Test HCFR : Epson EH-LS12000B, vidéoprojecteur laser pixel shift 4K

Test HCFR : Epson EH-LS12000B, vidéoprojecteur laser pixel shift 4K

Test chez Laurent_minirama90

 

Pour finir mes essais, je suis allé chez Laurent_minirama90 qui possède une salle peu commune, équipée d’un écran avec toile Oray micro-perforée de 4m50 de base au format 2.35.

 

 

Une telle base nécessite un vidéoprojecteur généreux en lumens.

 

Sachant que peu de temps auparavant nous avions testé chez lui le JVC très haut de gamme NZ9, un projecteur Dila 4K de 3000 lumens (voir test HCFR).

Une des plus belles images que j’ai vues à ce jour en salle home cinéma.

Nous étions donc curieux de voir comment se situait le LS12000, cinq fois moins onéreux que le NZ9, faut-il le rappeler.

 

Laurent possède un JVC X7900 qui tournait à mon arrivée.

Nous installons le LS12000 à environ 6m50 (le X7900 est placé 1m plus loin).

Avec ce recul, nous n’arrivons pas tout à fait à remplir la toile. Il manque quelques centimètres de part et d’autre de l’image.

Dès l’allumage je constate, non sans surprise, le gain en luminosité vis-à-vis du JVC.

Après ajustement du lens shift, du zoom et du focus, nous commençons par nos tests.

Pour ces essais, nous avons la plupart du temps conservé le scaler Lumagen Radiance 2143 dans la chaîne vidéo. Il a donc été nécessaire de couper les filtres d’amélioration d’image sur l’Epson, Super Resolution entre autres. Le cumul de filtres engendrait logiquement une image trop dure.

Sur une telle base, nous avons dû pousser le LS12000 dans ses derniers retranchements en passant le laser à 90-100% de puissance.

Je n’ai pas apporté ma sonde mais à l’œil je pense que les 50Nits devaient être presque atteints. À titre indicatif, avec le JVC NZ9 de 3000Lumens, laser pleine puissance nous atteignons 60Nits.

Avec 50Nits, le SDR est rendu magnifiquement sur une telle base et à plus forte raison dans une salle traitée.

Le gain en définition et luminosité vis-à-vis du X7900 de Laurent est indiscutable, là aussi.

Tout comme chez moi, le résiduel de luminosité dans les noirs est forcément moins bon qu’avec le JVC, mais il se fait oublier grâce au contraste intra image plus élevé.

Le laser dynamique sur la position normal ou même haute vitesse est appréciable.

Nous enchaînons les extraits de Passenger, The Revenant en SDR 1080p.

C’est beau et détaillé, avec des scènes de jour plus vivantes. Indéniablement le NZ9 va encore plus loin, mais ce n’est pas non plus le jour et la nuit.

La mémoire visuelle ayant ses limites, la différence eusse été sans doute plus palpable si nous avions pu réaliser un comparatif côte à côte. Ceci dit la plupart des personnes présentent ce jour (nous étions 10, l’avantage d’une grande salle) avait aussi vu tourner le NZ9 dans les mêmes conditions et le rapport qualité prix du LS12000 semble avoir fait l’unanimité.

Concrètement, avec les appareils de la gamme NZ (laser Dila natif 4K) que j’ai eu la chance de tester dans plusieurs environnements, l’usage poussé de filtres de sharpness sera moins nécessaire qu’avec l’Epson.

Avec le NZ9, nous avions réduit le traitement du Lumagen de façon drastique, avec un sharpness proche de zéro y compris sur le projecteur.

Avec l’Epson, l’utilisateur doit nécessairement compenser soit avec son mode Super Resolution ou soit, comme ici, avec les filtres de sharpness du scaler Radiance. Bien dosé, on trouve un bon compromis entre piqué et naturel.

Par ailleurs, la gamme NZ offre un niveau de noir sans commune mesure qui sera appréciable dans des scènes très sombres. En somme, des projecteurs plus homogènes mais d’un tout ordre de prix.

 

Nous essayons ensuite quelques titres en HDR, dont les mêmes extraits que ceux passés ensemble chez moi quelques jours avant : X-Men Dark Phœnix encodé en HDR10+.

L’effet démonstratif est malheureusement moins probant que sur ma base plus modeste.

1m de base de plus a un impact énorme sur la luminosité. Mais il y a malgré tout un rendu prometteur et un contraste perçu accru par rapport à l’édition SDR 1080p avec laquelle nous alternons les essais.

Même dans ces conditions « extrêmes », en jouant sur quelques réglages, il y a sans doute moyen de se faire plaisir en HDR.

Idéalement, un DTM serait le bienvenu pour ajuster dynamiquement le flux HDR aux capacités du projecteur.

Cela pourrait être un axe d’amélioration pour de prochaines mise à jour de firmware.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié auX VIDEOPROJECTEURS LASER EPSON 4 K (2021)  : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2021-epson-eh-ls11000-et-eh-ls12000-t30116851.html

 

 

 

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