Test HCFR Sennheiser HD 660S2

Test HCFR Sennheiser HD 660S2

Les tests de compatibilités avec divers amplificateurs

 

Nos tests de compatibilité se déroulent de manière assez simple. Ils suivent un protocole qui implique le MiniDSP EARS et REW. On peut donc le reproduire chez soi à condition de disposer de ces deux éléments.

Le but est d’arriver à déterminer si un casque est facile ou non à amplifier.

Pour ce faire, nous allons envoyer un signal au casque par l’intermédiaire des amplificateurs à disposition. On retiendra une mesure de 55 dB pour une écoute à bas niveau et 80 dB une écoute à fort niveau.

Pour chaque niveau mesuré, nous notons la position du réglage volume sur l’amplificateur. Si le niveau fort est atteint rapidement en bougeant peu le volume, alors le casque est très facile à amplifier. Il faudra alors le tester sur des dispositifs moins  puissants comme de petits DAP ou des amplificateurs casque d’appoint.

Si l’on arrive à 80 dB sur un volume poussé jusqu’à 50%, ou encore proche, alors on sera dans un cas fonctionnel.

A contrario, si l’amplitude d’ajustement du volume s’avère très faible pour couvrir le niveau 55dB – 80dB, alors l’amplificateur sera trop puissant et sera peu compatible, voir totalement incompatible avec le casque.

À mesure qu’il faut monter le volume afin d’atteindre 80 dB et au-delà de 50% du volume, on perdra en compatibilité et dans l’absolu le casque se révèlera plus difficile à amplifier. Cette analyse est à pondérer suivant la conception des amplificateurs et l’amplitude d’ajustement du volume qui n’est pas forcément linéaire (parfois logarithmique).

Si, comme dans certains cas, au maximum de l’amplification, on n’arrive pas à 80 dB, alors le casque sera très difficile à amplifier vis-à-vis de l’amplificateur test. Surtout lorsque le test est fait sur un amplificateur puissant (logique). On pourra aussi conclure que cet amplificateur est incompatible avec le casque en test.

Avec un panel vaste d’amplificateurs ayant des conceptions et des performances différentes, il est alors possible de déterminer si un casque est facile / moyennement facile / difficile / très difficile à amplifier. Notez qu’il y a une notion de relativité à intégrer et que la conclusion de cette analyse aboutit à une dénomination globale très souvent relative aux spécifications du constructeur. Ces spécifications suffisent généralement à savoir vers quelles électroniques un casque peut s’orienter.

Le HD 660S2 affiche une sensibilité de 104dB avec une impédance nominale de 300 ohm. Si à défaut d’en faire un casque facile à amplifier, cela n’en fait pas un casque très difficile pour autant. En effet, tout dépendra des gains. Mais dans l’absolu les petits dispositifs ne seront pas les plus adaptés.

 

Voici le tableau que nous obtenons :

Notez qu’en l’absence de câble symétriques XLR 4 pins et n’ayant pas d’adaptateur femelle TRRRS 4.4mm vers mâle XLR 4 pins, les amplificateurs n’ont pas été testés intégralement.

Ce que nous avions supposé se confirme.

Le HD 660S2 ne pose pas de réels problèmes utilisé sur des amplificateurs de bonne facture. Le Modwright TRYST très puissant, l’est même trop vu le peu de degré à appliquer sur son potard pour arriver à 80 dB sur le HD 660S2.

En revanche, les petits appareils, s’ils arrivent au maximum de 80 dB retenu, n’y arrivent pas forcément sans mal. Dans ce cas, une configuration ajustée en gain haut permet de mieux s’en sortir. Ceci n’exclut pas l’usage d’un DAP, à condition que celui-ci dispose d’une réserve en puissance correcte dans la bonne moyenne de ce qui se fait de nos jours.

La nature ouverte du HD 660S2 limite tout de même l’usage de ce casque en mode nomade.

Aucune isolation, ni dispositif ANC (forcément), pas de liaison autre que filaire, le HD 660S2 peut se joindre au nomadisme, mais il n’est pas fondamentalement conçu pour cela. Sur la base même de la nuisance sonore : ouvert dit désagrément des bruits environnants. Et en sens inverse, ce que l’on écoute sera entendu par toute personne présente sans forcément être très proche.

Néanmoins, rien empêche d’emporter le HD 660S2 avec soi afin de l’écouter au calme.

Dans l’ensemble le HD 660S2 répond à une logique technique et tarifaire.

En effet, il ne faudra pas un amplificateur trop puissant pour le faire sonner correctement et s’en servir avec un bon confort d’écoute. Un amplificateur de qualité disposant d’une puissance moyenne de 600 mW à 1000 mW sous 16 – 32 ohm sera déjà suffisant. Le gain devant aussi être pris en compte évidemment.

Idem pour un DAP, qui ne devra pas être forcément très puissant, mais devra assurer tout de même une bonne prestation avec un minimum de 200 mW sous 16 ohm, à condition de disposer d’un sélecteur de gain haut. Mieux et plus puissant ne feront pas de mal dans ce contexte.

Il faut donc compter sur des appareils dont le tarif gravite autour des 500€ à 1000€ ce qui est assez logique vis-à-vis du prix du HD 660S2.

D’après les résultats de ce test, je vais entreprendre quelques écoutes sur les appareils identifiés comme étant des partenaires techniques favorables au HD 660S2.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au sennheiser HD 660S2 : HTTPS://WWW.HOMECINEMA-FR.COM/FORUM/CASQUES-SEDENTAIRES/SENNHEISER-HD-660-S-HD-660-S2-TEST-HCFR-LIEN-EN-POST-1-T30083151.HTML

 

 

 

Partager :