Test_CR utilisateurs HCFR : StormAudio ISP Elite MK3 + ISP16 & Dirac ART

Test_CR utilisateurs HCFR : StormAudio ISP Elite MK3 + ISP16 & Dirac ART

Compte-rendu de Dominique_Domin

 

Les écoutes HIFI

Mes sessions d’écoutes personnelles ont visé à comparer aussi bien la musique en 2.0 que le HC en 9.1.
À chaque fois avec ART vs. la version d’avant.

J’ai d’abord commencé par la musique, avec ma playlist habituelle.

Comme on avait décidé de faire un système hifi 2.2, le comparatif s’est fait entre ART utilisant en support le sub dédié au LFE + la centrale et les deux surrounds Baltic vs. le Dirac classique sur le système 2.2 (le Dirac Bass Control aurait fait perdre l’indépendance de chacun des caissons des principales, ce que je ne voulais pas).

 

La correction des principales en satellite + sub dédié en Dirac classique

La centrale avec le Bass Management de Dirac

Le LFE

La même chose en ART avec les enceintes supports en bas et leurs courbes d’apport

 

La comparaison est facilitée par la bascule quasi instantanée entre les deux presets utilisés.

Les styles écoutés ont été relativement variés :

En pop-rock, Fredrika Stahl – Tributaries, Django Django – Marble Skies, Girls in Hawaï – Nocturne, Saint Germain – Tourist.

Musicalement, c’est toujours très agréable à écouter, avec une excellente spatialisation et beaucoup de détails dans les deux cas.

Sur ces styles de musiques, les différences sont ténues en général. Avec ART, c’est quand même légèrement plus lisible, avec un grave un peu plus sec. Sur certains morceaux, on se rend compte qu’il y a nettement plus de nuances dans le grave.

 

Je suis ensuite passé aux BOF, avec celles de Mission Impossible de Danny Elfman et ses percussions (que m’avait fait redécouvrir le patron de Klinger Favre lors du Luxembourg Audio Video Show 2022), Beyond Rangoon de Hans Zimmer et Masters and Commanders (Sacd 5.1 Telarc consacré aux musiques de films maritimes).

Le placement des instruments est dans tous les cas hyper précis, avec une belle maîtrise des caissons frontaux utilisés en stéréo.

Le Dirac ART apporte une meilleure assise sur les basses ainsi qu’une meilleure articulation. On ne repère jamais que le soutien vient du sub arrière ou des surrounds.

Sur la BOF de Beyond Rangoon, le traînage des percussions est nettement réduit avec ART.

Seul le SACD de Telarc en 5.1 détonne un peu avec des tambours un petit peu moins physiques avec ART par rapport au Dirac traditionnel.

 

Suite des écoutes avec le classique : Symphonie Fantastique de Berlioz par Michael Tilson Thomas, les Danses Symphoniques de Rachmaninoff (en SACD 5.1), la Symphonie Imaginaire de Rameau (en SACD 5.1), la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak (en SACD 3.0).

Ici, j’ai commencé à me prendre une vrai claque sur certains mouvements : les basses sont carrément plus riches et plus lisibles. Je n’ai jamais entendu la grosse caisse des Danses Symphoniques comme cela, quel que soit le système écouté, avec autant de détails. C’est beaucoup plus maîtrisé et net. Et ceci que ce soit sur des percussions ou des cordes seules.

 

Je continue mes essais avec deux anciens live de Pink (Wembley) et Sting (Olympia) en dvd et Blu-ray, que je trouve très efficaces pour tester les basses par leur régularité.

Dans les deux cas, les concerts ont été écoutés en version 5.1, mais sur la configuration HC. Donc ici j’ai comparé le Bass Control à l’ART.

Sur le live de Pink, le Bass Control se caractérise par de l’infra et une écoute très physique. Par contre ça traîne un peu. Avec ART, on a l’impression que l’enregistrement est plus amorti. On perd un peu en infra, mais c’est ultra sec et beaucoup plus nuancé que le Bass Control.

À l’Olympia, ART permet de rentrer dans un autre monde : il y a tellement plus de détails avec ART que l’écart est réellement flagrant avec la version Bass Control.

 

Après le classique, je suis là aussi témoin qu’on est en face d’une vraie révolution dans le domaine de l’audio.

La batterie, comme la basse, sont complètement différentes entre les deux versions de Dirac. On entend maintenant des choses qu’on n’avait tout simplement jamais entendues avant.

Tant au niveau des détails que de la qualité du grave et du réalisme de façon générale : on est nettement plus proche du concert avec ART !

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au preampli stormaudio ISP xx : https://www.homecinema-fr.com/forum/son-audio-preamplificateurs-decodeurs-homecinema/stormaudio-isp-xx-pre-jusq-32-cnx-dirac-voir-post-1-t30106441.htm

 

 

 

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