haskil a écrit:
Nous sommes d'accord, mais le fameux "voicing" de Marantz par exemple ressemble à cela à travers l'utilisation d'AOP en composants discrets dégradant les performances du signal en terme ee distrosions... bon à mon avis trop faibles pour être perçues, mais en ce domaine le faire savoir que... déouche sur le fait que certains entendent...
Cela étant, cette idée qui consiste à voouloir... améliorer la musicalité d'un amplificatteur de classe D en lui adjoingant un préampli à tubes est assez curieuse en fait, car elle implique le l'ampli est si neutre qu'il est nécessaire de lui apporter des qualités sublectives qu'il n'a pas en degradant le signal...
Au moins les anciens avaient de l'expérience avec leurs réglages de tonalité... que certains constructeurs ont d'ailleurs conservé... Le fameux "fil droit avec du gain" très joli sur le papier se fracasse sur le mur des enceintes, leur couplage au local et le niveau d'acoute...
Ca me conforte de plus en plus dans le sentiment que des amplis (ou "anciens" dacs, voire enceintes) que certains qualifiaient de "charnel", ou autre du genre, embellissent (ou embelissaient pour des matériels qui ne sont plus vendus) ce qui a été enregistré; on arrive ici à une sorte de confirmation du distinguo entre une recherche du son "le plus beau possible" (après, à chacun son sens de l'esthétisme sonore, qui peut varier d'une personne à l'autre) et un son le plus neutre possible (par rapport à ce qui est extrait en source).
Bon, sachant qu'en studio c'est pas souvent neutre (ça l'est "assez" en musique classique, selon la technique de prise de son et éventuel mixage), que ce soit en matériel ou logiciel il y a X traitements pour embellir le son, en particulier les voix (je mets de côté ce qui relève du mixage pour mieux séparer la voix et les instruments par exemple, pour ce qui n'est pas directement enregistré en acoustique avec un couple de micros). En tout cas, une fois ce choix artistique fait au studio, pour moi il semble logique en "hi-fi" d'être le plus neutre possible (je mettrai en exceptions des enregistrements du début de l'époque numérique qui étaient parfois vraiment pas top, là ça peut nécessiter d'arrondir les angles pour que cela soit plus écoutable).
Pour le local d'écoute, comme on en a parlé dans divers fils, ça demande une mise en oeuvre non triviale (avec la 1ère facilité qui est l'égalisation paramétrique d'après mesure, ou plus élaboré avec des filtres tenant compte du temporel). Les casques ont l'avantage de simplifier ce paramètre des modes de résonance (y'en a, ceux propres aux casques mais moins prononcés normalement et plus aisément corrigeables que enceintes+pièce)