18s a écrit:Sonetto V G2….Un ami vient de me prêter cette paire d’enceinte, quelle déception !
L’esthétique est chez Sonus Faber plutôt réussie et très soignée, les contours des hauts parleurs en baguette cuivrée font un peu bling bling, ou plaira selon les goûts par contre sur le contour du Mid-Aigu se détache un onglet « Sonus Faber – Made in Italy », comme sur la poche de nos jean’s Lewis, dommage çà casse la fluidité de cette forme en goutte d’eau, quant au socle en béton sur lequel résonne l’évent c’est juste affreux, encore une fois ça casse l’élégance de cette enceinte.
Coté son, je n’ai pas été surpris, au dernier salon de Paris, Sonus et Mac Intoch avaient sorti la grosse artillerie, et malgré cela j’avais trouvé le son fade, ma réflexion fut « tout cette débauche pour ça ! » plus 1M€…..
Mon ressenti sur cette Sonetto V G2, testé sur deux amplis de studio différents (Alim généreuse, silencieux, 150 watts..) qui ne fléchissent pas sur de faibles impédances, (je suis en actif sur mon système habituellement), je sors d’un PC avec carte son, les albums sont ripés en Wav 16/44,1 qualité CD, tous types de musiques Blues, Rock, Jazz, Classique et quelques CD test issus de feu Prestige Audio Vidéo et autres.
Pour éviter toute coloration, la carte son arrive directement sur l’ampli de puissance sans aucune correction, via Foobar, ou lecteur CD.
Le grave est restitué par deux 16 cm/6 pouces, ça descend bas, même très bas, trop présent, redondant et envahissant, çà éteint totalement le haut grave, bas médium, ne vous attendez pas à avoir un minimum de « Kick », ou d’impact.
Je cherche encore à entendre la fondamentale de la caisse claire de la batterie, et son harmonique dans le haut médium…
L’accord est-il trop bas ? Je pencherai pour cela car l’élongation des hauts parleurs est bien sollicitée comme mal amorti.
Le médium, comme souvent cité chez Sonus c’est doux, plus que doux, je dirais éteint, pas de relief, pas de texture sur les voix, j’aime écouter les harmoniques jouée par Victor Wooten sur le morceau « Vision », ou Kinga Głyk sur « Tears In Heaven », là sur les Sonetto aucun frisson, aucune sensation. On ne peut pas dire que la partie médium aigu soit en avant, c’est certain vous ne serez pas fatigué même en écoutant de la musique toute la journée.
L’aigu, du même acabi, aucun piqué, où sont les attaques de cordes des guitares d’Al di Méola ou Paco, je cherche encore……
En conclusion, je trouve cette enceinte déséquilibrée, un manque de niveau et clarté dans le médium-aigu et un grave (lourd) trop présent, objectivement il y a longtemps que je n’avais pas écouté une enceinte aussi peu musicale.
Si vous envisagez d’acquérir ce modèle ne vous fiez pas aux avis souvent dithyrambiques parce que « Sonus Faber », déplacez-vous quitte à faire de la route, avec vos CD ou fichiers Hi-Res, ce n’est que mon avis…..
Musicalement.
PS: L'évent (Diam :100mm - Prof : ?) d'accord du grave est sous l'enceinte, l'espace avec la plaque d'assise est de 25mm, ce qui permet d'insérer discrètement une plaque de mousse afin d'amortir le flux d'air et modifier à la marge l'accord de l'évent, ce qui permet de ré-équilibrer le grave et d'obtenir de fait un médium moins pollué et plus défini.
C'est mieux, toutefois on ne peut pas qualifier cette enceinte comme expressive ou vivante, mais çà reste subjectif selon la perception de chacun.
Pour le grave sans doute que l'acoustique de ta pièce et l'emplacement des enceintes dans cette pièce ont joué pour l'équilibre. Et le fait de quasi boucher l'event a pu améliorer les choses.
Bon cela dit, je n'ai jamais été ébloui par ces enceintes Sonus Faber sauf pour la qualité d'assemblage et de vernis des coffrets de certains modèles très cosy avec cuir en façade : pas mon goût mais très beau travail. Pour le son, à part une bibliothèque déjà ancienne qui sonnait bien et ouvert, j'ai toujours trouvé ces enceintes idéales pour ne pas faire mal aux oreilles comme tu dis, mais délivrant un son d'un ennui distingué - en tout cas sur de la musique classique...
Quant aux associations dans les salons : ce ne sont que des aventures sans lendemain
