le monde des copains de renecito et de leurs casques

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C'est pas la langue de Goethe, c'est la langue de Mozart.

[Nono]

C'est pas la langue de Goethe, c'est la langue de Mozart.

Il était Autrichien donc !

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Mozart, oui.

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Pour la chanson sur le Kaiser, un casque à pointe finement travaillé, à la manière audiophile, fait une parfaite tête de lecture de vinyls une fois mis à l'envers

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Des clous : on écoute le quatuor de Haydn au garde-à-vous et on chante à tue-tête.


Maintenant que tout cela est dit, il faut passer à d'autres accessoires indispensables. D'autres fichiers permettent de sublimer votre système hifi. Qui plus, ils permettent d'obtenir quelque chose qui n'avait pas été prévu lors de la conception — qui a surpris ceux qui s'en sont aperçu tout à fait par hasard. Ces fichiers permettent en effet d'écouter de la musique.

Alors je sais, je sais, on va encore me dire que c'est une approche subjectiviste, que je n'ai aucune preuve, que jusqu'à preuve du contraire personne n'a jamais réussi à définir ce qu'est la “musique” et encore moins ce qu'est le “classique” : bref, que tout cela n'est qu'imagination, auto-persuasion, illusion.

Et pourtant…… Les tests en triple aveugle le démontrent : tous ceux qui se sont prêtés au jeu ont bien entendu quelque chose — et certains assurent qu'il s'agit bien de musique.

Petite expérience donc avec le coffret [url]The Juilliard Quartet plays Mozart - The Complete "Haydn" Quartets and String Quartets[/url] (quelle meilleure transition que celle-là ?) :

Une fois cette première expérience réalisée, le “mélomane” (mot dont se servent ceux qui ne croient pas à l'existence de la “musique”, sinon à titre d'illusion) pourra passer à un coffret plus long : [url]The Complete String Quartets : Mozart par les Talich[/url]. Sept heures et demi de test “en-fermant-les-yeux” — sur des enregistrements qui ont 40 ans (réunis entre 83 et 85 et disponibles chez La Dolce Vita :

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Et encore ...

la publication d'origine proposait 9 h de test en rajoutant quelques divertimentos et sonates !

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Alors je sais, je sais, on va encore me dire que c'est une approche subjectiviste, que je n'ai aucune preuve, que jusqu'à preuve du contraire personne n'a jamais réussi à définir ce qu'est la “musique” et encore moins ce qu'est le “classique” : bref, que tout cela n'est qu'imagination, auto-persuasion, illusion.

Et pourtant…… Les tests en triple aveugle le démontrent : tous ceux qui se sont prêtés au jeu ont bien entendu quelque chose — et certains assurent qu'il s'agit bien de musique.

Un Beethoven sourd ou un Mozart malade n'avait même pas besoin d'instrumentistes et donc encore moins d'enregistrements reproduits à travers un casque pour entendre spirituellement des rythmes et des harmonies qui bouleversaient leurs sens.
Ils traduisaient ces sensations à travers le codage inventé par leurs prédécesseurs.
Certains entendent des "sonorités" à travers la lecture d'une partition, alors entendre des câbles chantés, pourquoi pas si l'on est "créatif" !

P.S. je précise néanmoins, pour ceux qui penseraient que mes capacités sont hors normes, qu'en regardant le nom d'un fichier "musical", je n'ai jamais entendu son contenu !

[renecito]

L'hommage d'un jeune maitre à un vieux maitre

[renecito]

des compositeurs viennois ...




des compositeurs français ...




des compositeurs tchèques ...




un compositeur "grand breton" ...




des compositeurs américains ...

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Un Beethoven sourd ou un Mozart malade n'avait même pas besoin d'instrumentistes et donc encore moins d'enregistrements reproduits à travers un casque pour entendre spirituellement des rythmes et des harmonies qui bouleversaient leurs sens.
Ils traduisaient ces sensations à travers le codage inventé par leurs prédécesseurs.
Certains entendent des "sonorités" à travers la lecture d'une partition, alors entendre des câbles chantés, pourquoi pas si l'on est "créatif" !

Toutefois, certains d'entre eux utilisaient des appareils déjà très perfectionnés que l'on appelait à l'époque “musiciens” et “instruments” : des sortes d'entités biologiques utilisant des sortes d'objets en bois, en métal (etc.) de manière complexe pour produire des “sons”. Il fallait des années et des années pour produire ces “musiciens” et ces “instruments” — dans de petits ateliers très artisanaux.

Et bien sûr, le scandale était absolu : il n'y avait aucune science pour garantir que deux “musiciens” produisaient des performances de même standard et identiques ou que deux “instruments” prétendument de même facture produisaient des performances sonores identiques. Au contraire, la subjectivité régnait absolument : on se vantait de sa sensibilité, de sa personnalité, de sa singularité.

La science et la technique ont, heureusement, mis bon ordre à tout cela — pour notre plus grand bonheur !

[ssebs]

Une particularité est que Beethoven et Mozart âgés avaient entendu étant jeunes, et pas qu'un peu.
Ils s'étaient formés une internalisation de la musique -sachant qu'en outre pour ce qui est du rythme, des percussions peuvent être perçues même si l'on est sourd, par les vibrations du corps. Idem pour un piano quand on en joue même si cela ne passe pas par les oreilles -évidemment l'effet est plus fort pour les basses que les aigus. Là-dessus, un bedonnant a en outre l'avantage de contact direct avec l'instrument qui vibre

S'ils avaient été sourds de naissance, cela aurait été une toute autre histoire, et un "miracle" autrement plus incroyable.

Tout un chacun peut avoir en tête une mélodie, sans avoir besoin de la fredonner.
Pour un musicien qui a bossé toute sa vie, la surdité est certes une calamité, mais cela ne veut pas dire que le cerveau efface toute trace/tout accès à la musique (pour autant que le cerveau fonctionne encore potablement). Je pense que par exemple avoir travaillé l'oreille absolue aide sans doute à ensuite pour reconstruire intérieurement une musique avec lecture de partition. Et ces compositeurs avaient en effet accès aux instruments acoustiques réels, avec leurs caractéristiques propres ainsi que leur richesse d'interprétation. Bien que non spécialistes, ceux qui avaient le privilège d'assister à des concerts pouvaient aussi percevoir cela. De nos jours, bien que la "masse populaire" ait accès à gogo à la musique, la proportion de personnes qui savent comment rendent des instruments en acoustique "réelle" (i.e. concert et instruments non amplifié) n'est de loin pas autant démocratisée (on en a causé sur divers fils à propos du rendu du réalisme sur un système "hifi").
Avoir une mémoire précise de comment sonne tel instrument et tel groupe d'instruments aide sans doute considérablement à faire une construction mentale.

Perso je suis 1000 fois meilleur au niveau mélodique que rythmique, je travaille ce dernier point et il y a du boulot. Pas plus tard qu'hier soir j'ai expérimenté cela avec mon amie qui avait encore plus de peine que moi sur un chant. C'est pas super compliqué, mais un truc à capter c'est que pour ce canon, une partie est calée sur les temps forts et l'autre sur les temps faibles. Je lui ai conseillé qu'on pratique en tapant du pied ou sur la table avec main, pour bien mémoriser la mélodie sur le rythme, et progressivement justement internaliser ce rythme -j'ai spécifiquement utilisé ce terme; dans une vidéo que j'avais vu, le gars expliquait qu'en faisant un mouvement sur le tempo, le cerveau fait une association entre le rythme et le mouvement, et progressivement on peut réduire le mouvement tout en gardant le rythme internalisé/intégré par le cerveau. Ca me fait vaguement penser à l'hypnose (geste d'ancrage) ou l'EMDR.

Mais bon je digresse je digresse (heeein qui est gras!!!!???)

[dub]

Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il a cru qu'il faisait de la peinture (Cavanna). Alors que Mozart ne l'entendait pas de cette oreille : il n'est devenu sourd qu'à passé 96 ans, mais comme il est mort à 35 ans, il ne s'en est jamais aperçu.

[ssebs]

Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il a cru qu'il faisait de la peinture (Cavanna). Alors que Mozart ne l'entendait pas de cette oreille : il n'est devenu sourd qu'à passé 96 ans, mais comme il est mort à 35 ans, il ne s'en est jamais aperçu.

ah oui je reconnais bien l'humour de Cavanna

C'est bien de rappeler qu'à l'époque, être "âgé" n'avait pas la même signification qu'aujourd'hui.
On sait aussi qu'on a une perception du temps très dépendante des expériences vécues. Mozart mort jeune, vu sa précocité et production prolifique, a eu probablement plus le sentiment d'avoir "vécu" qu'une autre personne morte à 70 ans à l'époque, en ayant eu une vie monotone (c'est le cas de le dire ici la musique n'est pas monotone -bon j'exclue les cas particuliers comme les compositions de silence que j'ai mentionné il y a quelques jours).

[ssebs]

Concernant la -ou plutôt les- maladie(s) de Mozart ayant pour le moins accéléré son vieillissement, je n'ai pas trop suivi, est-ce que quelqu'un ici sait qu'est-ce qu'actuellement est considéré comme le plus plausible?
De ce que j'avais lu, encore à l'époque certains pouvaient faire des expériences ésotériques, avec des produits pas super top pour la santé (en Chine plus tôt des empereurs avaient consommé des "élixirs" bourrés de mercure par exemple...).

D'ailleurs j'ai récemment acheté et visionné la très bonne version 4k du "Nom de la Rose", avec la fameuse encre particulière trouvée sur les doigts

[dub]

Toujours est-il qu'on voit là toute la différence : les techniques modernes ont miniaturisé et fiabilisé ce qui, jadis, était erratique. Que l'on songe à la place que prenait, par ex., le “musicien” qu'il fallait nourrir, loger (lui, sa femme et ses enfants), aux “instruments” (qui mobilisaient des kyrielles d'artisans, d'armoires, etc.), au fait que nombre de musicien buvaient, que nombre d'artisans ne respectaient pas les normes ISO, j'en passe et des pires : tout cela était mal commode, désordonné et sans critère objectif.
Un seul exemple, le soi-disant “la”, à cette époque était totalement irrégulier et carrément instable. Il oscillait entre un mi bémol et un do# : de sorte que les auditeurs n'entendaient jamais deux fois la même chose, parfois même pas une seule fois. Et cela rendait les tests en triple aveugle impossibles : le progrès était donc impossible…