Test HCFR : Anthem MRX 740, intégré 11.2 canaux doté de 7 amplis

Test HCFR : Anthem MRX 740, intégré 11.2 canaux doté de 7 amplis

Présentation par Cyrille_ektor

 

C’est avec un certain plaisir que l’Association des Membres HCFR est fière d’accueillir, pour un nouveau test, l’intégré home-cinema de milieu de gamme ANTHEM MRX 740 aimablement prêté pour par le distributeur HAMYSOUND.

Le nouveau venu de quatrième génération MRX vient succéder au modèle MRX 720 qui était positionné à 3299 € en 2016, ANTHEM n’ayant pas pour habitude de renouveler ses produits tous les ans comme d’autres marques.

Je ne suis pas en terrain complètement inconnu, car j’ai personnellement possédé un vénérable MRX 300 déjà pourvu du système de calibration ARC fonctionnant avec un microphone de qualité inédite à l’époque.

Pour cette génération, nous sommes passés de la dénomination 720 à 740, les changements seraient-ils si importants que cela pour justifier de passer une génération ?

C’est ce que nous allons bien voir.

 

 

Déscriptif

Lien vidéo HCFR – unboxing :
https://www.homecinema-fr.com/video-hcfr-anthem-mrx740-unboxing/

L’appareil est d’une taille plutôt standard avec 43,18 cm de largeur et seulement 38,2 cm de profondeur.

Même si ce n’est pas recommandé, son installation dans une majorité de meubles pourra être envisagée car il dispose de deux ventilateurs pour son refroidissement.

Il pèse un poids respectueux de 15,1 kg, déséquilibré par le gros transformateur positionné à l’avant gauche.

Le capot supérieur est en métal fin mais assez rigide.

 

Façade avant

L’amplificateur mesure une hauteur de 16,6 cm pieds compris.

En terme de design, c’est une révolution : adieu la façade vieillotte.

Place à la modernité avec un gros potentiomètre de volume – décidément, c’est la mode – seulement 6 boutons, une prise jack 6,35 mm pour casque et un afficheur moderne en couleurs sur la partie gauche.

Le bouton d’allumage/extinction est éclairé en bleu (forte luminosité fixe).

Cette façade n’est pas sans rappeler celle d’un concurrent bien plus haut de gamme, j’ai nommé le JBL Synthesis.

La petite déception vient de l’écran qui n’occupe pas toute la partie gauche comme on pourrait le présumer appareil éteint mais on ne va pas se plaindre de ce coup de neuf !

 

L’arrière

On reconnaît la connectique classique typée ANTHEM avec plaque métallique noir et blanc.

On retrouve 7 borniers de qualité standard avec possibilité de réassignation, les sorties PRE-OUT 11.2, zone2 et line, 5 entrées analogiques stéréo, 3 entrées optiques, 2 coaxiales et une sortie optique devenue rare (si l’on voulait sortir sur un DAC externe de meilleure qualité par exemple).

Notons la présence d’un petit ventilateur, une entrée RJ45, deux antennes, un plot de masse, une entrée IR (pour piloter l’appareil en déporté), un trigger et un port série RS-232 pour la maintenance.

La prise d’alimentation est bipolaire, il s’agit donc d’un appareil de classe 2 (double isolation). Les perturbations transiteront par les masses des appareils qui y seront connectés.

La carte HDMI, toujours au format 2.0b mais qui serait upgradable en 2.1 (quand les puces débugguées seront disponibles…), dispose de 7 entrées et 3 sorties compatibles eARC (retour du son par le câble HDMI quand une source est branchée directement au téléviseur), HDR, Dolby vision et Imax Enhanced.

J’ai remarqué que toutes les cartes sont solidement fixées au châssis par un nombre conséquent de vis.

On ne risque pas d’arracher une RCA en débranchant le câble, c’est un très bon point.

La sortie ligne Zone 2 dispose d’un réglage du volume, à contrario de la sortie ligne qui est fixe.

Il n’y a pas de sortie ligne dédiée aux platines vinyles avec cellules MC (Moving-Coil), il faudra utiliser un préamplificateur phono dédié (RIAA), sinon le gain sera trop faible.

 

L’amplification

 Lien Vidéo HCFR – intérieur :
https://www.homecinema-fr.com/video-hcfr-anthem-mrx740-linterieur/

Nous sommes face à une classique amplification de classe A/B développant 140W sous 8 ohms, deux canaux alimentés (SNR 91 dB).

Logiquement, la puissance disponible par canal baissera en fonction du nombre d’enceintes connectées (l’ancêtre MRX700 avait été mesuré à 86,3W à 0,1% de distorsion, 5 canaux sollicités en même temps). Il y a de quoi voir venir.

 

 

L’amplificateur dispose de deux gros réservoirs d’énergie, des condensateurs électrolytiques hautes performances de marque reconnue, vraisemblablement des ELNA.

 

 

D’autres condensateurs qualitatifs se trouvent disposés sur les cartes secondaires.

 

 

Les deux canaux restants pour les ambiances seraient en classe D avec une puissance de 60W par canal (SNR 86 dB).

Ce type d’amplification fait appel à une alimentation à découpage et des condensateurs plus basiques de marque Sus’con. On voit ici un emplacement vide qui est utilisé sur le MRX1140 qui dispose de 4 canaux d’amplification supplémentaires

 

 

Le poumon est un gros transformateur type EI qui est éloigné des cartes sensibles pour éviter des rayonnements néfastes.

 

 

Cet intégré ne dispose que de 7 canaux d’amplification, c’est un peu juste pour une immersion totale dans un environnement musical typé 3D.

Heureusement, il se montre capable de gérer jusque 11 canaux, plus deux subwoofers, en utilisant des blocs de puissance externes.

La marque propose des blocs externes MCA qui bénéficient désormais de la même esthétique et qui se marieront parfaitement. Mais ils ne sont pas donnés…

Les speakers Back peuvent servir à alimenter une seconde zone d’écoute si la fonction « zone 2 on demand » est activée.

L’amplificateur dispose de blocs de puissance modulaires. Cette fonction appelée « Amp matricing » permet de réattribuer les canaux stéréo à d’autres enceintes.

Par exemple, on peut utiliser 4 canaux pour biamplifier les principales. Si l’on dispose d’un bloc d’amplification pour les principales, on peut réattribuer les sorties speakers correspondantes à des enceintes hautes, une zone 2… Cette modularité est appréciable.

Probablement au regard de l’impédance de certaines enceintes qui peut descendre assez bas, il est à remarquer que le ventilateur de 8 cm se met en route assez souvent et son fonctionnement est assez curieux : il tourne parfois sans aucun son (pas d’asservissement).

Ce phénomène peut occasionner un dérangement dans les scènes calmes.

Il faudra veiller à libérer de l’espace autour de l’intégré et/ou faire appel à des solutions externes de ventilation qui s’avéreront peut-être plus silencieuses (AC Infinity Aircom par exemple).

En contrepartie, j’ai relevé des températures très basses de l’ordre de 35° et 42° au point le plus chaud qui est le processeur sur la carte gérant les liaisons sans fil.

Vue des ventilateurs :

 

La carte HDMI

En 2021, elle est encore dotée de connecteurs HDMI 2.0b d’un débit de 18,2 Gbps (7 entrées et deux sorties avec compatibilité eARC).

Les flux HDR, Dolby Vision et HLG sont acceptés.

De ce que j’ai constaté, il s’agit d’une carte non intrusive sur les signaux audio et vidéo (fonctionnement en passthrough) avec possibilité de désactiver complètement l’OSD (certes réduit à sa plus simple expression, pas de menus graphiques complexes en overlay).

L’appareil est annoncé comme pouvant évoluer vers la norme HDMI 2.1 mais rien ne fuite pour le moment à ce sujet (aucun délai ni tarif). Il faudra vraisemblablement ramener son amplificateur chez son revendeur pour procéder au changement de carte, le temps voulu.

Les gamers pourront toujours brancher la console directement à la télévision qui se chargera de faire remonter le flux audio même haute définition par une entrée HDMI.

Vu le retard pris par la gamme en raison de problèmes d’approvisionnement de composants électroniques (AKM, je gage), il est dommage de ne pas avoir saisi l’occasion pour sortir directement des appareils compatibles avec la dernière norme vidéo.

J’ai rencontré une absence de signal (écran noir) avec un câble HDMI pourtant réputé donc la carte est sensible à la qualité des câbles.

 

 

Cet intégré pollue-t-il le secteur et les autres électroniques ?

Voici la partie filtrage à l’arrivée du courant secteur :

 

 

La différence n’est pas très significative. L’intégré est bien filtré et ne viendra pas perturber les autres appareils.

MRX740 non branché :

MRX740 branché :

 

 

Dans quel sens dois-je brancher ma prise secteur murale ?

Le MRX740 de test a un courant de fuite inférieur en inversion de phase.

En phase :

Inversion de phase :

 

 

Le manuel en français

Voici le lien de téléchargement :
http://manuals.anthemav.com/mrx-avm/en

 

Mise à jour du firmware

S’il est correctement relié à internet (ici en RJ45 mais liaison sans fil possible), l’appareil propose automatiquement de faire la mise à jour (curieusement, même quand j’avais bloqué la mise à jour automatique).

Pour le test, nous avons débuté avec la version 00.54 (1.100.113) du 04/02/2021 pour passer à la version 00.56 (1.100.116) du 30/04/2021.

Voici les améliorations apportées :

  • Firmware Change Log – Release: 00.56
  • Network Module Version: 1.100.116
  • *Requires ARC 1.5.4 or later
  • Fixed Center Channel Dropout
  • Fixed Rear Atmos Height Position Playback
  • Added MRX 540 Height Position Pre-out Assignment
  • Minor Bugs and Improvements

 

La télécommande

Bien que nombre de fonctions se retrouvent sur la tablette ou smartphone ou PC, on apprécie toujours d’avoir une télécommande entre les mains.

Sa préhension est agréable avec un plastique granuleux, elle ne glissera pas des mains. Légère et bien dimensionnée, l’appui sur les boutons est silencieux et donne une impression de qualité.

On retrouve les principales fonctions assez rapidement d’autant plus qu’elle est rétroéclairée, ce qui s’avère indispensable.

La partie haute permet de régler le niveau de chaque canal, les basses, aiguës et le niveau du caisson de basses en plus de la luminosité de l’écran de façade.

La partie basse est réservée à la gestion de la zone 2.

J’aurais aimé une touche permettant de basculer rapidement entre les profils de calibration plutôt que de devoir utiliser l’interface Web.

Le changement de volume sonore pourrait être plus nerveux : il faut appuyer assez longtemps sur la touche volume pour accélérer la fonction.

 

 

Les menus

Une vidéo vaudra mieux qu’un long discours…

Lien Vidéo HCFR – menus :
https://www.homecinema-fr.com/video-hcfr-anthem-mrx740-menus/

 

 

Le système de calibration ARC Genesis

Lien Vidéo HCFR – calibration :
https://www.homecinema-fr.com/video-hcfr-anthem-mrx740-calibration/

Logiciel à télécharger sur PC ou MAC :
https://www.anthemav.com/products-current/type=av-receiver/model=mrx-740/page=reviews

Très tôt, ANTHEM avait proposé ce type de système de calibration sur ses amplificateurs mais a tardé à proposer un peu de renouveau.

C’est chose faite avec ARC Genesis dont peuvent profiter d’autres appareils même plus anciens (mon PARADIGM SUB1 par exemple).

La calibration audio nécessite un PC ou un MAC et l’utilisation du logiciel ARC Genesis, ici en version 1.5.4 et l’utilisation d’un microphone de qualité (fourni) à relier en USB à l’ordinateur qui dispose d’une puissance de calcul considérable comparativement à l’amplificateur seul.

Un trépied se trouve également dans le carton de l’amplificateur. Il sera assez grand s’il est posé sur le fauteuil.

Le microphone a fait un bond qualitatif : il dispose désormais de deux capsules et doit être positionné autocollant pointé vers l’avant de la scène sonore.

Le logiciel est devenu très complet même si l’on ne peut toujours pas réaliser de courbes cibles totalement personnalisées (avec ajout de points de correction).

La calibration peut s’opérer jusque 20.000 Hz (nouveauté).

Auparavant, ANTHEM recommandait de ne pas dépasser 5000 Hz, le microphone devenant directif au-delà. Personnellement, je n’ai pas rencontré de soucis particuliers à aller au maximum des possibilités.

Préalablement, il faudra mesurer les distances entre l’auditeur et chaque enceinte.

ARC n’est pas capable de les calculer, ce qui est assez étrange par rapport aux autres systèmes de calibration même basiques.

Enfin soit, on sort le mètre laser et on rentre manuellement les valeurs dans le menu par les réglages situés sur la façade de l’appareil, au moins ce sera très précis (à 5 cm près).

La calibration nécessite au moins 5 points de mesure espacés de 60 à 90 cm (9 points au maximum).

Dans tous les cas, le microphone ne devra pas être positionné trop près d’un mur ou d’une surface réfléchissante.

Pour la méthode (personnelle), j’ai placé le microphone vers le haut, autocollant vers la scène frontale à hauteur des oreilles pour les trois premières mesures, sur le même plan.

Pour les deux autres mesures situées derrière l’auditeur, j’ai surélevé le microphone d’une trentaine de cm.

Comme auparavant, ANTHEM conseille une disposition des 5 points de mesures en X avec la position principale à hauteur d’oreilles, les deux latéraux plus bas et les deux derrière plus haut que les oreilles afin de donner un maximum de données au système de calibration qui devrait mieux « comprendre » la pièce.

https://www.anthemarc.com/arc-mobile/users-guide.php#microphone-positioning

Si vous rencontrez des difficultés avec des niveaux réglés par ARC à +12db (le maximum), je vous conseille d’élargir un peu la zone de mesures ou de repositionner le microphone différemment.

Si vous utilisez des amplificateurs externes disposant d’un réglage de gain, il faudra l’ajuster.

N’hésitez pas à faire plusieurs calibrations, c’est assez rapide car les porteuses s’enchaînent sans délai et vous disposez de 4 profils, ce qui est confortable.

Attention à vos oreilles, le bruit rose lors de la calibration est balancé dans les enceintes à très fort volume sonore !

Ces 4 mémoires vous permettront de faire face à diverses situations où la configuration de la pièce peut évoluer.

Exemples :
profil 1 en journée pour les écoutes musicales en 2.2
profil 2 en soirée où l’on tire les rideaux, descend l’écran motorisé, ferme des portes… et l’on passe à une configuration home-cinéma 7.2.4.

ARC propose des filtres automatiques (calcul des crossovers, des pentes, phases…) mais vous pouvez les régler manuellement et passer d’un profil à un autre assez rapidement.

Il est possible de modifier les valeurs de gain de la pièce, les niveaux généraux, le type de pente des filtres…mais vous ne pourrez pas réaliser une courbe personnalisée à l’instar de certains systèmes de calibration concurrents comme Dirac Live ou Audyssey (ajout de points de correction).

Le crossover peut être réglé de 40 à 200 Hz par incréments de 10 Hz. C’est à dire que les fréquences sous le seuil fixé sont envoyées au(x) caisson(s) de basses avec une pente (coupure) plus ou moins raide.

La pente sélectionnée par ARC en automatique est très douce, ce qui permet de recouvrir certaines fréquences et de parfaire la transition enceintes/caisson(s).

Pour contrer efficacement et plus radicalement les nœuds d’une pièce, il faudrait pouvoir faire de l’anti-signal (analyser en temps réel les défauts et procéder à des inversions de phase sur les fréquences problématiques) ou réaliser des bass traps appropriés.

En tout cas, n’hésitez pas à tester plusieurs réglages.

 

Après calibration (7.2.4), j’ai remarqué que la scène sonore était plutôt portée vers l’avant.

Vérification faite au sonomètre, tous les niveaux sont proches de 80 dB (bruit rose joué par l’amplificateur), sauf les caissons pour lesquels je mesure 75 dB. Et effectivement, je remarque que la scène latérale et arrière est un peu en retrait (1 à 1.5 dB), ce qui se corrige aisément dans le menu.

Je suis assez étonné de ce niveau de 80 dB car il est d’usage de régler les enceintes à 75 dB et les deux caissons de basses pour un niveau de 71 dB (67 dB pour 4 caissons).

A noter que les deux sorties subwoofer sont unifiées donc les subwoofers ne sont pas gérés individuellement : ils ne feront qu’un.

Il faudra passer au MRX1140 pour une gestion indépendante des deux caissons (niveau, phase, polarité, calibration individuelle).

Idéalement, il faudrait accorder au mieux les deux caissons avant calibration avec un logiciel tiers type «REW ».

https://www.homecinema-fr.com/forum/acoustique-correction-active-et-logiciels-de-mesure/rew-5-20-l-alignement-du-sub-pour-les-nuls-t30105508.html

J’apprécie particulièrement cette application car je n’ai jamais rencontré de plantages, son utilisation est très « smooth ». Le transfert des calibrations est ultra rapide.

 

 

Les mesures REW (Room Eq Wizard)

Correction ARC jusque 20000hz enceintes frontales seules

 

 

Représentation en vaguelettes jusque 200hz, sans correction

 

 

Avec correction, on voit que l’ARC ne se débrouille pas si mal

On voit bien la problématique de la pièce entre 65 et 85 Hz et vers 130 Hz.

Il faudrait qu’une SUB puisse faire du contre signal pour corriger ces problématiques.

 

 

Voici la correction ARC jusque 20.000 Hz en 2.2

 

 

Correction des caissons de basses, au niveau fréquentiel, les résultats ne font pas rêver et pourtant, ça marche ! Serait-ce l’embonpoint jusque 60 Hz ?

 

L’explication ne serait-elle pas plutôt du côté des ingénieurs ayant conçu l’ARC ?

Profitant des retours d’expérience des utilisateurs et des progrès technologiques en matière de puissance de calcul depuis un peu plus de 10 ans, les algorithmes ARC n’ont cessé de s’améliorer en intégrant des études psychoacoustiques (la façon dont l’oreille humaine perçoit les sons).

L’idée n’est pas de faire une belle courbe droite généralement perçue comme dénuée de basses et sans vie.

Les ingénieurs nous expliquent ne pas utiliser la méthode de correction fréquentielle classique (égalisation en phase mixte avec rotations de phase) car elle entraîne un délai de traitement audible.

L’oreille humaine est bien plus sensible aux retards temporels qu’à une bosse ou un creux qui peuvent être « gommés » par notre perception (s’il y a des défauts audibles, au bout d’un certain temps, le cerveau s’adapte).

Tout le secret réside donc dans l’utilisation de filtres de croisement à phase minimale parfaitement adaptés, ce qui rend l’écoute fluide, dynamique, sans traînage ni déphasage. Bien vu !

https://anthemarc.com/advanced-topics/the-science-of-arc.php

 

 

Les fonctionnalités connectées

L’appareil s’est modernisé avec la compatibilité Airplay, Airplay 2, Google Chromecast, Bluetooth. Spotify et Roon sont annoncés pour plus tard.

L’amplificateur connecté au réseau est reconnu par l’application Buble UPnP donc vous pourrez streamer directement TIDAL et Qobuz par exemple.

Malheureusement, aucune image n’apparaîtra à l’écran.

Les masters TIDAL sont lus en 44.1 kHz/16 bits.

Le son est de moins bonne qualité en castant avec google (resampling?).

Par contre, pas d’applet donc pour streamer les radios, ça va être compliqué car il n’y a pas de tuner.

 

 

Les décodages et les DSP

Pas de mode Pure Direct, pas de DSP à gogo, pas de DTS:X PRO mais ce n’est pas un mal tant que le décodage est bon !

Pas de compatibilité AURO3D.

DOLBY ATMOS peut être rendu en natif, DOLBY TrueHD (sans les hauteurs), all channels stéréo (aucun intérêt), DTS Neural :X (virtualisation d’un encodage objet à l’origine) ou DOLBY Surround (intérêt ?).

DTS-MA 7.1 est reproduit en natif, all channels stéréo (aucun intérêt), DTS Neural:X ou Dolby Surround (virtualisations)

La stéréo peut être restituée en mono (centrale + caissons), all channels stéréo, AnthemLogic cinéma (trop de basses) ou music (enn 4.0 avec 2FL et 2SB), DTS Neural:X (7.2.4 voix bien concentrées sur la centrale), DOLBY Surround (meilleur rendu).

Vous pourrez réduire la dynamique des pistes son multicanaux : OFF/NIGHT/MUSIC/MOVIE.

Le MRX740 est compatible IMAX Enhanced mais les sources sont encore maigres et les pistes sonores en VO.

Cette certification de certains Blu-ray UHD nous promet :

  • Des images 4K HDR plus claires et plus lumineuses
  • Un son tridimensionnel immersif et palpitant au format DTS
  • Des images plus grandes, sans bandes noires au-dessus et en-dessous
  • Des contenus de qualité remastérisés numériquement selon les critères d’exigence IMAX.

On dispose de quelques réglages supplémentaires notamment sur la centrale.

Espérons que ce nouveau traitement audio et vidéo IMAX Enhanced ne tombe pas rapidement aux oubliettes…

Les contenus IMAX ENHANCED aujourd’hui disponibles :
https://www.nextgenhometheater.com/imax-enhanced-uhd-blu-ray-movies/

 

 

La garantie

Contrairement aux USA et au Canada qui disposent d’une prise en charge de 3 années, la durée de la garantie est de 2 ans seulement en France, le minimum imposé par la loi.

 

 

Cyrille_ektor
HCFR – Juin 2021

 

– lien vers le sujet HCFR dédié à l’intégré anthem mrx740 : https://www.homecinema-fr.com/forum/son-audio-amplificateurs-integres-homecinema/anthem-2021-mrx-540-740-1140-t30109391.html

 

 

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