► CRITIQUES des derniers films vus

[Hoian]

Personnellement, ce film m'a déçu.
J'en attendais pas forcément grand chose mais je pensais que je passerais un bon moment.
Mais au final j'ai attendu tout le film que quelque chose se passe et la fin est survenue.
J'ai raté le rendez vous. Rideau.

[wopr]

Du solide Michael Bay, un actioner très 90's sévèrement burné, qui ne s'arrête qu'au générique. Comme quoi, même avec un scénario "timbre-poste", Michael Bay sait nous faire passer un bon moment, en expérimentant les caméras sur drones, qui sont un régal visuel.

un 15/20 bien mérité!

Vu

Un "Speed" sous amphétamines au montage clipesque et épileptique, un scénario bidon, plus de 2 heures d'action non stop WTF, même en mettant son cerveau en pause, ça en est fatiguant.
2 points positifs tout de même, l'infirmière et la Nissan GTR .

[SuperSniffer]

la Nissan GTR .

J'ai espéré une scène de poursuite spéciale avec la Nismo durant tout le film

[hyperspace]

Et il y a eu ?

[SuperSniffer]

non que dale

[autrichon gris]

Georgia rule - Garry Marshall - 2007

Provisoirement cloué sur mon canapé par divers problèmes que je ne souhaite pas raconter ici, je tombe sur RTL 9, chaine dont la haute tenue cinématographique ne vous aura pas échappé, et plus particulièrement sur ce film "Georgia rule" dont le titre crétin en français "mère-fille, mode d'emploi" aurait du m'éloigner à tout prix de même que la fiche wikipedia qui indique que ce film a été salué comme un des 2 pires films de l'année 2007 !

Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité, et à ma grande surprise, je me suis laissé relativement séduire par cette variation de rom-com à l'américaine avec quelques ingrédients bien piquants et un peu inhabituels pour une rom-com. Garry Marshall le réalisateur, oui celui de "Pretty Woman" et "Frankie et Johnny" bénéficie d'un casting de rêve avec rien moins que Jane Fonda (inutile de citer sa filmo), Félicity Huffmann (Desperate Housewives...) et l'étonnante Lindsay Lohan, 21 ans à l'époque, sexy à faire se damner un moine, et dont je croyais qu'elle n'était qu'une pimbêche vulgaire et abonnée aux scandales, et qui se révèle excellente actrice, si, si !

L'histoire: mère, fille, et petite-fille passent leur temps à se fritter, entre problèmes d'adolescente mal éduquée ou trop rebelle et secrets de famille sordides. Surgit de tout ça l'évidence de Jane Fonda, et sa relation avec sa petite fille Lindsay Lohan, franchement très bien dans ce rôle, en ado californienne sexy et déjantée, qui va faire se retourner toute la petite ville de l'Idaho (ploucland) ou elle atterrit. Bon les frasques, la drogue et l'alcool semblent avoir eu depuis raison de la carrière qu'elle aurait sans doute méritée (mais a 35 ans c'est pas forcément fini, cf Winona Ryder, revenue de nul part) mais il faut la voir dans ce film en train de séduire un grand gaillard particulièrement benêt et tourmenté par la religion en quelques poses lascives, et le tour est joué, et même arpenter l'unique rue du bled en question toutes cuisses dehors et seins en avant devant la populace effarée, pour comprendre que la donzelle avait du chien !
Je passe sur la fin du film assez décevante, mais pour un des pires films de l'année, on a vu à mon humble avis bien pire !

[rann]

Du solide Michael Bay, un actioner très 90's sévèrement burné, qui ne s'arrête qu'au générique. Comme quoi, même avec un scénario "timbre-poste", Michael Bay sait nous faire passer un bon moment, en expérimentant les caméras sur drones, qui sont un régal visuel.

un 15/20 bien mérité!

Vu

Un "Speed" sous amphétamines au montage clipesque et épileptique, un scénario bidon, plus de 2 heures d'action non stop WTF, même en mettant son cerveau en pause, ça en est fatiguant.
2 points positifs tout de même, l'infirmière et la Nissan GTR .

J'ai abandonné la course poursuite , j'en pouvais plus de voir des voitures s'encastrer, quant au malfrat interprété par Gylenhall beauf !!
tu regardes et t'oublies

[wopr]

Vu

Un "Speed" sous amphétamines au montage clipesque et épileptique, un scénario bidon, plus de 2 heures d'action non stop WTF, même en mettant son cerveau en pause, ça en est fatiguant.
2 points positifs tout de même, l'infirmière et la Nissan GTR .

J'ai abandonné la course poursuite , j'en pouvais plus de voir des voitures s'encastrer, quant au malfrat interprété par Gylenhall beauf !!
tu regardes et t'oublies

Il est tombé bien bas le Gyllenhaal ( déjà dans Spiderman c'était plus que limite)
Pas compris les bonnes critiques de ce film d'action de série B

[Kishizo42]

Je l'ai vu dernièrement sur Netflix, ce média sur lequel je me laisse guider par mon intuition pour démêler le bon du médiocre. C'est une tâche ardue, il y a des nanards, de bons divertissements kleenex, et parfois on peut tomber sur un film important. L'indice essentiel était la réalisatrice : Jane Campion.
Si j'ai apprécié La leçon de piano (instructif sur la libido féminine ), adoré Bright Star (grande classe), allais je aimer The power of dog ?
C'était mon doute existentielle avant de lancer la séance

A un moment du film, j'ai eu un peu peur de voir un doublon de la leçon de piano, alors qu'il n'en est rien. C'est un faux semblant et tout l'est dans son film. A l'inverse de ce dernier, The power of dog est aussi l'adaptation d'un livre, mais d'un homme, le romancier américain Thomas Savage. Si à ses débuts Jane Campion souhaitait proposer un cinéma féminin alors inexistant, depuis l'eau a coulé sous les ponts et c'est un cinéma plus universel qu'elle offre.

Le seul rôle féminin du film est tenu par Kirsten Dunst qui avait tapé dans l'œil de Jane Campion dans Melancholia, et s'il peut sembler important au début du film, il sera plutôt secondaire. Elle est pourtant celle qui va déclencher tous les dérèglements à son corps défendant. Les rôles importants du casting sont accordés à l'acteur Benedict Cumberbatch, Docteur Strange des Marvel, un acteur britannique plus adapté a priori au profil aristocratique qu'à celui de cowboy bourru à la John Wayne, donc un contre emploi assez brillant puisqu'au moment de faire le chemin inverse, il sera très à l'aise et plausible. Son opposé, Kodi Smit-McPhee un jeune acteur australien connu également dans l'univers Comics, lui c'est son incarnation physique qui est remarquable. Sans doute le rôle de sa vie, il crève l'écran. L'allure, la gestuelle, la posture, c'est cadeau pour un cinéaste ou un photographe, c'est graphiquement déjà culte. Tout comme un Robert Mitchum peut l'être dans la nuit du chasseur.





Le climat au ranch est rude, la flore désertique, les petites fleurs sont fabriquées en papier, ou parfois trouvées, précieusement extraites et portées en bandoulière. Le pouvoir des fleurs sera tout sauf baba cool Moi qui aime le cinéma noir, c'est un western de cette catégorie. Alors bien entendu on devrait sans doute parler de post western, de celui s'installant entre deux périodes, un peu à l'image du merveilleux film Géant de George Stevens. Les indiens passent quémander des peaux au ranch se font rembarrer par la maîtresse de maison, l'automobile commence à pointer le né, la violence y est plus psychologique que par arme à feu.

L'ambiance est trouble, la psychologie des personnages est délicate à cerner et ne se révèle que progressivement vers un dénouement que l'on pressent forcément dramatique, mais sans savoir de quelle manière il se fera. Pas de fioritures, mais le sentiment que le cours d'eau ne se remontera pas, que les personnages iront naturellement où ils doivent aller. Tout est déjà tracé par leurs expériences passées qui referont surface et cela avec un art maîtrisé de la part de la réalisatrice du crescendo dans la révélation de ce qu'est la réalité de chacun, grande maîtrise du suspens. Hitchcock comment ne pas le citer validerait sans aucun doute ce savoir faire.



Excellente bande son de Colin Greenwood, le bassiste de Radiohead


Jane Campion a décroché l'Oscar de la réalisation pour ce film et c'est à mon sens amplement mérité. Une merveille d'intelligence et de sens artistique.
Avec la chance d'avoir un vidéo projecteur, Netflix est plutôt confortable, mais il peut paraître dommage de contraindre d'autres à voir ce film sur petit écran ou même pas du tout en l'absence d'abonnement. Bref je recommande fortement et c'est d'ailleurs un film qu'il me presse déjà de revoir. Il se passe des choses à l'image et connaître à présent l'intrigue me permettra sans doute d'encore mieux apprécier la réalisation car elle regorge d'indices et de scènes signifiantes.

[rann]

J'approuve ce message
on ne s'ennuie pas et effectivement , parfois au cinéma, un peu apprécier des films avec du sens et du talent

[Kishizo42]

C'est drôle j'ai vu également Gone Girl de Fincher sur Netflix et dans mon message initial, je m'en servais d'exemple a contrario pour expliquer pourquoi j'estimais le film de Jane Campion comme très bon. Cela s'y prêtait bien à mon avis, mais j'ai tout supprimé parce que je me suis dit que si mon message avait une utilité, c'était plus de faire de la pub à ce film, que d'engager une querelle sur la conception qu'on a d'un bon film. Gone Girl a son sujet dédié et une certaine exposition, le film de Jane Campion, je suis tombé dessus par hasard. Et je viens de lire que tu n'avais pas aimé Gone Girl non plus, on doit avoir une sensibilité et approche cinéma ressemblante

En anecdote complémentaire, Kodi Smit-McPhee a commencé sa carrière d'acteur dans un rôle déjà pas facile, c'était lui jouant le rôle du gamin de Viggo Mortensen dans la route de John Hillcoat :

[Kishizo42]

Sinon vu également Polar sur Netflix et toute honte consommée, je confesse avoir passé un très bon moment
C'est un film réalisé par le suédois Jonas Åkerlund adaptant un comics "Polar: Came from the Cold" de l'espagnol Víctor Santos (2012)
Tout comme avant lui Tarantino pour ses Kill Bill, l'influence est à trouver chez un autre suédois Bo Arne Vibenius et son film culte They Call Her One Eye. Si ce dernier film était d'intention sérieuse même si les faibles moyens de réalisation font que cela peut parfois ne pas le paraître, là c'est l'inverse, plus de moyens mais très peu de sérieux. Le bon goût reste au vestiaire, loin de toute préoccupation actuelle de ne froisser aucune minorité, le gros déguste, la nana a un beau derrière, la junkie est une épave etc... La liberté artistique, il faut bien encore en user
Le méchant est un roux assez libidineux semblant sortir du Dune de Lynch
Bref à ne pas recommander à tout le monde et je m'amuse de cette tirade lue sur les avis du site allociné démontrant bien tout le potentiel de l'objet

Polar est le genre de film qui ne pourrait être produit que par une culture mourante. Avec un scénario qui aurait pu être écrit par Caligula ou joyeusement commandé par lui en tout cas. Bien sûr la véritable source d'inspiration pour ce trou noir de nihilisme moral qui suce l'âme et se faisant passer pour un film policier, est l'industrie du porno Internet moderne qui a généralisé l'érotisation de la violence sadique contre les femmes et rendu la misogynie cool à nouveau. A rendu normal qu'une scène de sexe atteigne son apogée avec le meurtre d'une femme abattue par une arme automatique. L'autre jour, j'ai vu une critique de Polar qui disait que le film était amusant et enfantin. En fait, réfléchissez-y une minute. Pensez au fait que vous vivez dans un monde où quelqu'un qui s'oppose au meurtre comme un plaisir enfantin est considéré comme prédicateur ou un tendu. Pensez ensuite à votre fille ou à vos sœurs qui ont grandi dans ce monde. Pensez au fait que ce film est en streaming sur le Net où tout enfant peut le regarder. Polar est comme un documentaire sur la fin des temps. Et je commence à penser que le plus tôt sera le mieux..

Bon il fait preuve d'inexactitude, elle ne se fait pas descendre par une arme automatique, elle est juste touchée et dans un chalet on peut avoir à couper des buches
Mads n'est pas fou, il a éventé le stratagème de la turlutte, il faut bien dire qu'à ce moment de l'ébat c'est suspect, un esprit cartésien comprendra rapidement que c'est une manœuvre pour se dégager de l'angle de tir. Il y a un ordre et une suite logique, nom de nom.

L'actrice Ruby O. Fee est ma nouvelle révélation après Kodi Smit-McPhee, elle aussi crève l'écran. Je conseille le visionnage à l'ami Autrichon, c'est un médicament bénéfique à la mélancolie, tu oublieras vite Lindsey Lohan. D'autant que Jonas Åkerlund est un vrai réalisateur, l'œil de l'artiste est derrière la caméra, pourquoi jouer de pudibonderie et faire des plans faux cul comme le cinéma regorge, lui y va et ne nous laisse pas dans la frustration.

Travelling brillant, découpage précis

Army of Thieves, j'arrive

[Scudabear]

Vu Boite noire.

Quelle bonne surprise ! Un superbe film thriller-policier français. Moi qui ne suis pas du tout amateur de cinéma français, et bien là, j'ai pris une claque. Comme qui tout est possible.

Je l'ai vu également il y a peu de temps (conseillé notamment par mon frangin, ancien ingé chez Air France).
Le positif : on sent un gros travail de documentation concernant le modus operandi du BEA, et de tout ce qui peut se passer dans les coulisses de l'aviation civile. L'intrigue commence bien (le travelling arrière d'ouverture du film est super bien pensé ), tout se met en place rapidement...
Le négatif : ...mais c'est après que ca se gâte. Je passe sur certaines incohérences énormes (un haut responsable du BEA disparait au moment de l'ouverture d'une enquête primordiale mais tout le monde a l'air de s'en foutre, l'histoire de la dashcam, etc...) et travers hélas souvent propres à certaines productions françaises : scènes "d'action" nazes (la "poursuite" finale en bagnole est une blague et ce qui se passe à la fin l'est encore plus) même si je suis bien conscient qu'un tel film ne repose pas que sur ce type de scènes, mais personnellement, ce qui m'a hérissé le poil, c'est le jeu d'acteurs parfois tout droit tiré d'une série B made in TF1 (même André Dussolier n'est pas forcément hyper convaincant dans son rôle), et surtout celui de Pierre Niney, aussi charismatique qu'une huitre pas fraiche.
Lou de Laâge s'en sort mieux, mais c'est pas transcendant non plus.

D' un point de vue personnel, je trouve que "Boite Noire" est quelquepart un gâchis : tous les ingrédients étaient prêts pour en faire un film magistral, mais le jeu d'acteurs, le casting et le rythme parfois bancal font que la mayonnaise n'arrive pas à prendre pleinement.

[lag@uffre]

D'accord avec Scuda. Un peu le même phénomène que le Chant du Loup. Y'a un peu d'ambition et de quelques bons moments...mais ça retombe comme un soufflé. A chaque fois je me dis que je pourrais les montrer à la famille...mais en fait non, pas envie de me les retaper.
Pour la boite noire j'avais compris le noeud très très vite...

Content de mes derniers rattrapages: entre la loi de téhéran, promising young women, Teddy et Riders of Justice, que du très très bon.

Enfin vu Titane mais passé le super plan séquence de l'introduction à son âge adulte, j'ai trouvé ça rigolo sans plus. Pas super bien écrit, genre projet de fin d'année en art pla...Y'a bien une certaine ambition mais je trouve qu'il en faut peu pour épater la galerie.

Je trouve Teddy bien plus réussi dans le genre. J'étais beaucoup plus dedans.

[menthalo]

La lettre inachevée (1959) de Mikhaïl Kalatozov

Des géologues pionniers dans la Sibérie sauvage de la fin des années 50 en URSS
l'histoire paraitra un peu "datée" et évidemment un peu propagandiste du communisme soviétique

Reste alors la mise en scène & la photographie d'un graphisme et d'une beauté sidérante sublimés par le noir & blanc d'époque !!