Test HCFR OPPO UDP-205 Signature Audiocom, lecteur audio vidéo universel UltraHD

Test HCFR OPPO UDP-205 Signature Audiocom, lecteur audio vidéo universel UltraHD

Environnement de test et de mesures

  • Lecteurs source : OPPO BDP-93 Signature Audiocom + modifications avancées, OPPO BDP-103D standard, OPPO UDP-203 JCGB. Les lecteurs source serviront à tester les entrées de l’UDP-205 en terme de compatibilité vidéo et audio. Le principe est assez simple : la source sera connectée en optique, ou coaxial ou HDMI et lira les formats à tester. Les BDP-93 et BDP-103D ont servi aux tests de compatibilités vidéo en contexte HDMI 1.4 par l’intermédiaire de leur moteur de mise à l’échelle. Le BDP-103D a servi de contre vérification et de mise en test des formats UHD par HDMI 1.4. L’UDP-203 JCGB a servi principalement de lecteur source audio numérique car il dispose des mêmes compatibilités que son grand frère UDP-205, à l’exception du MQA. Il a été intéressant de disposer de lecteurs optimisés, ce qui garanti la meilleure liaison numérique possible, et un mode comparatif équitable.

 

  • PC : Les différents PC serviront à piloter l’UDP-205 comme DAC et à effectuer les mesures RMAA. La liaison USB servira aussi aux tests de compatibilité. Il s’agira des tests les plus important car ainsi nous avons évalué la performance du lecteur, sa fonctionnalité comme DAC audiophile ce qui est le but principal du travail d’Audiocom sur cette version Signature et effectué les écoutes.

 

  • Générateurs de mire : Accupel DVG-5000, DVDO AVLAB TPG, HDFury Integral pour la génération du HDR, Lumagen Radiance 2144. Les générateurs de mires ont servi à évaluer l’intégrité et le respect des décodages des couleurs. La génération de mire UHD a également servi de contre vérification des compatibilités en entrée HDMI IN.

 

  • Sonde colorimétrique : i1 D3 pro profile optimisé Chromapure Pro. Les mesures colorimétriques ayant eu comme unique but d’établir des comparatifs en contexte identique et fait au même moment, il n’a pas été nécessaire de sortir l’artillerie lourde. La i1 D3 est alors largement suffisante, cette sonde est dans tous les cas bien assez performante pour un usage courant.

 

  • Logiciel de mesure colorimétrique : Chromapure Pro version 3, ce logiciel sera suffisant car nos mesures se sont concentrées exclusivement à l’évaluation du respect des conversions et de décodage des profiles de couleur YCbCr et RGB.

 

  • Panasonic DMC-FZ1000 : Notre appareil photo numérique utilisé pour les visuels et les screen shots. Nous avons fait au mieux compte tenu des performances de cet APN. Comme vous le savez, paramétrer un APN en vu de faire des screen shots au plus proche du réel est un exercice difficile qui implique des paramétrages suivant l’éclairage des scènes. Le calibrage de votre écran visualisation sera aussi un élément déterminant.

 

  • SONY FDR-AX33 : Caméscope utilisé pour les vidéos avec ajout de micro.

 

  • JVC DLA-X9000, SONY VPL-VW760ES et Samsung UE-55C9000 : Le VPL-VW760ES que nous avons testé a servi à une première évaluation de l’UDP-205 Signature. Depuis nous avons restitué ce vidéoprojecteur à SONY, j’ai donc continué les tests sur mon vidéoprojecteur personnel DLA-X9000 calibré Rec.709, DCi et Rec.2020 HDR. La télévision LED UE-55C9000 servira aux évaluations de la conversion HDR vers SDR par l’UDP-205. Les diffuseurs sont tous calibrés et exploités de manière la plus neutre possible afin de mettre en évidence uniquement la performance de l’UDP-205 Signature. Ce contexte pose plusieurs problèmes. Les tests d’évaluation de la conversion HDR vers SDR / UHD vers 1080p ne posent pas de problème particuliers. Le travail effectué sur le SONY VPL-VW760ES non plus. Par contre le DLA-X9000 comme tout JVC équipé eShift, présente un problème de méthodologie technique. En effet l’eShift travail sur deux tableaux : un traitement vidéo numérique de simulation UHD à partir de trames 1080p complétives et un moteur optique. Le procédé en lui même tant à générer un bruit numérique vidéo. De plus, afin de simuler de manière probante un rendu visuel UHD, le système est asservi à des filtres qu’il faut activer et moduler sous peine d’avoir une image qui manque de précision. Ceci contribue également à la hausse de bruit, l’évaluation vidéo de l’UDP-205 Signature ne peut donc pas se faire intégralement. Fort heureusement, les essais préliminaires sur le SONY VPL-VW760ES ont permis de parfaitement cibler les apports qualitatifs des modifications effectuées sur ce lecteur.

 

  • Le contexte d’écoute grandeur nature se fera sur mon système principal : salle traitée, processeur / préampli Denon AVP-A1HD 3D Cinemike, paire d’ampli Modwright KWA150SE mode mono et paire d’enceintes Bowers & Wilkins 803Di. Le courant secteur est filtré, les câbles sont principalement DIY ou Real Cable. Le câble USB utilisé est un O2A de 5 mètres sélectionné pour sa transparence et sa performance malgré sa longueur. La musique stockée sur NAS avec alimentation linéaire et filtrage sur le réseau RJ45. Le lecteur source sera un simple PC portable utilisé en mode batterie avec comme logiciel JRiver. Cette partie sera donc dédiée aux écoutes stéréo typées Hifi. Les écoutes en mode HomeCinéma se feront également sur ce système complété d’un bloc d’amplification sept canaux Integra Research RDA7, d’enceintes Bowers & Wilkins dont une enceinte centrale Signature 8NT, deux 640i en surrounds latérales et quatre CDM-SNT comme enceintes d’effet arrière et avant supplémentaires. Il s’agit donc d’un système 9.1 compatible Audyssey DSX, DTS Neo:X et Dolby Prologic II Z. Le canal LFE est confié à un caisson de basse JBL TiK SUB.

 

  • Le contexte d’écoute au casque se fera sur un système dédié : PC optimisé audiophile via des cartes SOtM et utilisant JRiver. Le courant secteur est filtré, les câbles principalement DIY ou d’origine Real-Cable, Le câble USB sera le câble O2A précédemment cité. La musique est stocké sur un NAS à alimentation linéaire et sur réseau RJ45 filtré.

 

  • Liste des casques en faction : Beyerdynamic T-1 Gen 2, Sennheiser HD800, HiFiMAN EH-1000 V2, Focal Utopia, Focal Clear et bien entendu OPPO PM-1. Cette sélection permettra aussi d’établir une liste de compatibilité par type de casque et savoir si l’amplification embarquée de l’UDP-205 Signature est suffisante pour des casques difficiles.

 

 

  • Marcus Miller – Laid Black – Jazz – 24 bits 48kHz – Qobuz : Il y un avant et un après 1986 dans la vie de Marcus Miller. Cette année-là, le bassiste alors âgé de 27 ans compose et produit le fameux Tutu d’un certain Miles Davis… Depuis, le chemin parcouru par ce virtuose de la quatre-cordes s’est étoffé d’albums ébouriffants pour les autres (plus de 500 !) ou pour lui-même (une bonne vingtaine) et de collaborations multiples… Comme souvent avec Marcus Miller, les frontières entre jazz, funk, soul et blues sont superbement floutées. Et c’est à nouveau le cas sur ce Laid Black. Après Afrodeezia qu’il avait conçu comme un périple musical dans son histoire personnelle, retraçant le parcours de ses ancêtres, Laid Black l’inscrit dans le temps présent avec un cocktail de toutes les sonorités urbaines qu’il affectionne : hip-hop, trap, soul, funk, R&B et jazz, évidemment. C’est d’ailleurs cette vision un peu à 180° qui fait la patte du bonhomme. Slalomer entre divers courants des musiques afro-américaines. Et même glisser quelques clins d’œil bien référencés comme lorsqu’il revisite le Que Será, Será (Whatever Will Be, Will Be) popularisé par Doris Day mais dans l’arrangement qu’en avait fait Sly Stone sur Fresh en 1973… Pour cette cuvée 2018, Marcus Miller a fait appel à plusieurs gâchettes comme Trombone Shorty, Kirk Whalum, Take Six, Jonathan Butler et la jeune soul sister belge Selah Sue. Groove à gogo et pyrotechnie précise mais jamais écœurante nourrissent un disque comme seul son auteur sait en réaliser. © Clotilde Maréchal/Qobuz

 

  • Natalie Prass – The Future And The Past – Soul/Funk/R&B – 24 bits 44.1kHz – Qobuz : En 2015, son premier album avait placé Natalie Prass en pole position sur l’échiquier de la soul music de qualité. Protégée du poilu et inspiré producteur Matthew E. White et enrôlée dans son label Spacebomb, la native de Cleveland installée en Virginie portait de sa voix belle et troublante l’héritage de ces chanteuses d’antan nourries à la soul donc mais aussi à la country et la pop, et qui se prélassaient avec délicatesse dans des arrangements luxueux de cordes et de cuivres. Il y avait du Diana Ross et un peu de Minnie Riperton voire du Mariah Carey (première période) dans cette chanteuse porteuse d’une mélancolie touchante pour ne pas dire renversante… La douceur de son timbre à peine haut perché se lovait dans des arrangements de haute volée qui lui allaient à la perfection. Et sans avoir la sensation d’être en 2015, on ne ressentait jamais d’effet rétro poussif dans ce premier album éponyme… Trois ans plus tard, Natalie Prass se prélasse toujours dans son canapé soul XXL mais muscle clairement son groove. Pour The Future & The Past, Matthew E. White est toujours derrière la console mais embarque la frêle soul sister sur des sentiers nettement plus groovy. Ce deuxième album est plus funky que son prédécesseur avec ses cambrures R&B voire disco. On pense toujours très fort à Diana Ross mais aussi à Janet Jackson et Chaka Khan. Dans les ballades de lovers comme dans les titres nettement plus up tempo, l’Américaine offre surtout une BO parfaite, jamais surproduite avec un son nerveux et soyeux. Bref, impossible de rester assis durant l’écoute d’une telle merveille. © Marc Zisman/Qobuz

 

  • Pete Yorn & Scarlett Johansson – Apart – Alternatif et Indé – 24 bits 48kHz – Qobuz : Après un premier album en duo paru en 2009 (Break Up), Pete Yorn et Scarlett Johansson renouvellent l’expérience façon Gainsbourg et Bardot modernes. C’est sous le titre Apart que le binôme construit cet EP étonnant car très différent selon les morceaux. Johansson ouvre joliment la chose avec Inguana Bird, une sorte de chansonnette aux tons lumineux et estivaux. Mais pour l’actrice parfois héroïne de blockbusters, il est nécessaire d’augmenter l’intensité du beat. Sous ses allures rétro, Bad Dreams sied parfaitement aux deux personnages qui nous livrent ici une dose de pop bien entrainante. Puis ils calment rapidement cette fougue sur Moovies avec une touche de sensualité, un chant langoureux que Pete Yorn instaure en murmurant au micro. Johansson apporte une allure sexy aux refrains dans une inspiration très eighties et les distorsions des guitares inspirent une danse lente et voluptueuse. Le réel revient au galop avec un son plus brut et folk de la guitare du chanteur sur Cigarillo. On ne perd tout de même pas ce beat assumé et le titre aurait plutôt bien fonctionné comme un tube de l’été… mais de l’été 2000. Pour clôturer, ils reprennent Tomorrow que Yorn avait sorti sur l’album Arranging Time en y ajoutant cette sonorité pop propre à l’EP et à sa complicité avec Johansson. © Clara Bismuth/Qobuz

 

  • Agnès Obel – Late Night Tales – Alternatif et Indé – CDA – Qobuz : Le principe de Late Night Tales est connu : un musicien nous invite à plonger dans sa discothèque. Le résultat est une compilation souvent délicieuse et éclectique et parfois assez inattendue. Il n’est donc pas nécessaire d’être fan hardcore de la musique du compilateur en question pour goûter à sa sélection… Après MGMT, les Flaming Lips, Metronomy, Groove Armada, Cinematic Orchestra, Four Tet, Belle & Sebastian, Jamiroquai, les Arctic Monkeys et quelques dizaines d’autres, place à Agnes Obel ! Comme souvent avec les précédents volumes de la série, la Danoise s’amuse à jouer avec les contre-pieds et les enchaînements étonnants.On croisera sur son mix quelques pontes de l’easy listening et de la pop lounge cinq étoiles comme Henry Mancini ou Lee Hazlewood, mais aussi la géniale et trop peu connue musicienne et poétesse grecque Léna Plátonos, les Brésiliennes du Quarteto em Cy accompagnées par Tamba Trio pour une pépite vocale de bossa assez irrésistible ou encore le superbe I Go to Sleep que Ray Davies n’enregistrera pas avec ses Kinks mais qui fut popularisé en 1981 par son ex-dulcinée Chrissie Hynde avec les Pretenders. Agnes Obel place aussi un mouvement du très cinématographique Quintet pour piano d’Alfred Schnittke, un titre des maîtres du krautrock Can, un live habité de 1964 de Nina Simone mais aussi une chanson de Sibylle Baier, obscure prêtresse folk allemande oubliée du début des seventies. Enfin, Obel n’oublie pas d’immiscer çà et là quelques titres à elle, rares ou inédits. On sort de ce Late Night Tales assez enchanté. Avec l’impression d’avoir été convié à un long rêve qui permet de cerner un peu plus l’ampleur de l’univers mystérieux de la pianiste danoise… © Marc Zisman/Qobuz

 

  • Roger Daltrey – As Long As I Have You – Rock – 24 bits 96kHz – Qobuz : Il fut un temps pas si lointain, ces deux hommes ne passaient pas leur vacances ensemble et, sortis de leurs « obligations » au sein des Who, encore moins des journées en studio sur le projet de l’un l’autre. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et on ne sera pas surpris en 2018 de voir Roger Daltrey accompagné par Pete Townshend sur son neuvième album solo. La dernière fois qu’il avait daigné donner un coup de main, c’était pour McVicar en 1980. Par la suite, non seulement il n’avait pas participé à Under A Raging Moon, chanson sur l’album du même nom inspirée par le regretté Keith Moon, mais il avait même interdit à John Entwistle d’y jouer de la basse sous peine de représailles. Mais peut-être que ce dernier a pris la mouche en écoutant le réjouissant Going Back Home enregistré en 2014 par le chanteur en compagnie de Wilco Johnson. Précisons que, passé le succès de ses deux premiers albums qui avaient même fait craindre pour l’avenir des Who au milieu des années 70, Daltrey est loin de s’être impliqué avec autant de sérieux et d’inspiration dans sa carrière solo que Townshend dans la sienne. Son incapacité avouée à composer lui a fait faire des choix souvent surprenants et plus d’une fois désolants. Et on ne fait pas référence à sa reprise, plutôt honorable, du Cargo d’Axel Bauer. Ici, il a fait des efforts d’écriture et ses Certified Rose et Always Heading Home montrent qu’il possède une rare maîtrise de l’idiome soul. Même avec Townshend en renfort, As Long As I Have You ne ressemble guère à un album des Who déguisé, comme presque tout ce qu’a enregistré Daltrey en dehors du groupe, à l’exception de ce How Far de Stephen Stills. Même un titre plutôt costaud comme You Haven’t Done Nothing, hit de Stevie Wonder en 1974, n’aurait pas sa place sur Quadrophenia, Who’s Next ou même Endless Wire… Et qui se plaindra de son goût prononcé pour les ballades suaves à l’écoute de son interprétation toute en retenue du Into My Arms de Nick Cave ? Cet album qui mise plus sur le savoir faire que l’inventivité ne risque pas d’éclipser le cinquantenaire des Who, mais il ne lui fera pas honte non plus. © Jean-Pierre Sabouret/Qobuz

 

  • Enemy – Enemy – Jazz – 24 bits 44.1kHz – Qobuz : Crochet du droit, direct du gauche et uppercut au menton ! Le premier album d’Enemy s’appréhende aussi radicalement. Derrière ce nom se cache un jeune trio composé du pianiste Kit Downes, du bassiste Frans Petter Eldh et du batteur James Maddren. Trois jeunes acteurs de la scène jazz internationale ayant déjà fait leurs preuves en solo ou aux côtés d’autres pointures. L’union de leur force est avant tout l’envie de laisser libre cours à leurs pulsions créatives et à leur gloutonnerie de liberté. Produit par Eldh lui-même, leur disque, très physique, est un tsunami de jazz contemporain. Une tempête polyrythmique qui ravira les fans de ces power trios à la The Bad Plus… Avec un jeu brassant des influences allant de Keith Jarrett à Oscar Peterson, Kit Downes dessine des improvisations multicolores assez éblouissantes. Mais la force du piano du Britannique est évidemment de rester collé à la rythmique d’Eldh et de Maddren qui fait office du cœur de cette centrale nucléaire jazz. Mais Enemy n’est pas exclusivement synonyme de puissance et de course-poursuite. Car lorsque le trio aborde des ballades, il dégage également une force narrative toute aussi captivante. A l’arrivée, un Enemy bien plus amical qu’il n’y paraît… © Marc Zisman/Qobuz

 

  • Marilyn Manson – The Pale Emperor – Rock – 24 bits 44.1kHz -Qobuz : Manson change de cap. A presque cinquante ans, le chanteur redoutable met de côté les cris et la brutalité musicale pour des titres parfois étrangement groovy. Mais que les fans de la première heure ne s’inquiètent pas, il reste au moins Deep Six, un métal un peu lugubre, et Slaves Only Dream To Be King, un rock lourd et menaçant. Co-écrit avec Tyler Bates, The Pale Emperor prend des airs cinématographiques et laisse une place à la mélodie, « comme si Tyler avait imaginé la musique pour qu’elle mette en valeur ma voix », précise Marilyn Manson. Un changement surprenant mais bien audible, pour une raison que Manson dévoile simplement : « J’ai découvert le blues ». On trouvera en plus sur cette version deluxe 3 titres inédits, Day 3, Fated, Faithful, Fatalet Fall Of The House Of Death, joués sur une guitare folk pour finir dans une rare accalmie. © LR/Qobuz

 

  • Jenna Mammina – Close Your Eyes – Jazz – DSD256 – Blue Coast Records : These are the first tracks from some of Jenna’s now classic early albums that have been remixed for high resolution audio from the original analog tapes and DSD sessions. Slated to be part of a « Producer’s Choice » series on Blue Coast Records, both « Dirty Work » (a Steely Dan cover) and « Lotus Blossom » sound as fresh today as when they first came out more than 10 years ago.Originally produced by Cookie Marenco, the musicianship on these recordings combine with Jenna’s intimate vocal sound to create a spacious groove. With Matt Rollings on B-3 organ, Paul McCandless on soprano sax, André Bush on Guitar, James Genus on bass and John Mader on drums, Jenna’s vocals and multiple harmonies will remind some of Joni Mitchell’s work on Court and Spark. On « Lotus Blossom » the rhythm section is joined by Rob Burger on accordion opening a new sonic spectrum.Remixed by Cookie Marenco for Blue Coast Records from 2″ analog tape and DSD sessions to DSD 256, we hope you enjoy these wonderful pieces!

 

  • Various Artist – Blue Coast Collection 3 – Various – DSD256 – Blue Coast Records : Finally a new collection of Songs We Love recorded in ESE without headphones or overdubs and featuring some of our favorite Blue Coast artists:
    Meghan Andrews: Guitar and Voice
    Tony Furtado: Guitar
    Jenna Mammina: Voice
    Rolf Sturm: Guitar
    Melissa Reese: Voice
    Chris Kee: Bass
    Keith Greeninger: Voice
    Chris Lynch: Violin
    Fiona Joy: Piano
    Derek Jones: Bass
    John R. Burr: Piano
    Jenner Fox: Guitar and Voice
    Garett Brennan: Guitar and Voice
    Jon Neufeld: Guitar
    Alex de Grassi: Sympitar

 

 

 

 

 

 

 

  • David Elias – Acoustic Trio DSD Sessions – Folk – DSD64 – davidelias.com : Record direct to DSD on Sonoma, uninterrupted single studio session (4 hrs). No edits, no overdubs, no effects or compression of any kind. Pure acoustic. Pure DSD.This recording was mixed by David Elias on the Sonoma DSD workstation using the proprietary Sony DSD Mixer card. Similar to « The Window » and « Crossing » these native DSD recordings have never left the DSD format or domain and been converted to anything else.  They only become analog when they get played by your system!A best-seller on NativeDSD.com and other hi-res audiophile favorite go-to’s.

 

 

 

  • David Elias – MQA Sampler – Folk – CDA 16/44.1 au DXD 24/352.8kHz – davidelias.com : Songs are from these albums: « Illegal Copy #2 », « Live in San Gregorio », « Rare To Go », « Slipper DSD Sessions », « Crossing », « The Window ». and an unreleased track « 40 Days – Summer skies ».Songs are MQA encoded as FLAC at varying bit rates (16/44.1, 24/44.1, 24/48). They can be played with sonic improvements on any CD or media player. Hi-res tracks will also be unfolded to their full resolution using an MQA compatible USB DAC.Other benefits of MQA are corrections of time smearing (aka temporal blurring) common to PCM recordings, providing a much more focused audio image on playback with less of the harsh glare edgy sound typically found in this media format and most CDs published to date.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié à l’Oppo 205 : https://www.homecinema-fr.com/forum/lecteurs-uhd-blu-ray/ubd-oppo-digital-udp-205-ultrahd-bluray-player-t30077666.html

 

 

 

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