Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 04/2019
Halloween (2018) (UBD)
• Provenance : France
• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – 2K DI
• Luminance HDR : De 0.005 à 1000 nits
• Bande-son : Anglais DTS:X (core DTS-HD MA 7.1), Français DTS 5.1
• Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Qualité vidéo :
Même si cela ne se voit pas vraiment (un grain harmonieux ajouté en post-prod), ce 11e Halloween est le premier film de la franchise a ne pas avoir été filmé sur pellicule. Une fois cette petite « déception » avalée, il faut avouer que les images délivrées par ce transfert UHD HDR sont très belles (la photographie à l’ancienne -orangée- de Michael Simmonds n’y étant certainement pas étranger) avec une définition pointue, un piqué un peu plus tranchant qu’en HD même dans la pénombre (cf. les détails dans les recoins les plus sombres), des couleurs plus naturelles (la carnation des visages, les citrouilles), des contrastes plus adaptés aux événements nocturnes (la lisibilité des scènes de nuit s’en trouve grandie) et des sources lumineuses plus éclatantes (l’éclairage aux bougies des Jack-o’-lantern, les gyrophares des véhicules de Police, les projecteurs de la maison de Laurie Strode).
Qualité audio :
Étonnamment sobre et donc plutôt éloigné des effets gratuits et autres dynamique « à sursaut » des films d’horreur modernes, ce mixage DTS:X (à la scène aérienne discrète) qui met en avant les dialogues et la partition emblématique de la saga, joue plutôt avec les silences « sous tension » tout en distillant de nombreuses ambiances sonores (les gens dans la rue, les grillons) et quelques gimmicks bien sentis (le son des lames et les respirations). Et si le résultat manque un peu d’énergie et de basses (notamment lors des coups de feu), la pression est quant à elle particulièrement présente. Enregistrée à un niveau plus élevé, la VF est quand-même plus resserrée.
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