Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Compte-rendu Hugo S

L’optique

Le projecteur JVC DLA-NZ9 en test ici est doté d’une superbe optique tout verre de 100mm. de diamètre qui est désormais agrémentée du qualificatif « Hiqh Contrast »…

… ce que JVC nous décrit ici en Français (News HCFR qui reprend les éléments du Communique de Presse officiel JVC de présentation des projecteurs de la série NZx, lien cliquer ici) (et en Anglais ici 😀 ) :

Alors cette présentation est-elle de la simple « poudre aux yeux » marketing?

Pas forcément, car après ce test du JVC DLA-NZ9 je peux confirmer ici qu’avec cette nouvelle optique de 100mm. High Contrast, les quelques possibles petites fuites de lumière à l’extérieur du cadre de l’image que l’on peut parfois percevoir avec les projecteurs JVC des séries DLA-X et DLA-Nx, n’existent plus ici.

Sachant que c’est cette optique de 100mm. High Contrast du JVC DLA-NZ9 qui en fait conditionne directement la polyvalence des possibilités des mises en oeuvre de ce projecteur, à l’image de ce que l’on a pu découvrir voir ci-dessus…

… et au fond, l’iris

Tout un ensemble des spécificités propre à cette optique tout verre de 100mm. High Contrast du JVC DLA-NZ9 qui participe bien évidement à positionner et révéler d’autant plus fidèlement, tout ce que l’on va maintenant découvrir par la suite ci-dessous.

En fait c’est juste une optique de « ouf »… comme on dit maintenant… 😀

Création presets

Notre écran est au format 2.35 et ses dimensions sont de 3.04 * 1.29 m, ainsi et parce que je pratique la projection à hauteur constante, ce sont donc (majoritairement) 2 tailles d’images qui vont se côtoyer chez nous :

pour le format 16/9, une taille image « réduite » aux dimensions 2.30 * 1.29 m avec donc des bandes noires à gauche et à droite

pour le format 2.35, l’image est zoomée jusqu’à la taille écran de 3.04 * 1.29m, ceci afin que cette image occupe la totalité de l’écran, les bandes noires en haut et en bas étant rejetées_projetées en dehors du cadre de l’écran.

Du coup ce sont donc 2 presets distincts (sur les 10 dispos) qui ont été créés dans la partie Installation :

preset 16/9 (initial Mode 1)
preset 2.35 (initial Mode 2)

sachant que pour le preset 2.35, c’est la taille UHD 3840 * 2160 pixels qui a été utilisée, alors même que la taille des matrices 4K de NZ9 est de 4096 * 2160 pixels… d’où l’excès à gauche et à droite de l’image projetée lors du réglage « zoom ».

Et pour ce preset 2.35 (en UHD), la fonctionnalité « Mask » a été utilisée à une valeur de 130 en haut et en bas, l’item « Aspect » ayant été laissé sur Auto.

Avec un petit regret ici, ces presets disponibles dans le Installation Mode, ne prennent pas en compte les divers éléments de taille écran positionnés dans le Theater Optimizer :

du coup en reproduction HDR avec le Frame Adapt HDR, si l’on positionne la référence Theater Optimizer sur la taille écran 2.35, il ne faut pas oublier de manuellement changer cette taille dans le Theater Optimizer, lorsqu’on passe en HDR 16/9…

… ce que l’on ne fait pas forcément tous les jours… et que du coup on risque de systématiquement oublier… d’où un preset spécifique qui serait d’autant plus le bienvenu.

Bruit du ventilateur

Dans le contexte de l’installation décrite ci-dessus, l’avant du projecteur JVC DLA-NZ9 étant située à 1.70 m des oreilles, le bruit perçu était subjectivement imperceptible en modes laser Low et Mid (mesuré au sonomètre iPhone @ 42dBA)…

… et un bruit ventilateur qui a été évalué comme plus « présent » en mode High, lorsque ceci a été testé (mais pas spécifiquement mesuré)… même si lors de la visualisation d’un film ce « bruit de fond » est totalement effacé au profit du son par ailleurs.

Alors et pour ce qui nous concerne, lors de ce test NZ9 c’est le mode laser Mid qui – du fait même de notre écran de 3.04 m. de base et gain 1.8 – a été quasi exclusivement utilisé, avec également et très ponctuellement le mode laser Low.

Et dans notre cas, il n’y avait aucune différence audible (ou mesurée) entre les modes laser Low et Mid du NZ9 en contexte de ventilation Altitude Standard, ceci par opposition à l’option ventilation Haute Altitude.

Aussi et afin de fixer les idées quant à l’impact sonore du contexte Haute Altitude, je vais indiquer que pour moi, en modes laser Low et Mid, le surcroit de ventilation Haute Altitude introduit subjectivement un surcroit de bruit « un peu » plus faible que le ressenti en mode High en contexte ventilation Altitude Standard (tout ce que je n’ai pas eu la présence d’esprit de mesurer).

De même que dans le contexte de l’installation décrite ci-dessus, le bruit en mode laser High et ventilation Haute Altitude aura(it) été pour moi rédhibitoire… mais ceci n’est que mon avis personnel, qui n’engage que moi.

AuTocal

Si l’autocal (nous avons utilisé la version PJ Calibration13_v0.94 envoyée par JVC) effectuée chez Nicolas_1000k immédiatement après réception du JVC DLA-NZ9 s’était passée sans aucun souci particulier… ceci n’a pas été le cas lorsqu’on a voulu réaliser cette autocal lorsque le NZ9 est arrivé à la maison…

Bref on a sérieusement galéré pour pouvoir réaliser cette autocal. Avec tout d’abord :

LA connexion réseau

En effet si chez Nicolas, on avait simplement positionné l’item DHCP Client sur « On » et le projecteur a immédiatement obtenu une adresse IP…

… chez nous, impossible de connecter le NZ9 au réseau.

Du coup on a changé, le point de connexion du câble Ethernet reliant le NZ9 au réseau; puis on a soupçonné le câble Ethernet lui-même, qui du coup a été changé… et toujours impossible à créer la connexion; puis on a essayé une connexion directe entre le NZ9 et l’ordi… et nada…

… mais comme nous étions têtus (et surtout parce qu’on avait déjà réussi l’autocal une fois chez Nico), on a continué, pour finalement réussir à effectuer la connexion en créant une IP fixe.

Sachant qu’après cet essai lors de l’arrivée du NZ9 chez nous, j’ai à nouveau utilisé le logiciel d’autocal juste avant de rendre le projecteur à JVC… et là comme par magie, le DHCP a immédiatement fonctionné sans aucun souci…

… j’en ai déduit que ce JVC DLA-NX9 ne voulait pas partir de chez nous! 😆

finalisation autocal

Alors une fois la connexion réseau effectuée, le logiciel d’autocal lancé, la sonde Spyder X reconnue, et même si elle était correctement positionnée à l’intérieur du rectangle, nous avons malgré tout voulu peaufiner sa position avant de lancer les calculs… et là, une fois les calculs lancés, pfffff… blocage à 40%…

Toutefois comme par delà un ras le bol… certain, nous avions à coeur de faire les choses au mieux pour ce test HCFR, on a décidé de tout recommencer, cette fois-ci en ne bougeant pas la sonde une fois sa reconnaissance initiale faite…

… tout s’est parfaitement déroulé :

Alors le souci de blocage rencontré provient-il de la version version PJ Calibration13_v0.94 (envoyée par JVC) plus précoce que la version la version autocal JVC DLA-NZx PJ Calibration13_v1.00 désormais publiquement disponible ici (lien cliquer)?

Difficile à dire avec certitude…

… toujours est-il que si vous devez réaliser une Autocal NZx, gardez à l’esprit que si vous bougez la sonde après la reconnaissance initiale de sa position par le logiciel d’autocal, il est « préférable » de bien s’assurer que sa nouvelle position a bien été prise en compte par celui-ci. 😉

Calibration & impressions initiales

Puis dans notre protocole, nous avions prévu un calibration avec ColorHCFR, un logiciel que Nicolas connaît bien et qui a été utilisé chez lui lors de la réception du NZ9.

Toutefois et parce que manifestement certains « gremlins » devaient être de passage à la maison cette après-midi-là, ColorHCFR n’a semble-t-il pas pu effectuer la reconnaissance de la sonde X-Rite i1D3 de Nico, celle-là même précédemment utilisée chez lui dans le contexte NZ9.

Bref après 2 tentatives infructueuses… on n’a pas insisté et contrairement à ce qui a été fait au départ chez Nico, à la maison on n’a pas fait une calibration, aprèsavoir effectué l’autocal.

Aussi les impressions que vous pouvez découvrir ici, sont directement issues des résultats de l’autocal effectuée dans notre contexte d’installation décrit plus haut.

D’où ces quelques images illustrant les impressions en sortie de cette mise en oeuvre initiale – et vous voudrez bien s’il vous plaît, garder en mémoire ce que j’ai indiqué en préambule quant à ces illustrations, merci – :