» 04 Fév 2023 9:30
Ce fil, qui se veut technique stagne, faute de participants motivés et puis aussi parce que cela n'est peut être pas si intéressant, d'autant plus si le promoteur passe son temps à papillonner de fil en fil.
Et pourtant, il y a de quoi dire sur l'amplification d'un casque, pour permettre d'exorciser la magie qu'y installent certains.
Eric_dub, qui connait et possède les casques les plus gourmands, nous a donné régulièrement son point de vue sur le nécessaire.
La priorité, sur les caractéristiques d'une amplification, concerne le gain nécessaire pour un casque donné, en tenant compte de la sensibilité de ce dernier, pour obtenir le niveau sonore le plus fort sans écrêtage ou saturation.
Si l'on vise un niveau maximum de 104 db, aucun casque, à l'exception du AKG K1000, ne nécessite 1 W de puissance.
Avant d'avoir des amplis dédiés, les utilisateurs bénéficiaient de prises casque sur leur intégré qui fonctionnaient grâce à une division de la puissance de l'ampli.
Malheureusement cette solution, qui fonctionne, n'est pas toujours adaptée, à cause d'une impédance de sortie trop élevée, si la division est réduite à une simple résistance.
En effet, une impédance élevée dégrade l'amortissement nécessaire aux casques électrodynamiques dont l'impédance n'est pas constante.
On peut apprécier ce déficit, si la résonance qu'il induit sur les basses comble une partie d'une réponse faible dans ce registre, mais cela se fait au détriment d'une bonne tenue sur les transitoires.
L'arrivée des amplis dédiés à changé la donne, car l'on peut obtenir une adaptation plus qualitative sur tout les critères.
Ces amplis présentent de petit gains, du même niveau qu'un étage de pré-amplification, bien que certains combinent un préampli suivi d'un étage de puissance à petit gain.
A titre personnel, j'ai utilisé un vieux préampli QUAD 44 pour piloter mes casques, car il présentait une sortie de 5V sur 75 Ohms, largement nécessaire.
L'inconvénient de mon préampli étant l'impédance de 75 Ohms, l'utilisation se limite à des casque électrodynamiques à hautes impédances ou à des casques planars.
L'intérêt des casques planars, sur un plan technique, est leur impédance constante qui permet de les brancher sur n'importe quelle amplification sans souci de l'amortissement électrique.
Les planars peuvent donc être branché sur la prise casque d'un intégré, sur une sortie de préampli ou sur un ampli dédié, même si l'impédance est largement supérieure à zéro.