Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Mesures IER-Z1R

Les IRE-Z1R sont livrés avec deux types d’embouts. Des embouts classiques en silicone et des embouts plus complexes à base de mousse et de deux autres composants à des niveaux différents de la construction. Ces deux possibilités vont appliquer une variante dans le confort, mais aussi à l’écoute car la réponse fréquence change avec le type d’embout.

 

Mesures des embouts silicone

La mesure obtenue est exemplaire. La réponse en fréquence est marqué par une très bonne régularité et surtout un bel équilibre des écouteurs droite et gauche, ce qui est rare avec notre banc de mesure qui impose un positionnement précis et rigoureux difficile à obtenir. Cet équilibre entre les deux écouteurs démontre de l’efficacité de la disposition des transducteurs en ligne à la façon d’un haut-parleur coaxial.

La régularité tonale se confirme sur l’ensemble du spectre avec une coupe prononcé à 10 kHz qui tronque la reproduction des aigus comme le ferait un filtre passe bas. A l’écoute cette coupe n’est pas pénalisante.

Le Waterfall démontre un très bon équilibre temporel et une bonne maîtrise des énergies sur l’ensemble de la réponse en fréquence.

 

Mesures des embouts en mousse

 

Les embouts en mousse donnent un excellent résultat qui ouvre toute la bande passante jusqu’à 18 kHz avant d’adopter une pente de coupure acoustique. Il est intéressant de noter que la réponse en fréquence ainsi que le Waterfall colle exactement aux mesures précédentes. Cela veut dire que le choix des embouts va surtout jouer sur la perception de la précision et la présence des aigus.

 

Mis en concurrence sur le même graphique, le comportement des IER-Z1R est identique quelque soit l’embout utilisé en dehors de la coupe aux hautes fréquences.

Cela s’explique par le changement de la proximité de la canule de sortie avec le tympan. L’hermétisme des matières jouant également un rôle, la mousse ayant un effet occultant supérieur au silicone. L’impact sur la scène sonore pourra se vérifier qu’aux écoutes.

 

Compatibilités d’amplificateurs

 

Les IER-Z1R affichent une impédance de 40 ohms, ce qui est assez élevée pour des IEM. Cependant la sensibilité est de très bonne facture avec un score de 103 dB/mW. Ainsi, aucun des dispositifs de test n’a été mis à mal. Nous pouvons même dire que les IER-Z1R sont faciles à amplifier, ce qui est impératif pour des IEM dont la vocation purement nomade implique par conséquent des amplifications compactes et parfois peu puissantes.

 

A partir de ce tableau et en vue de rester cohérent dans notre test consacré à cette deuxième phase de la constitution de la Série Signature, nous effectuerons nos écoutes sur des produits issus de cette même gamme. C’est à dire le DMP-Z1 qui fait aussi l’objet de ce test et le NW-WM1Z, fleuron des baladeurs compacts SONY membre de la Série Signature.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux Sony IER-Z1R : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/sony-ier-z1r-hybrides-t30089655.html

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au Sony DMP-Z1 : https://www.homecinema-fr.com/forum/dap-amplificateurs-nomades/sony-dmp-z1-t30089960.html

 

 

 

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