DTSman a écrit:Hier passage chez Laurent (minirama90) pour voir pour la première fois en action l'Envy. En l'occurence en association avec son LS12000.
Je ressors le colorimètre et j'en profite pour passer plus de temps sur les retouches de couleur comme je l'ai fait cette semaine sur mon nouvel exemplaire du LS12000.
- primo en 100h d'utilisation rien n'a bougé (logique me direz vous pour un laser, mais c'est toujours rassurant. 41Nits en sortie sur 4m50 de base (laser 100%)
- Laurent avait configuré l'Envy en RGB limited si bien que pour mes mesures j'ai switché en RGB full bande mais en dehors de cela l'Envy n'a aucune incidence néfaste sur les mesures de gamma etc...
- gamma 2.2 ciblé pour gamma normal, gamma 2.4 ciblé pour gamma -1, gamma 2.6 ciblé pour gamma -2. Donc étalonnage à la Epson parfaitement dans les clous. Laurent pourra donc tester ces gamma en association le DTM MadVR de l'Envy
- Balance des blanc en partant de la pré-mémoire 6500K et du mode couleur Naturel.
In fine je converge quasi aux mêmes résultats que mon LS12000 dans mon contexte.
BT709 dans les clous comme sur bons nombres de projos
Et comme constaté chez moi, une fois les couleurs réglées en BT709, il n'y a pour ainsi dire rien à retoucher en BT2020. Enfin rien qui selon moi justifie l'usage d'une seconde mémoire. Pour le coté plug and play c'est top.
Une mémoire unique pour tous les usages. En l’occurrence ici pour Laurent qui utilise un Envy usage exclusif en sortie du SDR BT709 et SDR BT2020. Tandis que chez moi faute de DTM je suis sois en SDR BT709 soit HDR BT2020.
Couverture BT2020 du LS12000 chez Laurent
Couverture BT2020 du LS12000 chez moi
Place au test de l'Envy
Menu plus convivial qu'un Lumagen mais ce n'est pas en un après midi qu'on fait le tour d'un tel appareil: format des signaux, mise à l'échelle, sharp, denoise, DTM, gestion des ratios, gestion multi profil et j'en passe... Après quelques ajustements du sharpness initialement trop poussé nous avons essentiellement concentré nos tests sur l'usage du DTM. Le comparo avec et sans est aisé, le projo switch en quelques secondes le temps de basculer du mode SDR à HDR et inversement. Laurent avait aussi tiré un second câble jusqu'au projecteur sur l'entrée HDMI 2 afin de bypasser totalement l'Envy.
Nous avons passé divers films en HDR10 @1000Nits et bien-sur le traditionnel Aquaman encodé à 4000Nits. La prochaine fois j'apporte le bluray de demo de Spears & Munsil qui monte à 10000Nits.
Globalement l'apport du DTM est palpable sur la majeur partie des films passés. En gros l'image est globalement plus lumineuse (comme pour un film SDR) tout en augmentant la lisibilité dans les hautes lumières mais y compris les basses lumières. Il n'y a que sur certaines scènes de jour comme dans le film Monster Hunter (scène du desert) ou j'ai préféré le rendu du dynamique HDR de l'Epson mais pour tout le reste l'Envy apporte un équilibre excellent et d'autant plus le bienvenue que Laurent avec ses 4m50 de base d'image sera toujours à la recherche de luminosité et ce même si pour le passage du X7900 au LS12000 lui a fait gagner pas loin de 35% de puissance lumineuse.
Sur Aquaman la différence avec et sans DTM est encore plus palpable forcément. Ci dessous quelques screenshoft (mon APN accentue légèrement le coté brulé sur les 2 phoros on perd donc des détails).
Je mettrai cependant un bémol sur cette comparaison car elle est biaisée à l'avantage du Envy: ici la source (Oppo 203) est reliée à l'Envy et n'est pas en mesure de sortir le flux LLDV sans ajout d'un Vertex. Si bien qu'on se retrouve avec la couche HDR10 statique. Etant moi même en train de tester le DolbyVision avec ma source Zidoo je peux vous assurer que la "rosace" chez moi n'est pas aussi cramée des lors qu'on applique le LLDV à la source avec le max lum correctement choisi.
Donc idéalement le véritable comparo à réaliser serait DTM Envi versus LLDV. Test réalisable si on a l'occasion ultérieurement.
Toujours est il que le travail réalisé ici sur ce flux vidéo par le DTM de l'envi est excellent et n'a rien à envier au flux natif DV. Les scènes sombres sont parfaitement lisibles, les blanc pas cramés et plein d'informations et surtout on conserve une image lumineuse dans les scènes de jour. En switchant sur l'entrée HDMI 2 on se rend compte que l'HDR est déjà nativement plutôt bien gérer par l'Epson mais l'Envy va plus loin. Avec ses réglages on peut déboucher encore plus les scènes sombre sans griser les noirs. Je comprends désormais pourquoi bon nombres de copains utilisent l'Envy ou MadVR comme DTM sur leur projos Sony notamment dont la gestion est encore plus complexe (je reste soft ) que l'Epson.
Aquaman HDR10 4000Nits: DTM OFF
Aquaman HDR10 4000Nits: DTM ON
Aquaman HDR10 4000Nits: DTM OFF
Aquaman HDR10 4000Nits: DTM ON
Après ces dizaines de tests de films on a quand même réussi à planter l'Envy une fois (plus d'image à l'écran). Mais globalement ce premier contact avec l'appareil est ultra positif. Il serait plus abordable financièrement sans doute que je sauterai le pas. Une chose est sure, en ce qui me concerne, Laurent n'a plus à ce poser de questions quand il passe un film. Que cela soit un master SDR 1080p ou HDR UHD le résultat sera au rendez vous: Équilibré tant en luminance que colorimétrie.
Je pose cependant une question suite à ces tests: Comment l'Envy va t il réagir si au lieu de lui envoyer la couche HDR10 on lui envoyait le flux DV? Va t il bypasser les metadata pour n'appliquer son DTM que sur la couche HDR10 static ou bien permettra t il un bypass du DV? Idem pour l'HDR10+?
Je n'ose imaginer le résultat sur un projecteur encore plus qualitatif type NZ9. Et quid du MadVR versus FrameAdapt 2.0 made in JVC ou DTM Lumagen pro... mais personnellement j'ai surtout envie de dire qu'il n'y a plus qu'à profiter et enchainer les films...c'est ce que je fais en ce qui me concerne
CR intéressant