Le daim a écrit:C'est sans doute pourquoi je ne dirige pas le sous-pavillon central vers le lieu d'écoute mais la cloison entre le sous-pavillon central et celui d'à coté, c'est-à-dire en pinçant légèrement le baffle vers le centre.
La diffraction de tes pavillons étant corrigée par correction électronique, la chose audible c'est le rayonnement global des pavillons, ouverture en Horizontal et en Vertical si on considère un angle solide (à -6dB).
Sur les fiches techniques des pavillons modernes, on verra par exemple les caractéristiques suivantes, H 90°, V 60°
Il faut regarder les graphiques pour ensuite voir jusqu'ou ces chiffres sont valables, exemple H 90° jusque 800Hz et V 60° jusque 500Hz, en résulte un indice de directivité global (DI pour Directivity Indice en anglais)
Le DI est donc le marqueur de la signature sonore du pavillon car il défini le rayonnement en puissance Vs la montée en fréquence, donc la façon dont l'énergie sonore est diffusée dans la pièce, ce qui conditionne les sons réverbérés (répartition temporelle et fréquentielles)
Donc pour ta correction électronique, il y a plusieurs méthode car tu peux ne tenir compte sur une mesure anéchoique que de l'axe, ou mieux, de la réponse en puissance globale (axe + hors axe), mais il faut idéalement faire une synthèse des 2 pour définir une stratégie de correction performante.
Il y a aussi la MMM qui définie la correction du direct par le cumul du rayonnement global du pavillon dans la salle, par une mesure spatiale du direct + réverbéré (qui contient aussi la dimension acoustique des murs...), et qui par chance, corresponds à peu près à ce que l'on perçoit, mais pour être archi complet, l'analyse axe / hors axe anéchoique + moyenne spatiale est idéale, c'est pas simple...
Donc, la façon dont sonne un type de pavillon dépends de beaucoup de critères, mais sont facilement identifiables à la mesure.
Le plus gros défaut est souvent la mauvaise interprétation des infos constructeur dans la choix de la coupure basse du pavillon, coupure définie par raccourci à la fréquence ou le pavillon quitte sa constance de directivité à -6dB (exemple 95°H) pour un Arai, mais qui tient aussi compte du DI... et surtout du DI du haut parleur à raccorder plus bas en fréquence !!!
Tout est inter-dépendant et sans prendre en compte l'ensemble de ces critères, on ne peut pas juger à l'écoute un pavillon en le comparant à un autre très différent sur tout un tas de critères... sans les considérer un à un !
Le daim a écrit:J'ai eu des pavillons TAD 4001 bien construits mais j'estime que, dans mon installation du moins, les ALTEC 1501 me procurent une meilleure sensation de répartition du message musical, ce qui, à mon avis toujours, me procure une audition plus confortable, plus douce et plus naturelle.
Une constatation intéressante à l'écoute, mais qui ne définie pas la conclusion, dépendante d'une mise en oeuvre identique de 2 pavillons différents.
Il faudrait comparer une enceinte type Tad TSM2 et son pavillon TH 4001 qui offre un raccord correct entre le pavillon et le rayonnement du HP 15" 1601 ... à ton enceinte VOT modifiée et sa réplique du Altec 1501.
L'accident au raccord pavillon / HP est très audible et fortement nuisible à l'écoute si l'étude n'est pas parfaite (réponse axe / hors axe / DI / réponse en puissance cumulée vue au point d'écoute)