Test_CR utilisateurs HCFR : StormAudio ISP Elite MK3 + ISP16 & Dirac ART

Test_CR utilisateurs HCFR : StormAudio ISP Elite MK3 + ISP16 & Dirac ART

Compte-rendu de Dominique_Domin

 

Les écoutes HC

Dernière tranche de tests avec la partie films. Cette fois la comparaison est donc entre le Dirac Bass Control et ART sur une configuration 9.3.

 

Dirac Bass Control et ses 3 subs – principales

Centrale

LFE

Et ART pour les 3 frontales (avec tout le reste en support)

Et le LFE avec ses 3 subs, sans support hormis eux mêmes

 

Je débute avec le blu-ray de référence de Dolby Atmos :

Amaze : la qualité est excellente avec le Bass Control. ART rajoute de l’ampleur et un coup de tonnerre plus physique. Par contre le grondement est plus sec mais dure moins longtemps.

Everest : pas de différence vraiment claire entre les deux versions, à ma grande surprise.

Game of Thrones et l’explosion de la flotte : l’ART a beaucoup plus d’impact, de détail et d’ampleur par rapport au Bass Control. Celui-ci reste très efficace mais moins raffiné. Bon est-ce vraiment grave sur une explosion ?

Unbroken et la section de la défense anti-aérienne puis l’explosion de l’usine : avantage à ART sur les explosions de défense anti-aérienne, avec nettement plus d’impact. Par contre Bass Control se rattrape sur l’explosion de l’usine : c’est moins détaillé mais un peu plus physique…

 

Passage à la concurrence avec le blu-ray de démo DTS 2016. Cette fois je repasse sur les extraits musicaux :

Imagine Dragons – I bet my life (version 7.1) : comme d’habitude, ART est tellement plus riche et détaillé que le Bass Control

Jesse Harris – Miyazaki (batterie + guitare en 7.1) : quand on passe au Bass Control, on a vraiment l’impression qu’il manque un truc par rapport à la version ART

Nigel Stanford – Cymatics (en Dts X) : grosse claque encore en ART, honnêtement on n’a pas l’impression d’écouter la même batterie entre les deux versions

 

Retour à quelques scènes de démo plus classiques, en 5.1 ou 7.1 natif :

Ready Player One – scène de course : avec ART, c’est à la fois physique et détaillé. Avec Bass Control, c’est bien décodé, mais moins détaillé. Par contre King Kong est un peu plus physique avec Bass Control ici.

Master and Commander – première bataille navale : à noter que le DTS 5.1 natif est décodé en 7.1 par le Storm, en mode natif sans upmixer. Après analyse des vu-mètres sur l’interface PC, les surrounds back ne sont pas juste une copie des surrounds, mais reçoivent un signal indépendant.
Bon, dans les deux cas c’est ultra physique et réaliste, on s’en prend plein les oreilles. L’ART apporte des basses un peu plus sèches ici, mais rien de radicalement différent ici.

Spiderman New Generation – combat final : au début, on ressent juste plus physiquement les coups avec ART. Et puis on se rend compte que la musique en arrière-plan ressort mieux, et que la grosse caisse est nettement plus lisible. Sur le principal, c’est-à-dire les coups, Bass Control n’est pas totalement à la traîne, mais ART fait ressortir des détails qui deviennent tout d’un coup plus évidents même si secondaires.

 

Et je finis mes tests par un petit tour des upmixers disponibles. Le problème chez moi est que les surrounds sont très en arrière donc j’ai un trou entre les frontales et les surrounds.
J’ai le choix entre faire un array avec une paire de surround avant, ou de configurer des wides.
Ici j’ai donc utilisé un configuration avec les wides et il faut bien les nourrir.

Ready Player One – combat final : en natif 5.1, il y a un beau trou entre l’avant et l’arrière. L’activation du Dts (Neural) X Pro comble bien le vide en utilisant à fond les wides, mais fait énormément ressortir aussi les surrounds. L’Auromatic avec Storm XT (qui génère le signal des wides) assure un champ surround un peu plus présent mais surtout plus fusionnel. Le Dolby Surround avec Storm XT se situe entre les deux versions.

Aquaman – combat final : alors ici aussi le DTS 5.1 est décodé en 7.1 par le Storm… En Dolby Surround avec Storm XT, le champ frontal est élargi avec les wides. En Auromatic, c’est le champ surround qui s’étend, mais de façon subtile. En Dts X Pro, les surrounds et wides deviennent prépondérantes, mêmes sur les frontales ! Elles sont beaucoup trop audibles !

6 Underground – course d’intro en Toscane : alors même sur un film sans aucune finesse, l’ART apporte une meilleure assise, avec une couche de basses supplémentaires. Au niveau des upmixers, le DTS X Pro fait vraiment trop ressortir les wides et surrounds par rapport au reste. Le Dolby Surround avec XT reste très frontal mais plus étendu. Et Auromatic avec XT crée le champ surround le plus large, mais discret.
On a donc trois philosophies totalement différentes, et donc chacun pourra choisir en fonction de ses goûts.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au preampli stormaudio ISP xx : https://www.homecinema-fr.com/forum/son-audio-preamplificateurs-decodeurs-homecinema/stormaudio-isp-xx-pre-jusq-32-cnx-dirac-voir-post-1-t30106441.htm

 

 

 

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