La notion de cycle par pixel est simple à comprendre :
Effectivement c'est élémentaire :
imagine par exemple une sinusoïde dont l'amplitude fait une période sur 100 pixels. Sur 1 pixel, elle développe donc un centième de cycle. Sa fréquence est donc de 0.01 cycle/pixel.
Cette sinusoïde s'écrit mathématiquement :
s[n]=sin(w n) avec n en pixel et w=2*pi*f et f = 0.01.
s[0] = sin(0) = 0
s[100] = sin(2 * pi * 0.01 * 100) = sin (2 * pi) = 0
on retrouve bien la période qui se développe sur 100 pixels.
En numérique, on montre que la fréquence la plus "rapide" spatialement est capable de développer une période sur 2 pixels. Dans ce cas f = 0.5 cycle/pixel. Visuellement ça correspond à une mire 1 pixel composée d'une alternance de lignes de 1 pixel de large (horizontales ou verticales).
Sans rentrer dans les détails de la transformée de Fourier bidimensionnelle, n'importe quelle image peut se décomposer comme une somme pondérée d'un nb fini de sinusoïdes de fréquences différentes qui s'étendent sur l'image dans des directions données. La plus basse fréquence développe 0 cycle sur la totalité de l'image (ie niveau constant) et la plus élevée 0.5 cycle/pixel. La réalité mathématique sous-jacente est très bien développée ici :
OUUFFF ...
Désolé Emmanuel mais moi je décroche bien là ...J'ai un peu honte de l'avouer mais c'est un fait
Je pense que ces savants calculs entre en jeu dans la transformation numérique de l'information analogique donnée par les photosites
Heureusement qu'il n'est pas nécessaire de comprendre parfaitement cela pour tirer partie de son matériel ...On aurait pas beaucoup de films je pense....