Pio2001 a écrit:Moi ce que je trouve bizarre dans la grande image, ce sont les vitres à gauche, les vitres à droite, et les vitres devant. C'est pas un studio, c'est un showroom ?
En fait c'est le prochain poste de contrôle de l'Enterprise!
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Pio2001 a écrit:Moi ce que je trouve bizarre dans la grande image, ce sont les vitres à gauche, les vitres à droite, et les vitres devant. C'est pas un studio, c'est un showroom ?
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ericb56 a écrit:Sur la première partie (temps de réverbération) pas grand chose à dire, c'est connu, archi connu comme l'écrit wuwei. Le monsieur ne précise pas que l'on ne mesure pas le TR60 (et non pas le RT60, laissons les anglicismes aux anglo-saxons ) avec une ou deux enceintes, REW et un micro lambda mais que c'est une mesure normée effectuée avec un dodécaèdre dans des conditions strictes.
Sur la deuxième partie, les choses se gâtent. Devons-nous dire la distance critique ou les distances critiques? La formule théorique déterminant la distance critique fait intervenir deux grandeurs: la constante de salle A décrivant l'absorption des parois et qui dépend de la fréquence et la directivité de l'enceinte Q décrivant la puissance totale rayonnée par l'enceinte qui dépend elle aussi de la fréquence. Dans ces conditions, quel jongleur de haut vol pourra nous garantir que le produit AQ reste constant en fonction de la fréquence? En général, les locaux d'écoute sont plus absorbants dans l'aigu que dans le grave et les enceintes plus directives dans l'aigu que dans le grave, la distance critique est donc le plus souvent plus grande dans l'aigu que dans le grave. Problème: doit-on écouter le grave à 1,27 m ou l'aigu à 2,34 m?
Sur la troisième partie: les modes. La vidéo conseille d'utiliser la formule de Rayleigh pour déterminer les fréquences modales d'un local parallélépipédique mais cette formule n'est valable que si l'impédance des parois est infinie ce qui dans la pratique n'est jamais le cas (placo, brique...). La seule solution restante est la mesure des fréquences modales en bruit rose avec une résolution suffisante. On peut ensuite affiner en utilisant un générateur BF relié à la chaîne et l'on s'aperçoit que certains modes mis en évidence en bruit rose ne sont absolument pas gênants.
Puis vient la tarte à la crème de la correction électronique. Si quelqu'un ici peut m'expliquer comment on peut corriger du temps avec de l'amplitude, je suis preneur et je me coucherai moins bête.
Malgré tout cela, la conclusion est intéressante puisqu'elle appuie sur le fait que l'acoustique du local et la mise en œuvre du matériel sont plus importantes que le matériel en lui-même ce qui n'est pas un point de vue partagé par tout le monde hélas.
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domin a écrit:Le studio, c'est le studio de Brad Pitt en France, flambant neuf :
https://www.miraval-studios.com/
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domin a écrit:domin a écrit:Le studio, c'est le studio de Brad Pitt en France, flambant neuf :
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Concepteur, un gars qui n'y connait rien :
https://en.wikipedia.org/wiki/Damien_Quintard
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ericb56 a écrit:Puis vient la tarte à la crème de la correction électronique. Si quelqu'un ici peut m'expliquer comment on peut corriger du temps avec de l'amplitude, je suis preneur et je me coucherai moins bête.
Esscobar a écrit:Après le passage sur les styles musicaux, tu en as retenu quelque chose ou non ?
ericb56 a écrit:j'ai observé que les enregistrements très travaillés au mixage d'instruments amplifiés étaient écoutables dans cet environnement sans réverbération alors que les enregistrements de musiques non amplifiées étaient plats, sans vie. Je crois que cela reflète les façons différentes dont ces enregistrements sont produits. La musique non amplifiée a besoin la plupart du temps d'un lieu clos pour être interprétée. Exceptions: les ensembles à vent dont les instruments sont par tradition aptes à jouer en extérieur (fanfare, musique militaire, concerts en kiosque à musique...).
domin a écrit:domin a écrit:Le studio, c'est le studio de Brad Pitt en France, flambant neuf :
https://www.miraval-studios.com/
Concepteur, un gars qui n'y connait rien :
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Pio2001 a écrit:Moi ce que je trouve bizarre dans la grande image, ce sont les vitres à gauche, les vitres à droite, et les vitres devant. C'est pas un studio, c'est un showroom ?
ericb56 a écrit:Je n'ai que mon expérience à ce sujet. Pour avoir installé mes enceintes en extérieur loin de toute paroi de la maison et n'ayant comme bruit de fond que les oiseaux (vive la campagne), j'ai observé que les enregistrements très travaillés au mixage d'instruments amplifiés étaient écoutables dans cet environnement sans réverbération alors que les enregistrements de musiques non amplifiées étaient plats, sans vie.
Je crois que cela reflète les façons différentes dont ces enregistrements sont produits. La musique non amplifiée a besoin la plupart du temps d'un lieu clos pour être interprétée.
Exceptions: les ensembles à vent dont les instruments sont par tradition aptes à jouer en extérieur (fanfare, musique militaire, concerts en kiosque à musique...).
Cela me fait penser que ce qui est dit dans la vidéo au sujet d'une éventuelle relation entre style musical et distance critique n'est pas réellement fondé, il s'agit plus d'une différence due à la production des enregistrements, les esthétiques sonores recherchées étant différentes.
ericb56 a écrit:Je cite un propos de Scytales sur le vrai forum Cabasse dans lequel il traduit Rod Eliott:
"Cela me rappelle la sentence martelée par Rod Elliot (un électronicien avec une expérience considérable, très connu pour sa contribution au monde du DIY, quelqu'un de très pragmatique et mesuré) à propos de la "correction électronique de salle" (de cinéma en l’occurrence): "You cannot correct time with amplitude !" Il est aussi intéressant de relever que dans son article, Rod Elliot pointe notamment le fait qu'il a lu dans le mode d'emploi du processeur numérique dédié au système de son cinéma SDDS que Sony écrit exactement la même chose : qu'on ne peut pas égaliser une salle avec sa réverbération et ses réflexions. Pourtant le processeur en question est plein d'égaliseurs, mais ils doivent être utilisés pour autre chose que la correction de salle et, toujours d'après Rod Elliot, Sony recommande de les utiliser après s'être assuré qu'on mesure moins la salle que les enceintes qui y sont installées ! Comme quoi."
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