Steph-Hifi a écrit:mesure du jitter d'un SU-6 qui utilise un ES9038Q2M de derniere génération utilisé en asynchrone USB
et en SPDIF le jitter arrive a la limite de l'audible (avec encore un peu de marge) avec une dégradation de 30db sur une source spdif stable et de qualité (audio précision)
certains dac toujours en ESS qui sont des delta sigma intégrant une reduction de jitter peuvent etre pire (pour rappel les filtres des ess sont en général accessibles en paramétrage utilisateur, mais pas souvent le circuit de réduction du jitter, il peut etre activé ou desactivé, voir accessible (ce qui est le cas du SU-6) selon les choix du constructeur), et plus on avance dans le temps moins les entrées numériques d'ancienne génération seront correctement soignées.
pour rappel mon propos n'a qu'un but, tenter d'expliquer que sur les modes de transports asynchrones (USB ou LAN) on reste dans le transport de donnée informatique (ce n'est pas encore un signal musical PCM) et que le système est étanche au bruit et/ou gigue et qu'il ne sert a rien de la soigner avec des dispositifs "audiophile ou autre" alors que sur les modes de transport numérique synchrone il faut faire plus attention a la qualité de la source. phénomene bien connue des studios qui quand le PCM était encore très répandu entre les différents appareils (AD/DSP/FINALIZER de BROADCAST/DA etc..) utilisait des entrées wordclock afin de s'abroger de la chaine de boucle PLL de chaque maillon et qui "imposait" une horloge unique de référence de la source au dac final.
Pour moi ces mesures démontrent que c'est plutôt la puce ou les circuits associés qui présentent un problème plus que les signaux numériques ou les entrées en elles-mêmes qui ne font que capter ce signal numérique ...
Soit l'entrée ajoute un pollution et donc du bruit, soit la puce ou circuits associés qui lors du décodage ajoutent des parasites.
Car que l'on soit en synchrone ou asynchrone, si dans ta trames les données audio (ou autre) sont les suivantes 0111001001100010. Que tu passes par USB, Toslink, Coax, dante, ... on ne peut retrouver en bout de chaîne que 0111001001100010. Si un seul des bits change, cela démontre qu'il y a quand même un très très gros souci de transmission. Donc c'est plutôt après et avec une mauvaise mise en œuvre du "décodage" qu'il pourrait y avoir des soucis en numérique ... C'est ce que je constate dans mon activité de tous les jours.
Si on fait bien les choses, ce n'est seulement lorsque l'on bascule dans l'analogique que les notions de bruit, de parasite ... refont leur apparition. Ces notions n'existent pas sur des données numériques qui ne peuvent subir aucune altération autre que des bits corrompus ou une qualité de transmission trop faible qui vienne entacher l'intégrité des signaux .
Ou alors je n'ai pas bien compris ou tu voulais en venir et dans ce cas, je m'excuse de mon message inutile