fredoamigo a écrit:tovarich007 a écrit:Pour répondre à Fredoamigo, le problème, c'est qu'il y a encore beaucoup d'inconnus dans la façon dont nous percevons les sons et dont nous interréagissons aux sons et à l'ensemble de notre environnement et de notre psychisme. de surcroît, qui dit "psycho" dit forte subjectivité et individualisation des réponses aux stimuli en tous genres. Donc même en dévorant toute la littérature de ce domaine, cela ne nous expliquera jamais complètement pourquoi une personne en particulier préfère tel type de son et une autre un autre rendu sonore.
Bref, la littérature technique (plutôt que scientifique, ou alors scientifique seulement au sens de "research in progress") ne nous dira jamais quel ampli ou enceinte on préfère, cela dépendra toujours de chacun de nous, de nos goûts, de nos biais, et même de notre état de fatigue ou de nos humeurs du jour ou du moment.
Enfin, je ne peux pas suivre complètement le raisonnement selon lequel si des amplis ont des sons différents (des différences certes souvent ténues, parfois trompeuses) c'est qu'il y a un loup quelques part. S'il était démontré -je n'en suis pas sûr du tout- qu'une certaine dose ou forme de distorsion était jugée majoritairement comme plus agréable à l'écoute, pourquoi les concepteurs de matériels et les auditeurs devraient-ils s'en priver ? Et si on renversait le raisonnement ? après tout cela fait partie de la technique que d'introduire un peu de distorsion ; peut-être que la quête du zéro distorsion et de la neutralité absolue sont aussi des loups dans la bergerie, et sont peut-être contreproductives au-delà d'une certaine limite ?
Bref, nous avons encore beaucoup à apprendre, mais il faut aussi apprendre à se laisser aller à écouter ce que l'on préfère en oubliant de temps en temps les chiffres et les théories.
Le sujet est complexe mais pour y voir plus clair, il faut scinder le coté cognitif et le coté perceptif ..
Ce qui m intéresse le plus est le perceptif et ce que tu percevra réellement en fonction de tes actions sur ton système audio ou de ton positionnement vis a vis de celui ci . La plupart des effets psychoacoustiques sont du domaine perceptif ..
La grande partie de ces effets concerne l’interaction enceintes / pièce ---- oreilles /cerveau. par exemple : la plupart des effets de spacialisations/localisation que tu connais bien ou du moins je l’espère , sont de la psychoacoustique perceptive car dépendant du premier front d'ondes et des ondes arrivant plus tard et de leurs traitement par ton système auditif oreille /cerveau .. et si ton cerveau fait ce traitement permanent ce n'est pas parce que il sait que ta passion est l audio , non , s'il le fait ou plutôt s'il ne le faisait pas, ta vie quotidienne serait un enfer !
mais tout ça n'est pas facile a comprendre car contre intuitif .En effet, après le premier front d'ondes on pourrai penser que les ondes réfléchies arrivant en premier sont meilleures que celles arrivant plus tard ..or c'est exactement le contraire qui ce produit .https://stringfixer.com/fr/Haas_effect d’où le traitement des première réflexion .
Par exemple , l immersion que nous connaissons tous en écoutant un album qu on apprécie beaucoup et dont le marketing use et abuse n’est que du domaine cognitif et en aucun cas perceptif .
L’immersion est défini par la psychoacoustique comme « un état de profonde implication mentale dans lequel l'individu peut se dissocier de la conscience du monde physique ..https://www.aes.org/tmpFiles/elib/20220419/20857.pdf
certain associent la psychoacoustique qu a des biais cognitifs ou a des choses dont nous ne maitrisons rien ,c'est tout le contraire . bien que les recherches soit loin d’êtres terminées dans beaucoup de domaines , il y a eu quand même pas mal d'avancées avec la neuroscience dont la psychoacoustique est dépendante ..
J'avoue ne pas très bien saisir la distinction que tu établis entre psychoacoustique perceptive et psychoacoustique congnitive. Et je ne vois pas non plus ce que démontres ou pas ton exemple sur " "l'immersion que nous connaissons tous en écoutant un album qu'on apprécie beaucoup".
Ce genre de concepts et de distinction mériterait de bien plus amples développements et une sérieuse maîtrise à la fois des mécanismes de la perception auditive et de la psychologie profonde, qui in fine reste différente pour chacun.
Sans polémique aucune, je ne suis pas certain que tu maîtrises suffisamment les deux concepts et leur distinction, et plus encore leurs interactions, que tu énonces dans ton post. Pour ma part, je suis bien loin de les maîtriser également.
La seule chose dont je suis sûr, c'est que ce que tu appelles la science est loin de les connaître complètement à ce jour, au demeurant : "research in progress", comme je le disais dans mon post précédent. Nous sommes loin d'avoir fait le tour de la question, alors ne nous avançons pas trop sur ce sujets dont nous ne sommes pas experts, et dont les experts eux-mêmes débattent. Je ne parle évidemment pas de la perception spatiale ni de l'influence du local d'écoute et des sons réfléchis, qui sont désormais bien documentés (le second point ne relevant pas d'ailleurs de la perception à proprement parler mais de la mesure acoustique), mais le reste...
Ou bien alors, c'est que j'ai mal compris ce que tu voulais dire, auquel cas, toutes mes excuses.