Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Les mesures et tests de compatibilité DMP-Z1

 

Performances sous RMAA

 

Niveau de bruit

 

Plage de dynamique

 

Fort de sa conception sur batterie et l’usage de composants de très haute qualité, le DMP-Z1 affiche des scores de très haut niveau malgré les limites de notre banc de mesure. A tire de comparaison, les NW-WM1A et 1Z avaient également fait très fort mais se placent sous le DMP-Z1 dont les mesures figurent parmi les meilleures pour un DAP. Comparé à un appareil résidentiel nous sommes également au sommet du podium. Peu de systèmes de lecture audio numérique peuvent se targuer d’atteindre ces niveaux de performances.

Les relevés FFT dévoilent une quasi absence de bruit résiduel. En effet nous ne mesurons presque aucun pics aux hautes fréquences, la résiduelle provient d’ailleurs du banc de mesure malheureusement imparfait.

1500 mW pour une compatibilité universelle de casques

Nous avons testé le DMP-Z1 sur de nombreux casques afin d’en déterminer le potentiel brut mais aussi afin de savoir si le dispositif d’amplification dispose d’assez de souplesse pour alimenter tout type de casques. En effet, il n’est pas évident d’arriver à concevoir une amplification capable de s’adapter à la multitude des produits dont les caractéristiques sont très différentes. Les casques à forte sensibilité avec une forte ou basse impédance de fonctionnement ne nécessitent pas les mêmes valeurs électriques que les casques à faible sensibilité. Le format et la technologie jouant également un rôle, je vous laisse imaginer la multitude de possibilités.

 

Nous avons donc choisi des casques et écouteurs aux caractéristiques différentes, voici le tableau obtenu sur des relevés de niveau à 55 décibels (écoutes à bas volume) et 80 décibels (écoutes à fort volume) :

 

Les mesures ont été effectuées en mode Direct Source. Lorsque le DMP-Z1 passe en mode « processing » le système applique une atténuation de niveau qui laisse de la marge aux rehausses de niveaux suite aux ajustements disponibles. Ceci ne change pas nos conclusions.

Comme vous pouvez le voir, le DMP-Z1 se dévoile parfaitement universel grâce à son ajustement de gain et ses deux sorties disposant d’une puissance d’amplification différente. Le choix du type de connexion et la position du gain dépendra des besoins du casque en écoute.

D’après notre tableau, le DMP-Z1 s’adapte à tout. Cet appareil à la vocation nomade peut alimenter convenablement différents IEM tout en conservant une plage d’ajustement de niveau suffisamment confortable pour trouver le niveau d’écoute optimal.

Sur les casques résidentiels, le DMP-Z1 se comporte tout aussi bien et arrive même à amplifier des casques difficiles comme le HiFiMAN Susvara. Certes pour ce casque il sera préférable d’opter pour la sortie symétrique qui délivre le plus de puissance et passer l’ajustement de gain sur haut. Bien ajusté le DMP-Z1 dispose encore de ressources, ce qui laisse imaginer la possibilité d’amplifier des casques encore plus difficiles, le JPS labs Abyss ?

Un excellent mariage se fait avec le Sony MDR-Z1R et avec tout autre casque présentant une sensibilité autour des 100 dB/mW et cela quelle que soit l’impédance du casque, y compris les 600 ohms du Beyerdynamic T1 de deuxième génération. Cela indique une excellente mise en oeuvre de l’étage d’amplification, car normalement, l’impédance d’un casque ne doit pas pénaliser un amplificateur casque sédentaire. Ceci n’est pas toujours évident et il arrive de constater qu’un amplificateur faible ne tient pas ou mal, les casques à forte impédance. Ce défaut se produit souvent sur les DAP dont les amplifications sont en définitive faite essentiellement pour des IEM ou des casques très faciles (usage d’AOP en guise de circuit ampli).

  • Sony MDR-Z1R : l’équilibre dont fait preuve le couple DMP-Z1 et MDR-Z1R valide sa sélection pour les écoutes détaillées. Ceci nous conduit aussi à une logique de conception des appareils et de gamme, nous testons du SONY, restons en famille.
  • Beyerdynamic T1 Gen 2 : Très belle aération des notes et belle ouverture. Nous retrouvons les principales caractéristiques sonore du T1 sur le DMP-Z1 qui s’exprime superbement. La clarté et le naturel de ce casque permet de profiter des processings du DMP-Z1.
  • Sennheiser HD800 : Superbe ouverture de la scène sonore. Tout comme le T1, le HD800 est le genre de casque qui permet d’entendre les subtilités, ainsi les processings du DMP-Z1 sont parfaitement mis à profit.
  • Final Sonorous X : Nous retrouvons évidemment l’extrême efficience du Sonorous X, amplifié avec la facilité qu’on lui connait. Le DMP-Z1 même en gain haut sur sa sortie symétrique ne génère absolument aucun bruit. Cela veut dire que même en présence d’un casque très facile et à la sensibilité élevé, le DMP-Z1 ne montre pas le moindre problème de gain excessif. Cela témoigne de l’efficacité et de la performance de l’architecture sur batterie et de l’extrême qualité du contrôle de volume.
  • Focal Utopia : L’excellent Utopia délivre sa neutralité sans encombre et comme à son accoutumé, ce casque swing et chante à merveille. Ici le DMP-Z1 est en présence d’une grande facilité d’exécution. Il faut tout de même saluer la prestation remarquable qui pousse la reproduction sonore à la perfection. Plénitude, précision et ouverture, seront les maîtres mots.
  • HiFiMAN Susvara : Le casque le plus difficile de ce test. Il faudra lui préférer le gain haut et la sortie symétrique du DMP-Z1 pour affirmer la fonctionnalité de ce casque. Vu les caractéristiques, il faut s’y attendre. Le mode Direct Source ne pose aucun problème, mais en dehors de ce mode le volume du DMP-Z1 sera poussé dans ses dernières retranchements. Comme une écoute « puriste » est plus que recommandée sur ce casque d’exception, il s’agit d’un faux problème. En effet, si certains casques peuvent démontrer quelques inflexions sonores que les processings du DMP-Z1 pourront compenser, le Susvara se suffit à lui-même. Ecouter au bon niveau, le couple délivre une expérience audio exceptionnelle.
  • SONY IER-Z1R : En toute logique et à l’instar des MDR-Z1R, les nouveaux IEM haut de gamme Série Signature de SONY font bon ménage avec le DMP-Z1. Vous avez découvert avec nous ces petites merveilles dans le chapitre de ce test qui leur est consacré.
  • Cardas EM5813 Model 1 : Le DMP-Z1 gère sans problème le mode fonctionnel de ses IEM dont la sonorité va dépendre essentiellement des adaptateurs auriculaires utilisés.
  • LH Labs Vibrato : Rien à signaler avec ces IEM si ce n’est que le DMP-Z1 mérite beaucoup mieux. En effet les Vibrato ont été développés pour fonctionner avec de petits dispositifs audio, sur le DMP-Z1 ces intra atteignent rapidement leur limite musicale.

Le DMP-Z1 confirme son universalité sur les écoutes. Passer sur différents casques et intras confirme également l’appartenance évidente au monde du très haut de gamme. Car si la performance du DMP-Z1 est incontestable, son intransigeance l’est tout autant. Un bon casque sonnera au mieux de sa forme, un mauvais dispositif ou présentant des défauts ne pourra pas se cacher derrière un manque de dynamique, une réponse en fréquence tronquée etc. car il n’y a rien de cela sur le DMP-Z1. Les mauvais élèves seront mis immédiatement à l’amende …

 

Le DMP-Z1 lit presque tout

 

Un appareil de type DAP (Digital Audio Player) se doit de lire un maximum de formats. Le DMP-Z1 a su lire tous les formats dont nous disposons, hormis ceux dont la définition numérique ou le nombre de canaux ne figure pas dans la liste des caractéristiques de l’appareil. Cela semble logique et évident !

Bien que certains formats marginaux soient exclus (le DSD512 commence à peine à faire son apparition sur du transfert fait à partir de bandes magnétiques, le DSD1024 n’est, à ma connaissance, qu’un upsampling d’enregistrement DSD à fréquence inférieure), ou les formats multicanaux non compris (le DMP-Z1 décode exclusivement en stéréo), le DMP-Z1 peut tout lire. Nous n’avons pas inclus dans cette évaluation de simples MP3 qui figurent évidemment dans la liste des compatibilités.

Le DMP-Z1 est donc bien un DAP pour les applications nomades, mais aussi une centrale musicale résidentielle autonome.

 

DMP-Z1 DAC et passerelle numérique

 

Le DMP-Z1 peut s’utiliser comme un DAC pour écoutes aux casques uniquement (malheureusement il en dispose pas de sorties RCA ou XLR à niveau variable ou fixe). Dans ce contexte tous les formats audio PCM et DSD passent sans aucun problèmes. Il est donc possible d’utiliser le DMP-Z1 avec un logiciel audiophile performant comme JRiver ou mieux encore, Audirvana Plus.

Seule limite, le DMP-Z1 n’est pas identifié comme un DAC MQA en liaison USB. Dommage car le MQA est parfaitement décodé lorsque le fichier est stocké dans la mémoire embarquée du lecteur. Audirvana Plus peut compenser à partir du MQA renderer, mais il ne sera pas possible de déplier le fichier numérique sur la résolution visée par l’éditeur. Nous n’avons pas testé cette limite sur les services en ligne lus par les logiciels compatibles (le DMP-Z1 ne se connecte pas aux services en ligne), mais il est fort probable que la conclusion soit identique le DMP-Z1 n’étant pas reconnu comme DAC MQA.

Les liaisons Bluetooth sont bidirectionnelles. C’est à dire que le DMP-Z1 peut recevoir le flux ou l’expédier sur un autre appareil. Nous disposons alors d’un bel arsenal de protocoles afin d’optimiser le transfert. Il faudra évidemment utiliser des protocoles compatible sur les deux appareils (transmission : SBC, LDAC, aptX, APTX HD / Réception : SBC, LDAC, AAC).

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux Sony IER-Z1R : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/sony-ier-z1r-hybrides-t30089655.html

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au Sony DMP-Z1 : https://www.homecinema-fr.com/forum/dap-amplificateurs-nomades/sony-dmp-z1-t30089960.html

 

 

 

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