Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Environnements des écoutes et playlist

Environnement

IER-Z1R : Les écoutes des nouveaux écouteurs SONY Série Signature se feront sur deux dispositifs. Le DMP-Z1 bien entendu étant sujet de ce test. Dans le but de respecter rigoureusement l’ADN nomade des écouteurs, une autre série d’écoutes se fera sur le SONY NW-WM1Z. Dans les deux cas les appareils seront utilisés en mode DAC connecté sur un PC sur mon réseau domestique sur lequel se trouve le NAS qui stocke la collection musicale. Afin de ne pas biaiser la restitution native des IER-Z1R, les dispositifs seront paramétrés en position Direct Source, ainsi aucun processing ne rentrera en jeu dans la reproduction sonore.

DMP-Z1 : Afin de simplifier l’accès aux différents morceaux de musique, les écoutes du DMP-Z1 se feront en mode DAC connecté à un PC lui-même sur mon réseau local où se trouve le NAS contenant la musique.

  • Ordinateur source : Toshiba TECRA M10-13U
  • Logiciel : JRiver MC25, Audirvana Plus version PC
  • NAS : Synology DS214 sur alimentation linéaire
  • Switch : Netgear GS108EV3 sur alimentation linéaire, tweak horloge et condensateurs
  • Filtrage secteur : Fidelity Audio NNUX pro, Nexus 8 + filtre HF

La Playlist (non exhaustive)

Sigur Ros / Ágætis byrjun – A Good Beginning (20th Anniversary) / Alternative & Indie / 16 bits 44.1 kHz / Qobuz :

Rock ? New Age ? Post-rock ? Planant ? Progressif ? Psyché sous Lexomil ? Ou bandes bidouillées par des aliens ? Le deuxième album de Sigur Ros conserve au fil des ans le même côté ovni qu’on lui trouvait à sa sortie en juin 1999. Comme sur du shoegaze, toutes ces nappes électriques cotonneuses empilées par le collectif de Reykjavík ont un effet hypnotique original. Comme l’écho des travaux d’un certain Brian Eno… Mais sous ses airs de labo expérimental pour savant fou, Agætis Byrjun (“un bon début” en français) aligne de véritables chansons adossées à de solides constructions harmoniques. Ce falsetto virginal sur Svefn-g-englaret son refrain entêtant, ces violons raffinés au sommet de Staralfur ou ce faux jazz à la sauce trip-hop sur Hjartao Hamast, l’opus majeur de Sigur Ros fourmille d’idées plus séduisantes les unes que les autres. Un vrai choc sensoriel célébré ici dans l’édition anniversaire de ses 20 ans. En plus de l’album remastérisé, elle inclut un live de 1999 à l’Islenska Operan et de nombreuses démos. © Marc Zisman/Qobuz

Various artists / Various 2L the Nordic Sound test bench / Various genres / Various file Type / 2L the Nordic Sound :

We invite you to join us in this evaluation of future consumer delivery formats. FLAC is a lossless encoding of WAV-files derived directly from our production original used for the SACD and Pure Audio Blu-ray. All resolutions and encodings are derived from the same original DXD source files. Please send us an e-mail and share your experience on your practical experience with these file formats. Enjoy the music!

Our 2L music store combines HiRes audio files and physical products in one shop. All our albums originally recorded in DXD are now available in a wide range of resolutions, including DXD, DSD64 and DSD128, along with physical products like CD, SACD, Pure Audio Blu-ray and vinyl. Give it a try and let us know what you think! www.2L.no/shop

For Mac users this nice little program converts FLAC to ALAC preserving all meta data and album artwork. Adjust settings once and then just drag the FLAC files onto the droplet. ALAC is the Apple equivalent of FLAC and makes it possible to play back 96kHz/24bit in iTunes without any additional software: XLD format converter

Exclusive Mode aka Hog Mode : What really matters on a Mac OS is how the player takes control of the settings in core audio of you machine. Open up « Audio- and MIDI-settings » and show the audio window. Play files with different sample rates and bit-depth from iTunes and you will se that core audio doesn’t change. That means a sample rate conversion is taking place. Now download and run an app like the BitPerfect and make the same test. You should now observe that the core settings are actively adapted for each and every song you play in iTunes. This is what players like Amarra Music Player, Pure Music and Audirvana also does; they take active control and optimize the core audio settings to avoid any local real-time sample rate conversion.

MQA is an end-to-end process which consideres the AD converters from the original recording sessions and the actual DAC used for playback and reduce its digital ’fingerprint’. It sounds best through an MQA decoder which confirms this studio recording as you listen, but even with no decoder you will enjoy the deblur of the recording side. Using pioneering scientific research into how people hear, MQA technology captures the full magic of an original audio performance in a file size that’s small enough to stream or download. Supplementary listeners’ notes from Bob Stuart & Morten Lindberg. More info at www.mqa.co.uk

Special test, published July 2018: DXD vs DSD comparison

Black Pumas / Black Pumas / Alternatif & Indie / 24 bits 44.1 kHz / Qobuz :

Il y a des albums qui vous font sourire dès la première chanson. Vous regardez à nouveau le titre, ou l’artiste, essayant de vous en rappeler – pour une autre fois. Puis arrive un moment de lassitude, ou peut être que votre attention vacille. Vous écouterez la prochaine chanson, mais pas celle d’après. Avec un sentiment de culpabilité vite dissipé, vous êtes déjà passé au disque suivant. Et le souvenir s’efface. Black Pumas ne fait pas partie de cette catégorie. En 2019, rares sont les œuvres capables de retenir l’attention pendant 39 minutes, 41 secondes – plus encore, de vous forcer à lâcher ce qui vous préoccupait il y a quelques instants, pour écouter comme si votre vie en dépendait. Il faut dire que dès les premiers mots de Black Moon Rising, on ose à peine y croire. La voix de Eric Burton, somptueux mélange entre Stevie Wonder, Bobby Womack et CeeLo Green pourrait faire office de révélation mystique, tant chaque syllabe, chaque inflexion semble évidente. Mais celle-ci ne représente qu’une moitié de Black Pumas. De l’autre, il y a Adrian Quesada, guitariste, compositeur et arrangeur, qui a joué avec Grupo Fantasma, Brownout, Prince et Daniel Johnston.Face à ces 10 chansons retro-soul – entre instrumentations Motown et rythmes hip-hop, tendresse et violence – il est clair qu’il a joué une part importante dans l’élaboration du disque, de l’écriture des chansons à son jeu de guitare éminemment rythmique, évitant le surjeu là où d’autres n’auraient pas laissé de place à la voix de Burton pour s’exprimer. Sur Touch The Sky, c’est un riff ultra-groovy qui va servir d’introduction, avant de se fondre dans le mix pour simplement doubler la mélodie vocale lorsque c’est nécessaire. Quesada sait qu’il n’est pas la star du spectacle – esprit de producteur oblige – et c’est sûrement ce qui fait la magie du duo. Burton dit à ce sujet « C’est comme si nous étions frères musicaux d’une certaine façon […] C’est si facile de mettre en commun nos idées que désormais ce qui nous importe c’est de chercher de nouveaux sons ». Black Pumas a beau être un album de soul, cette démarche se fait ressentir sur le dernier titre Sweet Conversation, où un arpège de guitare acoustique se répète tel une berceuse psychédélique, pendant que Burton croone : « You know my hearts on the pavement / but my soul’s steady grooving ». Entre ces sonorités presque folk, et les rythmes saccadés de Know You Better marqués par des chœurs gospel et une progression d’accords inhabituelle, le duo met en chansons leurs propos, lorsqu’ils déclaraient « On ne voulait pas juste faire de la soul nostalgique et faire semblant que le hip-hop n’avait jamais pointé le bout de son nez.»  Démarche artistique à louer dans une époque où les pastiches rétro sont déjà trop nombreux. Le résultat est un album brillant, qui promet un futur radieux pour la paire Burton-Quesada dont nous n’avons surement pas fini d’entendre parler. © Alexis Renaudat/Qobuz

Calexico / Iron & Wine / Years to Burn / Alternative & Indie / 24 bits 96 kHz / Qobuz :

En 2005, Sam Beam, cerveau d’Iron & Wine, se rapprochait de Joey Burns et John Convertino de Calexico pour graver un EP de sept titres devenu culte, In the Reins. Ces trois-là excitaient alors tous les fans d’americana, Beam en tant qu’étoile montante et le tandem d’Arizona comme valeur sûre. « J’étais un jeune musicien qui ne connaissait que trois accords et enregistrait dans un placard », se souvient Beam, « tandis que Calexico jouait sur de grandes scènes avec des musiciens ultra-talentueux. J’aimais leurs sons tout à fait différents, ce sont des musiciens anthropologues qui ne régurgitent pas mais absorbent ce qu’ils découvrent. » Quinze ans plus tard, leurs routes se sont séparées mais ils sont restés proches. Au point d’avoir envie de faire cette fois un véritable album ensemble. « Collaborer à nouveau montre bien l’impact que le premier EP a eu sur ma vie », confesse le leader d’Iron & Wine.

Enregistré à Nashville au Sound Emporium, mythique studio monté dans les 60’s par le non moins mythique Cowboy Jack Clement, Years to Burn a été produit par Matt Ross-Spang avec les participations du trompettiste vétéran de Calexico Jacob Valenzuela et Paul Niehaus à la pedal steel, ainsi que quelques réguliers de Sam Beam comme Rob Burger (Tin Hat Trio) au piano et Sebastian Steinberg (Soul Coughing, Fiona Apple) à la basse. De prime abord, on y trouve tous les ingrédients que manipulent, chacun de leur côté, les deux groupes. Cette fois pourtant, l’épure comme la sobriété propre à la musique de Sam Beam se fond davantage dans la country-rock aux saveurs tex-mex de Burns et Convertino. Et même si Beam est l’auteur de la majorité des chansons, l’apport de ses complices d’un jour rend l’ensemble plus que parfait. © Max Dembo/Qobuz

Keb’ Mo’ / Oklahoma / Blues / 24 bits 88.2 kHz / Qobuz :

Fidèle. En vingt-cinq ans de carrière, Kevin Roosevelt Moore alias Keb’ Mo’ a toujours été viscéralement fidèle au blues. Une droiture qui ne l’a jamais empêché d’apporter sa petite pierre singulière à un édifice devant lequel se bousculent de très nombreux bâtisseurs… Avec Oklahoma, le Californien se lance dans un projet original. Aucun lien entre lui, son histoire et cet état bordé au nord par le Colorado et le Kansas, à l’est par le Missouri et l’Arkansas, à l’ouest par le Nouveau-Mexique et au sud par le Texas… En 2013, Keb’ Mo’ s’y rend avec Kenny Wayne Shepherd pour un concert de soutien aux victimes d’une tornade mortelle. Des rencontres suivent. Et une envie surtout de construire une œuvre ancrée dans cette région. Le blues de Keb’ Mo’ se retrouve ainsi mêlé à des influences country, amérindiennes et folk. Robert Randolph et sa guitare lap steel impressionniste ont fait le déplacement tout comme Rosanne Cash ou encore Taj Mahal, avec qui il cosigna l’album TajMo en 2017. Enfin, comme toujours avec lui, les textes engagés scrutent aussi bien les maux de l’Amérique éternelle que ceux de l’époque troublée. © Clotilde Maréchal/Qobuz

Brad Mehldau / Finding Gabriel / Jazz Contemporain / 24 bits 88.2 kHz / Qobuz :

On ne pourra pas reprocher à Brad Mehldau de se reposer sur ses lauriers ou de tourner en rond. Avec Finding Gabriel, le pianiste américain signe un album ambitieux et protéiforme qui fait voler en éclats les habituelles frontières du jazz. En 2014 déjà, il avait signé avec le batteur Mark Guiliana un disque ovni, Mehliana: Taming the Dragon, dont cette cuvée 2019 est une sorte de prolongement en bien plus dense. Surtout, Finding Gabriel est venu après sa lecture intensive de la Bible ; d’où cette référence à l’archange Gabriel dans le titre… « J’ai construit beaucoup de morceaux en commençant avec des synthés et Mark Guiliana à la batterie. Selon un processus similaire à celui de Taming the Dragon. Des couches ont été ajoutées et la voix humaine est devenue un élément important, sans les paroles, mais en tant qu’expression pure d’harmonie et d’émotion. »

Déroutant de prime abord, le résultat, évidemment mystique, est fascinant et surtout foisonnant d’idées. Derrière son piano, ses synthés (dont le Dave Smith / Tom Oberheim OB-6), son Fender Rhodes, des percussions mais également – une première ! – le micro, Mehldau déroule une symphonie de vents, de cordes et d’électronique flirtant avec le jazz-fusion (on pense parfois au Pat Metheny Group ou à Weather Report) et dans laquelle la voix humaine occupe une place essentielle. Le pianiste américain n’est d’ailleurs pas le seul à chanter puisqu’il a convié notamment Kurt Elling, Becca Stevens et Gabriel Kahane. Enfin, toujours côté invités, la violoniste Sara Caswell, le trompettiste Ambrose Akinmusire, les saxophonistes Joel Frahm, Charles Pillow et Chris Cheek et le flûtiste Michael Thomas sont de la partie. A l’arrivée, Brad Mehldau signe une odyssée spirituelle assez originale, bien différente de ses travaux en trio. © Max Dembo/Qobuz

Emily Palen / Glass: Live at Grace Cathedral / Jazz Experimental / Classique / DSD64 / Blue Coast Music / Valence Records :

Glass is an album of complete on the spot improvisations. My only intention was to be honest. The Inevitability of Water title was intuited and remains my favorite. To claim I can explain its meaning would probably cut it short but it points to the base, essential nature of water. Water is primal to our makeup, to our planet. Its gentle and relentless quality is unmatched by any other substance. Water is life as is love. Perhaps water and love are the same.

 

 

 

Various Artists / Blue Coast Collection 2 / Folk / DSD64 / Blue Coast Music :

This album is a bundle of uplifting music and acoustic surprises for all listeners–especially for audiophiles.

Jenna Mammina and Matt Rollings reinterpret rock and pop classics “Mutineer” by Warren Zevon and “Another Grey Morning” by James Taylor with beautiful feeling and open, evocative arrangements.  Luis Perez provides an acoustic performance of “Dust in the Wind,” a Kansas composition that went gold in both recordings and downloads.

Blue Coast favorite Keith Greeninger brings an upbeat and original version of Bob Marley’s “Three Little Birds.” And, don’t miss Houston Jones’ “I Found a Heart,” with an artful blend of acoustic guitar and piano.

Blue Coast Collection 2 holds a landmark place as an early example of E.S.E. (Extended Sound Environment), a proprietary recording technique where all musicians are performing live without use of headphones or overdubs and recording with specified gear.

This long anticipated release of Blue Coast Collection 2 will satisfy fans of quality music and transparent sound with its carefully chosen line up of emotionally honest and sonically stunning songs.

All performances were remastered especially for the CD and SACD versions. Some were remixed. Others have never been previously released.

« The release is dedicated to the memory of Jean Marie Reynaud, who I was honored to call a friend. »
– Cookie Marenco

John Moriarty / So Many Stars / Jazz / DSD128 / Blue Coast Music :

Prepare to be amazed in listening to this recording of the John Moriarty Trio. « So Many Stars », featuring Bonet Moriarty, is likely one of the most spectacularly dynamic vocal recordings you will ever hear. Reminiscent of a Whitney Houston or Eva Cassidy, Bonet’s soaring vocals were recorded live with only one or two takes. ‘My Funny Valentine” and “The First Time I Ever Saw Your Face’ will penetrate your heart and soul! John Moriarty (piano) and Jim Kerwin (bass) fill out the trio with their fine performances.

« This album was recorded almost 20 years ago and it is just as fresh today. Bonet’s dynamics and vocal control show an artist at the top of her game. » — Cookie Marenco, engineer

 

Agoria / Drift / Electro / 24 bits 44.1 kHz / Qobuz :

Huit ans après son dernier album Impermanence, revoilà Agoria en long format. Le producteur, figure historique de la scène électronique française, n’était toutefois pas resté les bras ballants, signant notamment quelques tubes de club étourdissants sur les plus prestigieux labels du moment (Helice en 2014 chez Hotflush, Baptême en 2015 chez Kompakt) dans la lignée techno mélodieuse et hypnotique sur laquelle il a construit son succès.

Ce nouvel album arrive sur son nouveau label, Sapiens, monté en 2016, et présente une nouvelle version de la musique du DJ lyonnais, avec un côté plus pop mis en exergue dès le premier titre, le single Embrace avec Phoebe Killdeer, avec ses synthés posés au coin du feu, tandis que Remedy, avec Rami Khalifé et la chanteuse Noemie Cherki, rappelle les sonorités qui ont fait le succès de The Blaze. Mais tout n’est pas électro-pop sur cet album, comme le démontrent Call of the Wild, avec le rappeur américain STS, aperçu aux côtés de RJD2, et A One Second Flash, qui nous ramènent au hip-hop de la Bay Area (Quannum Projects, Shadow…), et You’re Not Alone, et ses synthés krautrock à la Can. Sur ce Drift (dériver en anglais) qui porte bien son nom, Agoria dévoile un côté commercial qu’il assume complètement : après tout, après avoir conquis les dancefloors, pas de raison qu’il ne conquiert pas la FM. © Smaël Bouaici/Qobuz.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux Sony IER-Z1R : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/sony-ier-z1r-hybrides-t30089655.html

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au Sony DMP-Z1 : https://www.homecinema-fr.com/forum/dap-amplificateurs-nomades/sony-dmp-z1-t30089960.html

 

 

 

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