» 08 Oct 2004 8:32
Mon test du Sanyo PLVZ3
Branché sur un Pioneer DV868 (le Denon DVD3910 n’existait pas encore) en HDMi avec un câble Oehlbach. Ecran Dalite 2.20 m.
Pendant le calibrage, je m’aperçois que les bandes verticales dont on se plaint beaucoup sur les projecteurs LCD sont pratiquement absentes. Je n’en vois presque pas. Ceci étant, ces petites bêtes, on les découvre au bout d’un certain temps, et puis ensuite, on ne voit qu’elles. Le piqué d’image est bon, sans être extraordinaire. Les couleurs sont douces. Et bien entendu on ne voit pas d’effet de grille du tout.
La fille sur le pont.
C’est un film en noir et blanc que j’utilise pour juger de la qualité des zones sombres, pour voir les nuances de gris, et pour le fourmillement. Là, je ne vois aucun pavés noirs saturés, pas de gros pâtés, pas d’aplats désagréables, que des noirs, ou des gris. Un excellent point.
Dans la scène 2, dans un scène très sombre, on voit clairement les carreaux du manteau, les noirs, les gris, tout est doux et agréable à l’œil. L’impression générale est très bonne, le contraste est suffisant pour ne pas donner l’impression de tout noyer dans le gris foncé des LCD.
Gladiator En Superbit.
Pas de fourmillements sur les ciels, l’image est douce, les scènes très sombres avec le marchand d’esclave sont montrées avec tous leurs détails. On voit bien ici et là quelques saccades inévitables quels que soient les films, mais ces saccades ne sont pas horripilantes comme sur certaines machines. Le lecteur Pioneer est là pour beaucoup, bien entendu. Lorsque les esclaves traversent le marché aux tissus, la scène est bien agréable à voir, la douceur des couleurs, les nuances, les zones sombres, font une belle image bien équilibrée.Ca n’atteint pas la densité et la profondeur que j’ai pu constater sur un DLP haut de gamme, ce qui est logique, mais à aucun moment je n’ai trouvé l’image délavée, grise, triste, ou sale.
Mon impression générale concernant ce projecteur qui ne m’a pas été laissé assez de temps entre les mains, est qu’on est en présence d’une amélioration sérieuse du PLVZ2. Il m’aurait fallu passer beaucoup plus de temps avec lui pour traquer ses petits défauts. Car des petits défauts, on en trouve sur tous les projecteurs, mais avec du temps. Là, id devait partir en Allemagne pour la Photokina, et Mr Sanyo risquait de rater son avion. Il est vrai que j’ai passé près d’une heure à le calibrer, car en le sortant de la boîte l’image HDMi était tout bonnement affreuse.
Amélioration donc, car les noirs vont plus loin que sur les LCD de ce niveau de prix, et j’ai trouvé peu de scène dans lesquelles les noirs étaient bouchés. Amélioration car les bandes verticales qui font comme des traînées sales sur l’écran sont virtuellement absentes. Je veux dire par là qu’on en voit la trace légère à quelques endroits de l’écran, sur à peu près 20 cm de large et 40 cm de haut, mais de façon presque indistincte. Amélioration car Sanyo a fait de gros efforts pour se débarrasser des poussières : il y a un aspirateur intérieur, qu’on active avec un bouton, et des trous sous chaque matrice avec une poire de photographe pour les nettoyer. Amélioration dans le bruit du projecteur : en mode éco, le mode recommandé, on ne l’entend pas. Le déplacement de l’image est très souple, comme cela commence à devenir la tendance actuelle : on peut déplacer l’image à peu près d’un écran dans tous les sens.
Dans les mêmes prix et avec des caractéristiques voisines que le PLVZ3 sort dans quelques semaines le Panasonic PTAE700. Je vous recommande d’attendre et de les comparer. Le PLVZ3, pour moi, est une amélioration du PLVZ2, mais pas une révolution. Qu’en sera-t-il du PTAE700 ?