Hoian a écrit:J'ai chez moi du ogg vorbis et du flac tirés de mêmes waves sur des masses orchestrales sans que j'en resente une quelconque perte.
Peut être suis-je passé systématiquement à côté des morceaux pour lesquels la conversion était audible ou alors mon matériel est à ce point peut qualitatif que je sois passé à côté ou alors ça viendrait tout simplement de moi.
D'aucuns prétendent bien que si on n'était pas en mesure d'entendre la différence entre deux câbles ou deux DAC c'était que soit on n'avait pas un matériel suffisamment résolvant, soit qu'on avait pas une oreille suffisamment exercée.
Pour mon manque d'expérience de la musique vivante comme tu dis, j'ai eu à côtoyer piano, violon, guitare, accordéon non pas seulement dans des salles de concert mais à proximité, que ce soit en salle de cours comme en pièce de vie.
Alors je ne prétends en rien être un fin connaisseur ni avoir des oreilles d'or, loin s'en faut, mais j'ai quand même ma petite idée de comment sonnent certains instruments.
Quand a mes exemples, comme indiqué, ils n'avaient d'autres but que de montrer qu'un bon enregistrement, ou si tu préfères, un enregistrement que l'auditeur trouve agréablement réalisé avait plus d'impact sur le ressenti que la potentielle limitation du ogg vorbis présente sur quelques 15 secondes d'un morceau.
Pour ce qui est du morceau proposé, je t'ai dit que n'ayant pas le FLAC de CE morceau, je ne pouvais rien dire sur les effets de sa conversion en ogg vorbis.
Par contre, ce que je peux te dire, c'est que sur ce morceau, je ne retrouve pas le lustre des cuivres tels que je me les rappel.
Et ce n'est pas dû à la compression ogg vorbis, car j'ai déjà écoulé des morceaux dans ce format dans lesquels les cuivres étaient pour le coup conformes à mes souvenirs.
Pour le coup, c'est bien l'enregistrement bien avant les limites du ogg vorbis qui sont à l'origine de ma non adhésion au morceau.
Après, je comprends parfaitement qu'on puisse avoir des goûts différents et qu'on attende pas la même chose des œuvres musicales qu'on écoute.
Sur ce, bonne nuit.
Je ne me suis jamais intéressé de très près à ces questions, mais les quelques fois où j'ai eu à le faire j'ai rarement entendu de différences qui soient significatives au point de pouvoir reconnaître tel format compressé avec pertes de tel format compressé sans pertes ou format linéaire non compressé. Et pourtant, j'écoute quasi exclusivement de la musique enregistrée avec des microphones dans des salles de concerts ou assimilées.
Et même, par exemple, d'une façon spontanée je dirais, je préfère France Musique écoutée depuis Internet ou le satellite qu'en modulation de fréquences et aujourd'hui en DAB plutôt qu'en modulation de fréquences... car le souffle et la compression de dynamique de la FM sont devenus pénibles si l'on écoute vraiment et qu'on ne met pas la radio ne fond sonore.
Pour des raisons d'intérêt personnel, je suis en train d'explorer les archives sonores d'un grand festival américain, sans doute le plus important festival de musique de chambre au monde : le Festival de Marlboro... Et ces archives, accessibles sur Internet, proposent des interprétations fantastiques, splendidement enregistrées sans post production, dont la qualité sonore de celles captées ces dernières années est splendide et n'impose aucune barrière qualitative, malgré la compression de données employée, à ce qu'on entend... Captées en public, ces interprétations laissent passer quantité de petits bruits de salle et même dehors dans la campagne... qu'on n'entend par exemple jamais sur un microsillon sauf si ces bruits sont très très sonores.. : ils sont perdus dans le bruit de fond.
PS. Je viens de vérifier avec Audirvana Studio : l'origine est du MP3 128kpbs... On se met parfois bien la rate au court-bouillon pour chercher et trouver des différences de qualité sonore entre formats qui sont infinitésimales et bien difficiles à percevoir.
Et je passe ma vie au concert : trois en une semaine. Deux récitals de piano au Théâtre des Champs-Elysées et un concert symphonique à la Philharmonie avec un pianiste comme soliste... Et franchement, le fait de savoir à peu près comment sonne un piano dans une salle, pour posséder un piano à queue chez moi, dans la même salle que celle ou j'écoute de la musique, ne me rend pas vraiment service, car le même piano joué dans la même salle par deux pianistes différents jouant le même répertoire sonne de façons tout à fait différentes... Il peut passer de rond, chantant avec une sonorité longue, à brillant, sec, métallique... Les deux étant aussi exacts l'un que l'autre..