Dockfta a écrit:ssebs a écrit:J'ajouterais aussi séparément un avantage pour le soutien des "petits" artistes, de faire des achats: via bandcamp notamment, les artistes gagnent beaucoup plus d'argent qu'avec les grandes plateformes de streaming (qui donnent des clopinettes aux "petits").
Sachant que pour un indépendant, faire presser une série de cds ou vinyls, c'est un gros investissement (et à risque si se vend mal). La vente de fichiers dématérialisées permet de minimiser l'investissement et maximiser les revenus.
C'est donc aussi un choix de soutenir des artistes non "célèbres"/à gros business, que de faire des achats dématérialisés, plutôt que streaming.
Sur bandcamp, il y a d'ailleurs un prix minimum, et on peut mettre plus si on souhaite soutenir volontairement quelqu'un; sur le principe je trouve cela génial (c'est impossible de faire ça avec du streaming: on accepte les règles du fournisseur et c'est tout).
C'est une démarche tout à fait respectable de soutenir les petits artistes.
C'est vrai, je n'y pense jamais et de l'autre côté, je n'ai jamais téléchargé et/ou acheté un fichier de musique dans ma vie. J'ai toujours acheté des supports physique (vinyles, cds et cassette).
C'est un débat encore très houleux la rémunération des musiciens (en particulier indépendants), exemple typique: https://www.telerama.fr/musique/spotify ... 018593.php
https://www.contrepoints.org/2023/12/20 ... une-clique
Le streaming s'est imposé de fait, alors que ce modèle économique est une cata pour les petits artistes, c'est fait pour vendre du "gros tube" à la base (pot commun). Il y a eu récemment quelques améliorations, qui font débat de toute façon (dorénavant sur Spotify, pas un centime versé s'il y a moins de 1000 écoutes sur un an).
Et pour Spotify par exemple, il faudrait rappeler qu'ils ne font toujours pas de bénéfices! Le problème est carrément double: même une telle entreprise pourrait mettre la clef sous la porte. De quoi relativiser les sirènes du streaming je trouve