Test HCFR : Definitive Technology Descend DN12

Compte-rendu de Cyril_Poupafaya

Contexte

C’est avec un grand plaisir que j’ai accepté d’effectuer le test du caisson de basse Descend DN 12 de chez Définitive Technology.

Et je à remercier l’Association des membres HCFR et Sound United pour cette opportunité.

Heureux possesseur d’un petit caisson Velodyne DD10 depuis environs 13 ans, je scrute le marché depuis un certain temps pour lui trouver un remplaçant en 12 ou 15 pouces, qui sera plus adapté au volume actuel de ma pièce d’écoute qui au fil des ans est passé de 15 à 35 m².

Ce test est donc pour moi une vraie opportunité, d’autant plus que je ne connaissais pas du tout la marque Definitive Technology.

Ce test se déroula donc sans aucun apriori.

Je tiens à préciser qu’au fil de mes années de passion, j’en suis arrivé à une étape où mon plaisir d’écoute prime sur les spécifications.

Ce test sera donc totalement subjectif et je l’assume.

L’installation

A la réception je suis surpris par la taille XXL de l’emballage (le carton rempli presque totalement le coffre de ma 308 break !!).

Nouvelle surprise au déballage : si le carton est gigantesque, le caisson l’est également. Mon DD10 parait minuscule à côté.

Ce caisson, gros cube d’environ 50 cm de côté est beau et très bien fini.

Il est recouvert de tissu acoustique sur 3 cotés et la peinture « satiné velours » du dessus est du plus bel effet.

Je découvre que ce modèle est équipé de 3 HP de 30 cm, 1 actif en façade et 2 passifs sur les côtés. La connectique classiquement positionnée à l’arrière est complète (RCA, LFE, report de capteur IR…).

Je connecte le caisson en LFE et sélectionne la position « allumage automatique sur détection de signal ».

J’allume mon système, prend la très sexy petite télécommande et m’assois sur mon canapé pour lire la notice.

Les réglages sont simplissimes et très facile à mettre en œuvre :

Fréquence de coupure,
phase,
volume
et un égaliseur à 3 préréglages (Flat, Deep et Loud).

Le caisson est équipé d’un très ingénieux afficheur lumineux en façade visible par transparence à travers le tissus acoustique.

Je suis la préconisation constructeur et règle le volume sur 20 (échelle de réglage de 0 à 40 par pas de 1).

Je lance mon film (Iron Man pour les scènes du début : explosion du système Jéricho, musique rock et détonations).

Et là ! je me demande si le caisson fonctionne, je me relève, le caisson fonctionne-t-il ?
Oui ! je revérifie la mise en phase qui est bonne !

Je suis surpris, au vu du volume du caisson et du diamètre de ses membranes je m’attendais à un ressenti beaucoup plus physique des basses.

Je vérifie la mise en phase, joue avec les préréglages d’égalisation puis avec le volume pour que le caisson se réveille… !

Dans ce premier test, je me rends donc compte qu’il faut pousser le volume de ce caisson assez fort pour ressentir physiquement l’impact des basses.

J’ai passé une petite quinzaine de jours avec ce caisson et pour être synthétique, je vais donc cesser de vous énumérer toute les étapes de mes utilisations pour en venir à mes subjectives impressions.

En écoute musicale

ce caisson est magnifique, il étend avec justesse le bas du spectre sonore de mes Colonnes B&W 704.

Ce caisson s’illustre par une grande vivacité, la fusion est parfaite et même s’il me parait un peu moins sec que mon DD10, il n’y a aucune trace de trainage.

La magnifique restitution de ce caisson m’a permis de redécouvrir, avec un plaisir non contenu, le grand orgue du disque de Raphaël Imbert : Bach Coltrane.

En Home-cinéma

il est nécessaire de pousser le volume au maximum et là, ce caisson place le grave là où il faut, il soutient efficacement les bandes sonores.

La fusion avec mes colonnes est parfaite et totalement inaudible.

L’instrumentation et les effets spéciaux sont reproduits avec rapidité et propreté, sans aucun trainage ni distorsion.

Ce caisson n’en fait jamais trop.

Il est très juste et c’est là mon avis là son principal défaut : il ne conviendra pas au amoureux d’infra graves hyper démonstratif.

Ce constat a été confirmé lorsque j’ai amené le caisson au testeur suivant (Fafa) où j’ai pu brièvement comparer ce caisson à son SVS SB-16 Ultra (qui entre parenthèse a le même encombrement que ce DN12).

Dans ce nouveau contexte (salle dédié plus petite) et en comparaison directe, ce caisson n’a pas démérité devant le SVS qui notons-le est pourtant 3 fois plus cher.

Avec ses mots, les impressions de mon fils de 14 ans :

Lorsque mon père a reçu en test le caisson de basse Definitive Technology Descend DN12, j’ai eu l’occasion de le tester avec ma PlayStation 4 et le système Home-Cinéma familial.

J’ai pu l’essayer à plusieurs reprises étant donné que j’étais en vacances. Etant habitué à un Velodyne DD-10, je n’ai pas trop ressenti le caisson avant de pousser fortement le volume.

Sur les jeux de types « action » plus axés sur les armes à feu, comme The Last of Us Part II dans le cas présent, le caisson faisait bien ressentir le choc des coups de feu et des explosions ce qui aide vraiment à entrer en immersion complète dans l’histoire de ce survival-horror mais aussi à en ressentir la pression et l’atmosphère pesante avec les forts bruits d’ambiance bien accentués par le caisson.

Néanmoins, attention à ne pas le pousser trop fort, car les infra graves de certains bruits d’ambiance pouvaient être parfois désagréables (au vu de mes propres tests, j’imagine bien le volume d’écoute pour qu’il entende de la saturation… ).

Sur les jeux « Beat them All » plus axés mêlés et corps à corps comme God of War, le caisson participait plus à l’aspect « bourrin » du jeu en faisant parfaitement ressentir les coups donnés mais aussi ceux reçus ce qui accentuait le coté jouissif de bourriner et rouler sur ses adversaires.

Conclusion

Ce caisson Definitive Technology Descend DN 12 a vraiment un excellent rapport qualité prix. Il devrait convenir et faire le bonheur de beaucoup d’utilisateurs qui souhaitent un caisson polyvalent pour une utilisation mixte HiFi et HC.

Cyril_Poupafaya
HCFR – Septembre 2022