A vrai dire mon expérience est assez limitée. je l'ai utilisé qu'une douzaine de fois. Mais apriori tout y est/serait plus ou moins "simulable". Le problème dans mon cas c'est la membrane en accordéon des AMT. la manière dont le son est généré par les contractions de celle-ci, le pincement des vaguelettes. N'ayant pas trouvé beaucoup de documentation dessus en dehors de son fonctionnement intrinsèque, je ne savais pas trop comment simuler cela sur Akabak.HoberM a écrit:Est ce que il y a des tweeters qui collent plus aux simulations que d'autres ?
Pour le reste, les tweeters à dôme ou à membrane plate (à ruban), ne posent pas de problème. tout comme n'importe quel autre type de haut-parleurs. il est possible aussi d'y simuler une système complet, l'enceinte y compris en prenant en compte les résonances internes, l'évent mais aussi son environnement. Cela dit, ça prend pas mal de temps entre les multiples modélisations, les paramétrages, les temps de calcul. Mais effectivement, pour un guide d'onde d'un simple tweeter c'est plutôt intéressant, et pour les pavillons, avec le petit programme développé sur le fil de diyaudio cité plus haut c'est "presque" du clé en mains (il faut quand même modéliser la membrane mais le pavillon est quasi directement modélisé et prêt à être utilisé dans akabak).
Pour ma part je ne l'ai utilisé par curiosité que pour vérifier un guide d'onde à ma sauce, à chacune de ses itérations, pour un 26ADC et juste une fois pour ce projet ici pour me donner une idée dans le cas où la dispersion d'un amt serait comparable à celle des autres mais je n'ai pas poussé de trop entre autre car avec la version gratuite, le fait de ne pas pouvoir enregistrer les calculs refroidi un peu l'envi de se lancer dans un projet plus ambitieux. Mais c'est tout de même déjà pas mal d'avoir accès à ce type de logiciel. Et c'est loin d'être aussi complexe qu'il n'y parait. En suivant quelques vidéos et en lisant quelques discutions sur les forums ce n'est pas trop sorcier si on possède tout de même quelques aptitudes en design 3D, du temps devant soi et, dans notre contexte "amateur", sauf par curiosité ou pour de petits projets, il n'est pas certain que cela soit d'une nécessité cruciale...
Si on maitrise bien le logiciel, que les modélisations sont de suffisantes qualités, je pense que l'on peut s'épargner la majorité des essais "dans le monde réel".HoberM a écrit:Ou le try/fail/etc... est de mise, la simulation ne servant qu'à éliminer les plus gros défauts ?
Enfin, il faut quand même être honnête, pour maitriser parfaitement ce type de logiciel il faut avoir des aptitudes toutes autres que les miennes. Parfois je ne sais pas vraiment ce que je suis en train de faire ! Par chance, ça fonctionne (ou m'en donne l'impression).
Donc, n'ayant pas complètement confiance en mes capacités, la méthode empirique m'est plus "rassurante".