Modérateurs: Modération Forum Univers TV, Modération Forum Home-Cinéma, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités

La vitrine de la section IMAGE. Géré par le staff Image vous pourrez consulter ici les sujets les plus intéressants.

[Vidéoprojecteur] Sony HW-55ES

Message » 23 Juil 2014 14:44

Image

publié le 13 décembre 2013

INTRODUCTION

Comme chaque année, les nouveaux projecteurs Sony sont toujours très attendus. Cette nouvelle cuvée se compose de 3 modèles : les VPL-HW55ES, VPL-VW500ES et 1100ES, les deux derniers disposant d’une résolution 4K !
A noter que le Sony VPL-VW95ES n’est donc pas remplacé pour 2014. Nous allons donc commencer par tester le 55ES au tarif de 3199€ et disponible en noir ou blanc. Ce 55ES vient donc remplacer l’excellent 50ES dont nous disposons aussi pour ce test ; nous allons donc pouvoir quantifier l’évolution entre ces deux générations.

PRESENTATION

Le 55ES reprend le design que l’on connait bien puisque inauguré sur le HW10 il y a quelques années. Le projecteur dispose toujours du Reality Creation (Les couleurs et la texture du signal 1080p d’origine sont reproduites en restaurant les données manquantes perdues lors du transfert sur disque des contenus originaux, pour des images Full HD nettes et précises) et propose en nouveautés, mais en option, une liaison HDMI sans fil ainsi que des lunettes RF et non plus IR. A noter aussi que la durée de vie de la lampe augmente de 2000h pour passer à 5000h !
Le contraste à 120 000:1 (contre 100 000:1 sur le 50ES) en dynamique pour toujours 1700 lumens. La télécommande reste inchangée, cela tombe bien, c’est un modèle du genre.
Le lens-shift a pour amplitude 71% en vertical et/ou 25 en horizontal. L’objectif n’est par contre, toujours pas motorisé.

FICHE TECHNIQUE
Système d’affichage : Panneaux SXRD™ à taux de rafraîchissement élevé
Intensité lumineuse : 1 700 lm
Taux de contraste : 120 000:1 (contraste dynamique)
Panneaux d’affichage – Taille d’écran effective : 0,61″ x 3
Panneaux d’affichage – Pixels effectifs : Full HD (1 920 x 1 080) x 3 6 220 800 pixels
Objectif de projection – Zoom / Mise au point : Manuel (env. 1,6 x) / Manuel
Objectif – Déplacement du système optique : Manuel, vert. : +/-71 % / hor. : +/-25 %
Source lumineuse : Lampe à pression ultra-haute 200 W
Taille de l’écran : 40″ à 300″
Reality Creation : OUI (Full HD Reality Creation)
Fonction 3D : OUI
Emetteur 3D : Emetteur infrarouge intégré (compatible avec émetteur RF externe)
Lunettes 3D : TDG-PJ1 (type infrarouge : fourni) / TDG-BT500A (type RF : en option)
Calibrage manuel : Correction des couleurs HSV
Compatibilité HDMI® sans fil : IFU-WH1 (en option)
Advanced Iris 2 (Iris automatique) : Ver. 3
Modes d’image : 9 modes
Modes Gamma : 11 modes
Alignement des panneaux : OUI (Shift / Zone)
Entrée / Sortie – HDMI® (2 entrées) : RVB numérique / Y Pb / Cb Pr / Cr
Entrée / Sortie – Y Pb / Cb Pr / Cr : Entrée composante : type phono
Entrée / Sortie – ENTREE A : mini D-Sub 15 broches (RVB)
Entrée / Sortie – Télécommande : RS-232C, D-sub 9 broches (femelle)
Entrée / Sortie – ENTREE INFRAROUGE : Miniprise
Entrée / Sortie – Synchro. 3D : Emetteur infrarouge intégré ou via RJ-45 (émetteur infrarouge externe TMR-PJ2 ou émetteur RF en option)
Bruit acoustique : 21 dB
Alimentation : de 100 V à 240 V c. a., de 3 A à 1,3 A, 50/60 Hz
Consommation électrique : 300 W max.
Couleur du boîtier : noir
Dimensions extérieures standard : 407,4 (L) x 179,2 (H) x 463,9 (P) mm
Poids : Env. 9,6 kg

La configuration dans mon profil


JVC NX9 - Xtremscreen ABSOLUTE Perfect White 1.7 240cm - LG OLED G2 - Denon AVC-A110 - Enceintes avant Klipsch R-5800-W II - Enceintes arrière Klipsch RP-250S- VELODYNE DD15 - Zappiti 4K HDR - Synology DS3617xs
Avatar de l’utilisateur
1000K
Superviseur Forum Home-Cinema
Superviseur Forum Home-Cinema
 
Messages: 2370
Inscription Forum: 25 Oct 2008 14:46
Localisation: Région parisienne
  • offline

Message » 23 Juil 2014 14:57

CONDITION DE TEST

Salle traitée contre les réflexions lumineuses à l’aide de panneaux recouverts de tissu photo (murs latéraux et plafond).
Sonde : X-rite D3 Pro et X-rite i1D3
Logiciel : ChromaPure et ColorHCFR 3
Luxmètre : Voltcraft MS-1300
Ecran : Kimex Tensionné 2.20m de base, gain 1.1
Projecteur à 3.50mètre de l’écran.
Source : Oppo BD 103 & Sony PS3.


LA CALIBRATION

Pour calibrer le Sony 55ES, nous avons décidé de faire appel à un spécialiste en la matière : Alex (Kazuya). Nous tenons d’ailleurs à le remercier pour son implication, au-delà de sa grande technicité dans la calibration, son expérience et expertise du Home Cinéma en général sont rares. Merci à lui !
Nous sommes partis du mode référence, le plus proche des normes.
Par ailleurs, la calibration s’est avérée comme souvent avec ce constructeur, d’une facilité déconcertante. A noter que le CMS est pleinement opérationnel. Ainsi, nous obtenons une luminance, saturation et teinte proche de la perfection ! Idem pour le triangle CIE. Pour être parfait, nous aurions souhaités que l’éditeur de gamma soit intégré dans les menus du projecteur et non pas sur logiciel externe (fourni). Toutefois, les pré-réglages usines sont très bons.
Bravo Sony !
Et puisque nous sommes sur HCFR, nous avons aussi effectué des mesures avec ColorHCFR ! Les écarts sont plus que minimes entre les deux logiciels (heureusement !). Le relevé Chromapure s’est fait à 45 Heures, celui via ColorHCFR à 91 Heures. Notons donc la stabilité de la lampe, remarquable.
Nous avons mesuré à 91 Heures :
Iris complet, lampe bas : 237 lux soit 22fL 645 lumens à D65 mesuré à la sonde face à la toile.
Iris complet, lampe haut : 377 lux soit 35fL 1026 lumens à D65 mesuré à la sonde face à la toile.
Iris complet, lampe haut : 370 lux soit 34,4fL 1007 lumens à D65 mesuré au luxmètre face au projecteur.
Jugeant 22FL trop important à nos yeux, nous avons passé la luminosité à 16fL. Pour cela, l’iris a été positionné en position manuel. Le projecteur a donc une belle réserve de luminosité, talon d’Achille des lampes UHP.
Pour 16fl, le contraste natif monte à 6200:1 en mesurant avec la sonde i1D3 (donc face à l’écran)

- Projecteur en iris manuel à 16fL
Le diagramme CIE (Gammut) :
Image

Le Gamma (2.4 usine):
Image

On remarque un diagramme CIE quasi parfait et un Gamma proche de la référence !

Niveaux RVB :
Image

Température de couleur :
Image

Idem coté niveaux et température, on est proche de la perfection

- Projecteur iris auto limité :

Le Gamma (2.4 usine):
Image
L’iris auto limité n’est pas totalement transparent il dégrade la mesure du gamma

Niveaux RVB :
Image

Température de couleur :
Image

L’iris auto limité dégrade légèrement également la mesure des RVB et la température couleur


- Projecteur iris complet :

Le Gamma (2.4 usine):
Image

L’iris complet apporte également des dérives dans la mesure du gamma (grosse bosse à 80IRE)

Niveaux RVB :
Image

Température de couleur :
Image

Par contre, l’iris complet ne fait pas dériver les RVB ni la température couleur
- Point positif à noter, le passage du mode lampe basse à haute ne fait pas varier la calibration c’est assez rare pour être signalé.
- En 45h la lampe n’a presque pas bougé alors qu’elle n’a pas encore 100 heures.
- Les deux modes d’iris apportent plus de mal que de bien (sur les mesures) ; de plus il n’y a pas ou peu de différences à l’image lorsque l’iris est activé.

Compte tenu des résultats obtenus avec l’iris automatique nous avons décidé de faire nos essais avec l’iris en position fixe calibré à 16fL.

La configuration dans mon profil


JVC NX9 - Xtremscreen ABSOLUTE Perfect White 1.7 240cm - LG OLED G2 - Denon AVC-A110 - Enceintes avant Klipsch R-5800-W II - Enceintes arrière Klipsch RP-250S- VELODYNE DD15 - Zappiti 4K HDR - Synology DS3617xs
Avatar de l’utilisateur
1000K
Superviseur Forum Home-Cinema
Superviseur Forum Home-Cinema
 
Messages: 2370
Inscription Forum: 25 Oct 2008 14:46
Localisation: Région parisienne
  • offline

Message » 23 Juil 2014 15:01

BRUIT DE FONCTIONNEMENT

Le bruit du HW55 est tout simplement inaudible. C’est un véritable tour de force de Sony. C’est simple, c’est le projecteur le plus silencieux que nous avons vu passer.
Même en mode haut, il fait mieux que certain de ces concurrents en mode bas.

UNIFORMITE

A l’allumage, sur une mire à 100IRE et à 45h de lampe, le Sony présente du shading. Dans le coin inferieur droit, rose ; dans le coin supérieur gauche, vert. Au bout d’une dizaine de minutes, il s’estompe grandement sans pour autant disparaitre totalement.
A 91h il n’y a plus de shading même au démarrage.
Par contre, les convergences de notre exemplaire de test ne sont pas particulièrement bonnes.

Les convergences sont moyennes :
Image


Nous voyons le léger décallage du vert et du rouge :
Image

Moirage constaté :
Image
Il reste toutefois invisible en visionnant un film.

aucune trace de shading :
Image

idem sur cette mire: pas de shading :
Image


LUMINOSITE

Aucun problème de ce côté, le projecteur dispose d’une belle réserve (1000 lumens calibré à D65). Il pourra en outre arroser de grandes bases (jusqu'à 3 mètres) puisque le mode haut de la lampe ne fait pas beaucoup plus de bruit.
Par contre on est loin des 1700 lumens annoncé


CONTRASTE

Le bon en avant du contraste natif sur le 55ES fait une sacrée différence avec son petit frère 50ES (que nous avions sur table en même temps que le 55ES). Ici, tout est sublimé comparativement au 50ES. Le relief, la profondeur de champ sont au-dessus. Le tout avec du détail et une excellente visibilité dans les noirs. Cela se voit ! Nous avons alterné entre les deux projecteurs sur les mêmes scènes : il n’y a pas photo. Le 55ES va plus loin. Nous pensons que le contraste ANSI a progressé sensiblement sur cette génération. La scène dans Oblivion où Tom Cruise est dans la grotte avec l’éclairage sur son fusil est très « parlante » sur ce point.


FLUIDITE

Sony fait partie des meilleurs dans ce domaine. Sans activé le compensateur de mouvement motion flow, elle est excellente mais, et c’est normal, il y a du flou dans les mouvements.
En activant le motion flow sur bas, les mouvements sont plus nets et l’image gagne en précision. Toutefois, nous avons constaté des artefacts, particulièrement sur les travelings verticaux. Idem sur les mouvements rapides. De plus, nous lui trouvons un petit effet caméscope et ce, même en mode bas. Pour être franc, nous trouvons que le motion flow a un peu régressé depuis le hw30 et il n’évolue pas entre ces 2 générations. Le contraste plus élevé fait peut être ressortir davantage de défauts.
Voici la définition du le motion flow par Sony:
Profitez de scènes d’action fluides, sans sautillement, comme si vous étiez au cinéma. Développée par Sony, Motionflow est une technologie de projecteur innovante qui comble les écarts de l’action en insérant des images supplémentaires. Activez Motionflow pour les films et les jeux rapides afin d’obtenir un réalisme encore plus saisissant.
Motionflow rend l’action plus fluide en ajoutant des images supplémentaires dans la séquence. Même si vous ne remarquez qu’une image nette, Motionflow crée en réalité des centaines d’images supplémentaires pour que vos yeux observent deux fois plus d’images par seconde.
Les projecteurs Home Cinema dotés de Motionflow, tels que le VPL-HW55ES, comparent pour cela chaque image à l’action suivante. En un instant, Motionflow calcule et crée une nouvelle image afin de compléter l’action « manquante » et de rendre l’image plus fluide à l’écran.


COLORIMETRIE

Encore un point fort du projecteur. D’une part, il se calibre à la perfection et la restitution des couleurs s’en ressent, c’est superbe. Mention spéciale sur les teintes des visages, magnifiques ! Il n’y a pas à dire, un CMS efficace et opérationnel est un régal.


PIQUE
Nous n’avons pas été emballés par l’optique du Sony. Non pas qu’elle soit mauvaise, loin de là, mais pas au niveau des autres parties du projecteur. C’est peut-être le seul (petit) point faible du 55ES. En revanche, aucun problème de de-focus n’est à signaler sur notre exemplaire de test.


GESTION DU BRUIT VIDEO

Le Sony est exemplaire de ce côté. L’image est fine et d’une propreté remarquable. Il n’amplifie pas le grain vidéo. Ainsi, avec un bon pré-processing externe, il sera possible de bien travailler le piqué.

La configuration dans mon profil


JVC NX9 - Xtremscreen ABSOLUTE Perfect White 1.7 240cm - LG OLED G2 - Denon AVC-A110 - Enceintes avant Klipsch R-5800-W II - Enceintes arrière Klipsch RP-250S- VELODYNE DD15 - Zappiti 4K HDR - Synology DS3617xs
Avatar de l’utilisateur
1000K
Superviseur Forum Home-Cinema
Superviseur Forum Home-Cinema
 
Messages: 2370
Inscription Forum: 25 Oct 2008 14:46
Localisation: Région parisienne
  • offline

Message » 23 Juil 2014 15:50

DISPOSITIF REALITY CREATION

Le “Reality Creation” est un procédé SONY de traitement de l’image, son objectif est mieux traiter le contraste intra image et d’améliorer les contours.
Nous sommes partagés sur son apport ! Certains l’adorent, d’autres beaucoup moins. Ce que nous pouvons dire est qu’il donne un (énorme) coup de fouet à l’image. Le piqué semble s'améliorer. Attention de ne pas avoir la main lourde sous peine d’avoir une remontée du bruit vidéo sensible, surtout avec les mauvais masters. A ce titre nous aurions aimé avoir une plage de réglage plus souple, une plus grande progressivité. Nous avons obtenu de meilleurs résultats en activant le RC sur on, à 0 mais sans motion flow. Les deux activés génèrent trop d’artefacts.

Le Reality Creation en action:
Vous pouvez cliquer sur les images pour afficher une version pleine résolution.

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image
On voit bien que le RC augmente le piqué perçu.

Reality Creation – Non Activée :
Image

Reality Creation – Activée :
Image

Ici on voit bien l’effet secondaire du RC, plus de distorsion sur les lignes horizontales et verticales. Amélioration de la mire de un pixel en haut à droite.

La configuration dans mon profil


JVC NX9 - Xtremscreen ABSOLUTE Perfect White 1.7 240cm - LG OLED G2 - Denon AVC-A110 - Enceintes avant Klipsch R-5800-W II - Enceintes arrière Klipsch RP-250S- VELODYNE DD15 - Zappiti 4K HDR - Synology DS3617xs
Avatar de l’utilisateur
1000K
Superviseur Forum Home-Cinema
Superviseur Forum Home-Cinema
 
Messages: 2370
Inscription Forum: 25 Oct 2008 14:46
Localisation: Région parisienne
  • offline

Message » 23 Juil 2014 16:17

CONCLUSION

Sony nous délivre un superbe projecteur une fois de plus. Tout y est : du contraste, de la luminosité, un CMS fonctionnel, une belle fluidité, le tout dans un silence royal. Un mot également sur le SAV Sony, irréprochable.

Nous avons aimé :
Le rapport contraste natif / luminosité
Le CMS 100% opérationnel et la colorimétrie qui en résulte.
Son silence de fonctionnement et ce, même en mode haut !
Sa 3D !

Nous aurions souhaité :
Une optique de meilleure qualité.
Un objectif motorisé.
Un système RF pour la 3D de série.
Une plus grande évolution comparativement au 50es.

L’avis des testeurs

PatriceOnkyo : « J’ai eu la chance d’assister à ce test sur le HW 55 ES, et tout comme mes copains, j’ai pu constater après calibration, que le Sony 55 avait évolué depuis le Sony 50, sur deux paramètres que sont le contraste (les noirs sont un peu plus profonds) et la fluidité…
Pour le reste, cela semble assez similaire au 50ES. »

1000K (notre hôte) : « Je n’ai pas une énorme expérience des vidéoprojecteurs, mon premier modèle fut un JVC HD350, puis j’ai eu un JVC HD950 pour finalement prendre un JVC X35. Ce test fut donc pour moi l’occasion de manipuler mon premier Sony que j’avais la chance d’avoir en test à domicile !
Premier constat en déballant le projecteur c’est qu’il est plus compact et plus léger que mon X35. C’est plutôt une bonne nouvelle puisque je dois l’accrocher au plafond !
Deuxième constat à l’allumage, il ne fait vraiment aucun bruit quel que soit le mode de la lampe !
Ensuite il faut régler le zoom, le lens-shift et la mise au point et là c’est le drame. Toute l’optique est manuelle, il faut donc tourner des molettes qui ont un touché que je n’apprécie pas. Le problème c’est que ma potence ne se verrouille pas bien et donc à chaque manipulation des molettes le projecteur bouge. De même la mise au point ne peut être faite le nez à l’écran. Le cache objectif manuel est dur à placer et fait bouger le zoom et la mise au point.
Sinon un des gros point positif c’est la mesure du pré-réglage usine REFERENCE qui est quasi à la norme en sorti de carton. Les gammas sont également très bons, il est juste un peu dommage qu’il faille un PC pour les éditer (si necessaire). La mesure de contraste est très bonne (>6000 :1) et la pêche en lampe haute impressionnante (>1000 lumens). Les convergences sont assez moyennes sur tout l’écran mais je ne juge pas nécessaire de les corriger. Concernant la fluidité en 24i/s sans compensateur de mouvement je la trouve un peu meilleure que mes JVC (que je trouvais déjà fluide), sur les travellings l’image tremble moins. Le motion flow sur bas dénature la cadence (effet vidéo) est n’est pas exempt d’artefact (très légers). Par contre en 60i/s sur la PS3 j’ai trouvé la fluidité excellente et en enclenchant le motion flow (mode bas) c’est encore mieux. Bien que suffisamment contrasté j’ai essayé de voir l’effet de l’iris automatique sur l’image. Le problème, c’est qu’on ne peut pas paramétrer l’ouverture maximum de l’iris auto limité. Du coup lorsque la lampe est neuve on se retrouve avec 19fL à l’écran en iris auto limité. Pour comparer j’ai donc régler l’iris manuel à 19fL également et j’ai essayé de voir la différence entre ces deux modes. Je n’ai pas vu de différence. Le Reality Creation fut pour moi une révélation, j’ai obtenu de très bons résultats (Il faut rester sur le réglage référence à 0, au-delà l’image durci rapidement) avec le filtre de bruit entre 10 et 30 en fonction de la qualité du master. Ce « sharpness » de luxe faire ressortir des détails à telle point que lorsqu’on le désactive l’image semble flou. Il s’est avéré efficace sur ma PS3 et également en 3D. Par contre il ne faut pas le cumuler a d’autres traitements (netteté de l’OPPO à 0, est motion flow sur off)
La 3D profite de la grosse puissance lumineuse du mode haut (couplé à son silence de fonctionnement), la fluidité (sans motion flow car décidément sur les films ce n’est pas mon truc !) et le coté démonstratif (profondeur et jaillissement). Je n’ai pas vu plus de ghosting que mon X35 mais les lunettes sont plus grosses et plus lourde et surtout infrarouge (synonyme de désynchronisation des lunettes) alors qu’il existe un kit RF (en option, malheureusement).
Autre chose de purement subjectif mais j’ai le sentiment que le blanc du Sony est plus propre que chez JVC (les 2 calibrés à D65 bien sûr). Pour conclure, c’est vraiment un très bon projecteur qui pourrait remplacer le mien sans problème. »

David555 : « Je n’avais pas été spécialement emballé par le 50ES que j’ai possédé sans pouvoir, paradoxalement lui reprocher grand-chose. Aujourd’hui, la réponse est simple : le contraste. Lorsqu’on a l’habitude d’un diffuseur ayant un contraste élevé, il est difficile de revenir en arrière. Celui-ci participe grandement au relief, à la profondeur de champ. Pas seulement sur le niveau de noir. Pour moi, la différence de contraste, tant on/off qu’ANSI, est bien présente sur le 55ES. Bien sûr, des disparités parfois importantes peuvent exister mais, je persiste, le 55ES est plus contrasté que son prédécesseur. Voici la principale évolution mais cela change beaucoup de chose. Ce n’etait pas sans me rappeler un projecteur que j’ai adoré, le Mitsubishi HC9000 avec trois nuances en faveur du Sony : la colorimétrie, la facilité de calibration et le SAV.
Ensuite, le gros point fort de ce projecteur réside dans sa colorimétrie. Non seulement, excellente en sortie de boite mais en plus, idyllique après. Rare sont les projecteurs disposant d’un CMS aussi bon (ahhhh le CMS du HC9000… !). C’était aussi le cas du 50ES d’ailleurs. Dommage que nous n’ayons pas eu le temps de générer un 3Dlut sur le Sony via ColorHCFR et MADVR…
Ce projecteur confirme également que je suis toujours réfractaire au système d’iris dynamique. Je n’y vois aucun l’intérêt… sauf pour gonfler les chiffres de contraste, subjectivement et objectivement, purement marketing. Et dire que même JVC s’y met…
Je suis plus réservé sur la gestion du piqué. L’uniformité étant moyenne, le Sony aurait pu proposer un vidéoprojecteur proche de la perfection avec une conception plus rigoureuse de son optique. Surtout que ce défaut est assez récurrent sur les séries HW.
Sinon, pour revenir sur le blanc plus blanc (lol) du Sony, constat réalisé par Nicolas ((1000k), je suis en phase avec ce commentaire. J’avais déjà pointé du doigt cette différence qui était en plus, beaucoup plus significative sur les X3/X30.
Pour les possesseurs du 50ES, la question peut se poser du passage au 55 compte tenu du peu d’évolution entre ces deux modèles. D’ailleurs le kit RF est aussi compatible avec l’ancienne génération. Encore une fois, j’aurai vraiment souhaité un objectif motorisé sur cette nouvelle gamme. Pour l’année prochaine ? »

Kazuya : “Depuis que je suis professionnel, j’ai calibré des dizaines de projecteurs et cette expérience a rendu mon jugement plus nuancé concernant les nouveaux modèles et les vidéoprojecteurs en général. J’étais donc réticent à l’idée de participer à un test avec en toile de fond une comparaison avec la génération précédente. Non que je veuille à tout prix défendre Sony face à certaines attaques, mais simplement parce que juger un modèle à partir d’un seul exemplaire me parait trop réducteur. En effet, il existe encore une réelle disparité entre chaque objet sorti des lignes de production des constructeurs. Alors, certes, on peut juger un modèle dans les grandes lignes, mais s’attarder sur les convergences, l’uniformité et un contraste natif très précis en se basant sur un seul produit est à prendre avec des pincettes.
Cette mise en garde énoncée, je vous livre mon opinion concernant le HW55 :
A mon avis très proche du HW50, il est néanmoins plus abouti, sans doute grâce à une qualité de fabrication en progrès. En effet, sur 4 exemplaires calibrés, j’ai trouvé subjectivement que le contraste intra-image des scènes claires (fortement lié à l’ANSI), avait progressé par rapport à son prédécesseur, ce qui se traduit par plus de profondeur et de transparence dans l’image. J’ai été ensuite bluffé par la capacité du HW55 à délivrer une colorimétrie exemplaire : le CMS très efficace pour les saturations, la température couleur proche de D65 en sortie de carton… Seul le gamma peut nécessiter quelques retouches via l’éditeur externe, ne serait-ce que pour linéariser la température couleur des niveaux de gris. Et là, le procédé semble archaïque face à la concurrence puisqu’il oblige à y brancher un PC via un port série !!!
Autre petite lacune, l’uniformité mérite encore d’être travaillée, que ce soit sur la netteté ou l’éclairement de l’ensemble de la surface de projection, qui n’est pas identique partout. Ceci ne se remarque heureusement pas pendant le visionnage d’un film, qui a permis de révéler une fluidité légèrement améliorée, surtout dans la netteté des travellings. Attention toutefois, car elle est encore perfectible nativement et n’arrive pas au niveau des ténors en la matière. Quant au motionflow, il crée quelques artéfacts et a un rendu trop vidéo pour être utilisé par ceux qui souhaitent une image cinéma, contrairement à celui du VW500 qui est ma nouvelle référence (nous en parlerons une autre fois).
Déjà présent sur le HW50, j’ai une fois de plus apprécié l’iris manuel et ses 100 positions qui permet d’atteindre sans problème une luminosité cible par rapport aux conditions de visionnage, quitte à se passer de l’iris dynamique, pas vraiment nécessaire puisque celui-ci n’agit que sur les scènes à très faible luminosité (rares sur l’ensemble des films) et que le contraste natif de l’appareil ne pénalise pas leur reproduction.
Enfin, comme d’habitude sur les Sony, la gestion du piqué est bonne. Typé doux, il délivre une image naturelle si on n’essaye pas de le rehausser avec des artifices tels que le Reality Creation, trop fort sur un film à l’image précise : mieux vaut soigner la source.
En conclusion, c’est un vidéoprojecteur sans réel défaut qui mérite de retenir toute votre attention lors de votre prochain achat, et particulièrement destiné à ceux qui souhaitent éclairer une grande base d’écran grâce à sa réserve lumineuse.”


REMERCIEMENTS :
Nous tenons évidemment à remercier Sony pour le prêt de matériel et la confiance accordée.
1000K pour nous avoir reçu, mis sa salle à notre disposition et pour l’immense boulot qu’il a accompli.
Egalement, Kazuya cité plus haut ; vous pouvez le solliciter son expertise acquise sur le terrain est unique.
Contenplationaveugle pour s’être proposé spontanément d’apporter son aide qui n’aurait pas été de trop… Une prochaine fois j’espère ! (Cedric est le Kaz de la région sud ouest).
Djdactylo et HCFR, sans eux, pas de projecteur et pas de test, tout simplement, ainsi que Laric pour toute son aide précieuse.

FORUM :
Vous pouvez discuter avec nous de ce banc d’essai et du Sony VW55ES ici: post177910400.html#p177910400

La configuration dans mon profil


JVC NX9 - Xtremscreen ABSOLUTE Perfect White 1.7 240cm - LG OLED G2 - Denon AVC-A110 - Enceintes avant Klipsch R-5800-W II - Enceintes arrière Klipsch RP-250S- VELODYNE DD15 - Zappiti 4K HDR - Synology DS3617xs
Avatar de l’utilisateur
1000K
Superviseur Forum Home-Cinema
Superviseur Forum Home-Cinema
 
Messages: 2370
Inscription Forum: 25 Oct 2008 14:46
Localisation: Région parisienne
  • offline


Retourner vers Tests et Compte-Rendus IMAGE

 
  • Articles en relation
    Dernier message