Test_CR Utilisateur HCFR : Denon AVC-X6700H, intégré HC
Les écoutes
Vu mes niveaux d’écoutes plutôt élevés, en l’état actuel de mes tests qui sont loin d’être finis à l’heure où j’écris ces lignes, les meilleurs résultats sont obtenus en laissant Audyssey travailler sur toute la plage de fréquence 20Hz-20KHz mais en appliquant au minimum la seconde courbe d’atténuation des hautes fréquences dans MultEQ editor (description page précédente).
Mon but étant de pouvoir écouter à haut niveau sans fatigue auditive ni agression sur les hautes fréquences.
C’est un choix purement subjectif qui dépend aussi de ma pièce et du type d’enceintes utilisées, en l’occurrence des modèles haut rendement équipés de pavillons 2 pouces.
Je précise également que je ne suis pas adepte de l’Audyssey DynamicEQ.
Il s’agit d’un rendu typé « loudness » assujetti au réglage de volume. Ce réglage reste désactivé chez moi, de même que le Dynamic Volume.
Comme quoi cela a du bon de comparer à la volée différents réglages. La mémoire auditive étant éphémère, on pourrait vite prendre une mauvaise direction sans un tel outil.
Je prends un plaisir indéniable à passer divers disques de musique :
Le CD de Philippe Muller du studio Passavant, enregistré à 0dB me permet de pousser le volume plus que de coutume est d’apprécier toute la dynamique de l’enregistrement.
La grosse caisse est rendue avec réalisme. C’est superbe !
Sur d’autres musiques de Country, la guitare s’exprime avec détails tandis que la voix du chanteur prend vie entre les 2 frontales.
Le rendu du grave n’est pas en reste, bien dégraissé et ferme.
Je suis d’emblée agréablement surpris par le rendu analytique et musical de ce Denon.
Passé les extraits musicaux, place aux films et concerts multicanaux, mes principaux cas d’utilisation :
Pour commencer, j’ai passé quelques teasers et extraits du disque de démo Dolby Atmos. C’est ma base de référence en Atmos : des extraits courts que je connais désormais très bien.
Subjectivement parlant, le son du Marantz AV8805 me semblait plus doux.
À l’inverse le Denon offre une partition plus analytique avec la sensation que le X6700H fait ressortir plus de micros détails auquel je n’avais pas fait attention jusqu’à présent.
Si je voulais imager le ressenti, je dirais une sonorité plus « suave » pour le Marantz et une sonorité plus typé « monitoring » pour le Denon. Ce qui explique aussi que le rendu en musique me plaît beaucoup avec le Denon.
Un autre point qui saute véritablement aux oreilles c’est la percussion du grave sur les 2 subwoofers, qui est plus sec et dynamique avec le X6700H.
Ce que j’ai donc constaté en écoute purement stéréo se confirme encore davantage en écoute multicanaux.
Cet impact sur le grave me rappelle ce qui avait été dit lors du podcast réalisé pour la sortie de l’AVC110 où le grave avait été retravaillé.
C’est à se demander si le X6700H n’a pas bénéficié du même travail sur ce point. Toujours est-il que sur ce critère, je prends grand plaisir à réécouter des extraits pour redécouvrir le rendu des basses fréquences.
Tout cela est très subjectif, ne pouvant réaliser une comparaison AB entre les 2 appareils.
Je pense avoir déjà trouvé une bonne base de réglage avec la calibration sur 8 points associée à la courbe d’atténuation des aigus numéro 2 et la désactivation de la compensation des médiums sur les 3 frontales.
Comme avec l’AV8805, je suis toujours sous le charme du codec DTS:X Pro qui par l’intermédiaire de son upmixer Neural:X permet de reproduire en 9.2.4 canaux toutes les pistes DTS ou Dolby Digital 5.1 ou 7.1.
La pertinence des effets hors champs sur les enceintes front wide, couplés à de jolis effets de hauteur sur les Top Middle contribuent au réalisme de l’enveloppe sonore.
Que cela soit des bruits d’ambiance, des effets ponctuels, la dynamique, le rendu est de haute volée, surtout sur une excellente piste DTS-HDMA 5.1 ou 7.1 couplée au Neural-X.
Par ailleurs le bug de cohabitation du Neural X avec les pistes Dolby Digital a bien été corrigé.
Exemple, la VF DD 5.1 sur la scène du débarquement dans le film de guerre/horreur Overlord, les craquements dans les enceintes ont bien disparu. Un rendu très démonstratif, puissant sans être agressif.
Pour les utilisateurs qui préfèreront un son plus diffus, ne pas oublier l’usage du DSU (Dolby Surround Upmixer) qui inclut l’exploitation des front wide.
C’est aussi une particularité des appareils Denon/Marantz de proposer la dernière version des 3 algorithmes d’upmix (AuroMatic, Neural-X et DSU). À mes yeux, ou plutôt devrais-je dire « à mes oreilles », c’est un atout majeur dans le choix d’un appareil, ampli comme pré-ampli.
Comme dit précédemment, la double mémoire permet aussi de faire cohabiter 2 configurations distinctes de haut-parleurs.
Par exemple ci-dessous, une configuration 9.2.4 exploitant 2 surround height en lieu et place de 2 top middle et cela, afin d’exploiter plus complètement l’Auro3D.
Après quelques heures d’utilisation, je note que l’ampli reste chaud mais moins que lorsque les étages de puissance étaient actifs.
Le mode préamplificateur permet bien de diminuer la consommation et la dissipation thermique même si l’ampli reste chaud principalement à l’arrière au niveau des cartes HDMI.
Subjectivement, il me semble désormais aussi chaud que l’AV8805. Il est indispensable de laisser un espace conséquent au dessus de l’ampli pour favoriser la dissipation thermique.
