Davrous a écrit:Le problème c'est qu'il n'y a aucune méthodologie rigoureuse prouvant cet éventuel gain de performance, d'autant plus sur des systèmes entièrement numériques.
Sur le son par exemple, cela ne changera rigoureusement rien que l'alimentation soit extraordinaire ou basique si je sors en bitstream à moins que cela soit si mauvais que cela engendre des perturbations qui fasse sauter le son. Sur la vidéo, la puce de traitement peut éventuellement être impactée mais à nouveau, qui a été en mesure de mesurer objectivement la différence ? Si cela a été fait, je suis preneur de l'approche et des résultats de tests / recherches.
Ensuite, libre à chacun de se faire plaisir. J'ai l'habitude d'accepter qu'il faille parfois payer beaucoup plus cher pour un peu mieux, surtout vu le matos que j'ai
Mais à chaque fois, j'ai pu malgré tout constater moi-même la différence soit à l'oeil sur mon NZ900 (méthodologie foireuse et non objective par essence
), soit à l'oreille ET à la mesure avec mon StormAudio.
Dans le cas des lecteurs vidéo, je n'ai jamais constaté de différences. Je m'étais même amusé à tester le même contenu sur ma PS5, Xbox et platine BluRay Samsung. Aucune différence visible. Seule la Panasonic 9000 m'a apporté une différence visible par sa gestion HDR plus poussée et un traitement vidéo plus efficace dans certaines conditions. J'ai l'impression que pour Zidoo, toutes les platines ont exactement la même puce de traitement, du coup, je ne vois pas en quoi cela serait différent entre la plus chère et la moins chère. Cela ne veut pas dire que les différences n'existent pas mais personne n'a jamais été en mesure de le prouver me semble-t-il. Donc si je devais prendre les versions plus chères, cela serait plutôt pour soit leurs fonctionnalités supplémentaires (disques durs intégrables dont hje n'ai pas besoin avec mon NAS), éventuellement pour l'audio si je devais utiliser le DAC interne mais pas pour la qualité vidéo.
Mais libre à chacun de faire différemment
Le rigoureux ou non n'a rien à voir là dedans.
Ce n'est pas une question de rigueur, mais d'outils.
Et ça n'est pas nouveau, absolument tous les domaines scientifiques sont confrontés au même genre de "souci" depuis très longtemps :
Celui d'avoir l'outil permettant de mettre en évidence dans un premier temps, et d'évaluer ensuite, un élément.
Et on le sait pertinemment, il y a beaucoup d'éléments scientifiques dont on est témoins, que l'on valide, car c'est tangible, et même à partir desquels
on travaille, mais qu'on ne peut correctement évaluer, voir qu'on ne sait pas démontrer, uniquement parce que l'on a pas encore trouver, ou finalisé,
ou rendu assez performante, la méthodologie et/ou les protocoles et outils, pour le faire.
A partir de là il y a deux posture scientifiques :
- Celle du chercheur qui fait avec les éléments qu'il a et continue d'avancer en attendant.
- Celle du chercheur qui choisit de faire un déni de ce qu'il a devant lui, sous prétexte qu'il n'a pas encore les outils qu'il faut pour le valider.
L'histoire, et la science, montre que les découvertes et les avancées majeurs, s'appuie en général sur la première posture...
... là où la seconde au mieux peine à progresser, et le plus souvent, n'aboutit pas.
Pour rappel, la science d'aujourd'hui reconnait pleinement la subjectivité comme un élément d'évaluation non seulement valide,
mais également parfaitement intégrable aux mesures.
Bien que les "détracteurs intégristes" veuillent à tout prix en faire une limitation scientifique, le vrai enjeu n'est pas là.
Il est dans le fait que beaucoup trop de monde prend le raccourci d'affirmer que parce qu'il n'accèdent pas à la perception
de quelque chose, cette chose n'existe pas, ou que s'ils admettent la possibilité à quelque chose d'exister, la considérant
insignifiante sur la base de leur rapport à cette chose, ils affirment qu'elle ne présente absolument aucun intérêt.
Heureusement que les dizaines de milliers d'ostéopathes travaillant à travers le monde, et soulageant tous les jours un nombre
énorme de personnes, en s'appuyant sur une capacité de perception et une sensibilité de touché (nottemment lorsqu'ils
travaillent en cranien) qu'aucune machine à ce jour ne peut évaluer, ne se mettent pas d'un seul coup à arrêter de traiter leurs
patients...
Comme tu le soulignes justement, libre à chacun de faire ce qui a du sens pour lui.
Juste, lorsqu'on choisit de se servir de la science pour appuyer un discours détracteur (je ne parle pas pour toi, mais en général),
il est bon d'avoir un regard sur la science qui est actualisé, et tient la route...