dub a écrit:Non, non, non, dans le documentaire filmé par Ridley Scott en 1979, c'est bien expliqué : dans l'espace profond, personne n'entend les casques crier.
Moi je croyais que c'était Beethoven qui n'entendait pas crier Strauss dans l'espace, mais bon c'est un peu normal vu que la machine à voyager dans le temps ne lui était pas encore connue
En fouillant un peu, je tombe sur quelques pistes: https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-m ... -vend.html
Je n'étais pas au courant de la plainte pour plagiat contre Mike Batt (par la maison de disque de John Cage). Le silence est en effet d'or (ici sur le site bbc news il est mentionné qu'un montant à 6 chiffres a été payé à l'amiable, une coquette somme pour du silence!
Voici une interprétation de la pièce de John Cage au piano:
Si l'on est pointilleux, je dirais que l'interprète devrait s'abstenir de tout mouvement perturbant ce silence. Pour la pièce de John Cage, il est plus facile de trouver un apnéiste qui s'abstient de tout bruit de respiration, que pour des pièces d'une certaine longueur -encore qu'il reste à déterminer si un interprète décédé pourrait être considéré encore comme un interprète, auquel cas c'est parfait pour un marathon de symphonies silencieuses
[edit] je lance le débat: quel matériel le plus adéquat pour enregistrer ce type d'oeuvre? Enregistrement analogique, digital, et surtout quel choix de micros? Faut-il du 5.1 pour restituer le silence dans sa spatialisation plus complète? Comme disait Coluche, qu'oui-je, qu'entends-je, qu'asperge?
