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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
La comédie romantique taïwanaise
MY MISSING VALENTINE (XIAO SHI DE QING REN JIE)
Chen YU-HSUN – Taïwan 2020.
Yang vit trop rapidement, elle est en avance sur tout. Au cinéma, lorsqu’elle regarde une comédie, elle va rire avant les autres. Alors qu’elle attend beaucoup de son rendez-vous de la St-Valentin -aurait-elle trouvé enfin l’homme idéale ?- qu’elle n’est pas sa surprise de se réveiller au matin du 15 février sans aucun souvenir de la veille ! Et de découvrir, autre grande surprise, qu’elle a pris des coups de soleil et de voir son portrait dans un magasin de photos sans pouvoir se rappeler de quand ni où cela a été pris. Elle en est sûr, on lui a volé une journée.
MY MISSING VALENTINE est une excellente comédie romantique matinée de fantastique pour faire se rencontrer au moins dans l’espace deux êtres qui ne pouvaient pas se rencontrer dans le temps.
Mais lors du Q&A d’après film, il n’a pas passé le test #MeToo, des spectatrices faisant remarquer au réalisateur que l’héroïne, qui est une vraie midinette, était très passive et dépendante du désir des hommes pour n’être finalement qu’un objet de désir inconscient aux mains d’un amoureux transi dont elle est l’obsession depuis l’enfance. Le réalisateur avait beau arguer que la situation de la femme à Taïwan a évolué, il ne pouvait justifier un scénario qui lui était bel et bien sur la condition féminine très conservateur. Je crois que les scénarios de rom-com vont devoir évoluer.
Chen YU-HSUN – Taïwan 2020.
Yang vit trop rapidement, elle est en avance sur tout. Au cinéma, lorsqu’elle regarde une comédie, elle va rire avant les autres. Alors qu’elle attend beaucoup de son rendez-vous de la St-Valentin -aurait-elle trouvé enfin l’homme idéale ?- qu’elle n’est pas sa surprise de se réveiller au matin du 15 février sans aucun souvenir de la veille ! Et de découvrir, autre grande surprise, qu’elle a pris des coups de soleil et de voir son portrait dans un magasin de photos sans pouvoir se rappeler de quand ni où cela a été pris. Elle en est sûr, on lui a volé une journée.
MY MISSING VALENTINE est une excellente comédie romantique matinée de fantastique pour faire se rencontrer au moins dans l’espace deux êtres qui ne pouvaient pas se rencontrer dans le temps.
Mais lors du Q&A d’après film, il n’a pas passé le test #MeToo, des spectatrices faisant remarquer au réalisateur que l’héroïne, qui est une vraie midinette, était très passive et dépendante du désir des hommes pour n’être finalement qu’un objet de désir inconscient aux mains d’un amoureux transi dont elle est l’obsession depuis l’enfance. Le réalisateur avait beau arguer que la situation de la femme à Taïwan a évolué, il ne pouvait justifier un scénario qui lui était bel et bien sur la condition féminine très conservateur. Je crois que les scénarios de rom-com vont devoir évoluer.
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Les courts métrages
COURTS METRAGES ASIE
CARNIVOROUS BEAN SPROUT, animé rigolo sur des pois carnivores mais au rythme trop rapide pour bien l’apprécier. HOW TO DIE YOUNG IN MANILA parle d’homosexualité entre jeunes garçons, peut-être aussi de prostitution, et se termine avec l’icône gay « le supplice de St Sébastien ». GOLD IS EATING PEOPLE est un très bel animé façon estampes chinoises où des personnages s’entretuent pour une mine d’or. INVISIBLE EYES est un autre très bel animé avec un graphisme très fin, comme dessiné à la plume et à l’encre où des enfants qui jouent dans la forêt sont observés, et poursuivis, par des milliers de fourmis. KIDS ON FIRE, mon préféré où un groupe de gamins est en stage religieux menés par des bonnes sœurs où les phantasmes érotiques de l’un d’entre eux provoquent des tremblements de terre et qui se terminera par une éjaculation faciale, fallait oser ! TEMPLE OF DEVILBUSTER est un trop long court métrage fait d’images clignotantes à la caméra secouée qui font qu’on ne comprend rien à ce que ça raconte. Enfin NIGHT BUS est un autre animé qui n’est pas mon préféré pour son graphisme mais qui raconte très bien une histoire d’amour triste et cruelle qui ne se termine pas si mal.
CARNIVOROUS BEAN SPROUT, animé rigolo sur des pois carnivores mais au rythme trop rapide pour bien l’apprécier. HOW TO DIE YOUNG IN MANILA parle d’homosexualité entre jeunes garçons, peut-être aussi de prostitution, et se termine avec l’icône gay « le supplice de St Sébastien ». GOLD IS EATING PEOPLE est un très bel animé façon estampes chinoises où des personnages s’entretuent pour une mine d’or. INVISIBLE EYES est un autre très bel animé avec un graphisme très fin, comme dessiné à la plume et à l’encre où des enfants qui jouent dans la forêt sont observés, et poursuivis, par des milliers de fourmis. KIDS ON FIRE, mon préféré où un groupe de gamins est en stage religieux menés par des bonnes sœurs où les phantasmes érotiques de l’un d’entre eux provoquent des tremblements de terre et qui se terminera par une éjaculation faciale, fallait oser ! TEMPLE OF DEVILBUSTER est un trop long court métrage fait d’images clignotantes à la caméra secouée qui font qu’on ne comprend rien à ce que ça raconte. Enfin NIGHT BUS est un autre animé qui n’est pas mon préféré pour son graphisme mais qui raconte très bien une histoire d’amour triste et cruelle qui ne se termine pas si mal.
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Le film qui donne faim
TONKATSU DJ AGETARO
Ken NINOMIYA – Japon 2020.
Le père du jeune Agetaro tient le meilleur restaurant de tonkatsu, du porc pané frit dont la cuisson parfaite est un art, et il voudrait bien que son fils lui succède un jour. Mais Agetaro qui veut épater sa voisine autrement qu’en lui préparant des fritures veut devenir DJ, parce que c’est quand même plus sexy. Et pour apprendre à être DJ il faut un maître. Et ça tombe bien, DJ-Oily un ex-DJ star qui vient de se faire éjecter de chez lui, échangerai bien leçon de DJ contre hébergement à l’œil.
TONKATSU DJ AGETARO est de la bonne comédie japonaise sur le rapport entre l’art du DJing et la cuisson du porc pané, les fameux tonkatsu dont la bonne et juste cuisson se fait à aussi l’oreille.
Ken NINOMIYA – Japon 2020.
Le père du jeune Agetaro tient le meilleur restaurant de tonkatsu, du porc pané frit dont la cuisson parfaite est un art, et il voudrait bien que son fils lui succède un jour. Mais Agetaro qui veut épater sa voisine autrement qu’en lui préparant des fritures veut devenir DJ, parce que c’est quand même plus sexy. Et pour apprendre à être DJ il faut un maître. Et ça tombe bien, DJ-Oily un ex-DJ star qui vient de se faire éjecter de chez lui, échangerai bien leçon de DJ contre hébergement à l’œil.
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Le film avec Andy LAU
SHOCK WAVE 2
Herman YAU – Hong Kong, Chine 2020.
Lors du déminage d’un appartement piégé du sol au plafond, Poon Shing Fung (Andy LAU) qui ne s’est pas douté qu’un chat dans un micro-ondes ne pouvait qu’être piégé fait sauter tout l’immeuble et en perd un bout de jambe. Malgré tous ses efforts pour prouver qu’avec une prothèse de jambe il est toujours au top sa hiérarchie le placardise avec une médaille ce qui le fera quitter les forces de l’ordre très en colère. Quelques années plus tard, quelle ne sera pas la surprise de ses anciens collègues de le retrouver au milieu des gravas d’un hôtel après qu’une bombe a volatilisé la moitié de l’immeuble et que la vidéosurveillance montre qu’il est à l’origine de l’attentat. Mais cette fois, Poon Shing Fung a juste perdu la mémoire, et il n’ose croire qu’il est à l’origine d’un attentat.
Même si on retrouve Andy LAU en démineur (mais, au fait il n’est pas mort à la fin du 1 ?) il n’a pas le même nom que dans le précédent et si on retrouve des acteurs du premier c’est à des rôles différents, donc ce n’est pas la suite du 1 et n’a rien à voir mais ça parle encore de bombes et de démineurs. SHOCK WAVE 2 ne nous épargne aucuns poncifs du genre et l’histoire ne tient pas vraiment debout mais est-ce important ? Beaucoup de destructions massives en CGI (dont la première qui « aurait pu se passer si… » et donne le ton du grand n’importe quoi de cette histoire), des combats, des courses poursuites, des larmes, de l’héroïsme, SHOCK WAVE 2 est un grand fourretout d’action en pilotage automatique.
Herman YAU – Hong Kong, Chine 2020.
Lors du déminage d’un appartement piégé du sol au plafond, Poon Shing Fung (Andy LAU) qui ne s’est pas douté qu’un chat dans un micro-ondes ne pouvait qu’être piégé fait sauter tout l’immeuble et en perd un bout de jambe. Malgré tous ses efforts pour prouver qu’avec une prothèse de jambe il est toujours au top sa hiérarchie le placardise avec une médaille ce qui le fera quitter les forces de l’ordre très en colère. Quelques années plus tard, quelle ne sera pas la surprise de ses anciens collègues de le retrouver au milieu des gravas d’un hôtel après qu’une bombe a volatilisé la moitié de l’immeuble et que la vidéosurveillance montre qu’il est à l’origine de l’attentat. Mais cette fois, Poon Shing Fung a juste perdu la mémoire, et il n’ose croire qu’il est à l’origine d’un attentat.
Même si on retrouve Andy LAU en démineur (mais, au fait il n’est pas mort à la fin du 1 ?) il n’a pas le même nom que dans le précédent et si on retrouve des acteurs du premier c’est à des rôles différents, donc ce n’est pas la suite du 1 et n’a rien à voir mais ça parle encore de bombes et de démineurs. SHOCK WAVE 2 ne nous épargne aucuns poncifs du genre et l’histoire ne tient pas vraiment debout mais est-ce important ? Beaucoup de destructions massives en CGI (dont la première qui « aurait pu se passer si… » et donne le ton du grand n’importe quoi de cette histoire), des combats, des courses poursuites, des larmes, de l’héroïsme, SHOCK WAVE 2 est un grand fourretout d’action en pilotage automatique.
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La suite de THE FABLE !
THE FABLE : THE KILLER WHO DOESN’T KILL
Kan EGUCHI – Japon 2021.
Akira SATO alias THE FABLE est toujours planqué, livreur et dessinateur « naïf » dans une boite de design, son métier de « hitman » toujours en pause avec interdiction de tuer. Mais par une étrange coïncidence, il croise la route de Utsubo, une ancienne cible qu’il a dû épargner accompagné de la jeune fille qu’il a sauvée in extrémiste d’une voiture en chute libre après avoir égorgé son mac qui se trouvait au volant. Entre tueurs qui se croisent on a vite fait de se renifler et de se reconnaître. Utsubo sait que Akira SATO est THE FABLE et l’heure de la vengeance a sonné.
THE FABLE : THE KILLER WHO DOESN’T KILL est la suite de THE FABLE (2019) <Revue ici> où l’on retrouve les tics rigolos de SATO (il hurle de douleur dès qu’un plat est un poil chaud, il n’exprime aucun sentiment) qui donne lieu à de bons petits gags et sur la fin une baston monstrueuse. Contrat rempli.
Kan EGUCHI – Japon 2021.
Akira SATO alias THE FABLE est toujours planqué, livreur et dessinateur « naïf » dans une boite de design, son métier de « hitman » toujours en pause avec interdiction de tuer. Mais par une étrange coïncidence, il croise la route de Utsubo, une ancienne cible qu’il a dû épargner accompagné de la jeune fille qu’il a sauvée in extrémiste d’une voiture en chute libre après avoir égorgé son mac qui se trouvait au volant. Entre tueurs qui se croisent on a vite fait de se renifler et de se reconnaître. Utsubo sait que Akira SATO est THE FABLE et l’heure de la vengeance a sonné.
THE FABLE : THE KILLER WHO DOESN’T KILL est la suite de THE FABLE (2019) <Revue ici> où l’on retrouve les tics rigolos de SATO (il hurle de douleur dès qu’un plat est un poil chaud, il n’exprime aucun sentiment) qui donne lieu à de bons petits gags et sur la fin une baston monstrueuse. Contrat rempli.
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Le film avec Emile HIRSH et un enfant démoniaque
SON
Ivan Kavanagh – Royaume-Unis, Irlande 2020.
Une jeune mère, après avoir miraculeusement échappé à une secte satanique alors qu’elle était enceinte, coule des jours paisibles avec son fils dans son petit village, jusqu’au jour où elle trouve dans la chambre de son fils autour de son lit la secte au grand complet, arrivée là le Diable sait comment. Le temps d’hurler, d’agiter ses bras partout et d’appeler la police, tout le monde s’est évaporé, ne reste que son fils toujours en train de dormir. Evidemment personne ne la croit, sauf peut-être ce gentil inspecteur de police (Emile HIRSH) prêt à l’écouter et à lui venir en aide, et de l’aide elle en aura besoin, car peu après la visite de ses anciens amis cultistes, la peau de son gamin se recouvre de pustules et il se met à s’agiter et à hurler comme un damné dans un brasier de l’Enfer. Et les médecins de rester perplexes, ils ne peuvent expliquer la cause, ne trouvant rien, pas plus qu’ils ne pourront expliquer pourquoi il a soudain guéri ! La poche de sang qu’on lui a transfusé n’a aucun rapport ?
SON est un film d’enfant maléfique captivant. Andi MATICHAK est très convaincante dans son rôle de mère aimante qui fait tout pour aider son fils et le sauver d’un destin funeste. Ivan KAVANAGH a réalisé auparavant Never Grow Old (bien) déjà avec Emile HIRSH et The Canal (moins bien). On raconte que c’est sa femme alors enceinte qui lui a suggéré ce scénario. Quand on voit la fin on s’inquiète pour le couple.
Ivan Kavanagh – Royaume-Unis, Irlande 2020.
Une jeune mère, après avoir miraculeusement échappé à une secte satanique alors qu’elle était enceinte, coule des jours paisibles avec son fils dans son petit village, jusqu’au jour où elle trouve dans la chambre de son fils autour de son lit la secte au grand complet, arrivée là le Diable sait comment. Le temps d’hurler, d’agiter ses bras partout et d’appeler la police, tout le monde s’est évaporé, ne reste que son fils toujours en train de dormir. Evidemment personne ne la croit, sauf peut-être ce gentil inspecteur de police (Emile HIRSH) prêt à l’écouter et à lui venir en aide, et de l’aide elle en aura besoin, car peu après la visite de ses anciens amis cultistes, la peau de son gamin se recouvre de pustules et il se met à s’agiter et à hurler comme un damné dans un brasier de l’Enfer. Et les médecins de rester perplexes, ils ne peuvent expliquer la cause, ne trouvant rien, pas plus qu’ils ne pourront expliquer pourquoi il a soudain guéri ! La poche de sang qu’on lui a transfusé n’a aucun rapport ?
SON est un film d’enfant maléfique captivant. Andi MATICHAK est très convaincante dans son rôle de mère aimante qui fait tout pour aider son fils et le sauver d’un destin funeste. Ivan KAVANAGH a réalisé auparavant Never Grow Old (bien) déjà avec Emile HIRSH et The Canal (moins bien). On raconte que c’est sa femme alors enceinte qui lui a suggéré ce scénario. Quand on voit la fin on s’inquiète pour le couple.
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Le film d'horreur méta
CENSOR
Prano BAILEY-BOND – UK 2021.
Enid est une censeure britannique pendant les années Thatcher, l’époque où on coupait largement voire bannissait tous ces films d’horreur et gore responsables de tous les crimes. Et Enid aime son boulot et elle le fait bien. Jusqu’au jour où un film va directement entrer en résonnance avec un traumatisme de son enfance et faire s’effondrer sa propre censure. L’horreur est déjà là !
CENSOR est un brillant film « méta » sur les films d’horreur, leur fonction, leur implication dans une société hypocrite prompt à blâmer une culture populaire à ses yeux déviante pour s’exonérer de ses propres responsabilités. Il y a tout ça dans CENSOR mais c’est aussi un hommage à tous les films de genre de cette glorieuse époque des VHS dont certaines s’échangeaient sous le manteau. Le design emprunte beaucoup à l’esthétique des films de cette époque et l’incursion des films d’horreurs dans l’inconscient et la réalité d’Enid sont mélangés avec beaucoup de nuances.
Lors de son interview, la réalisatrice nous a expliqué que l’histoire lui est venu lorsqu’en réfléchissant sur le rôle de la censure à cette époque qui consistait à protéger la sensibilité du public d’images susceptibles de la heurter, ou pire d’être une mauvaise influence, elle s’est demandé si tous ceux qui devaient décider du sort de ces films étaient eux-mêmes immunisés.
Elle avait d’abord écrit le rôle pour un homme puis il lui a paru évident que le rôle principal devait être joué par une femme parce que la réaction d’une femme à des films d’horreurs mettant parfois en scène des agressions sexuelles permettait d’évacuer le propos sexuel qui n’était pas le sujet mais la recherche du mal enfoui en plus profond de son héroïne.
Prano BAILEY-BOND – UK 2021.
Enid est une censeure britannique pendant les années Thatcher, l’époque où on coupait largement voire bannissait tous ces films d’horreur et gore responsables de tous les crimes. Et Enid aime son boulot et elle le fait bien. Jusqu’au jour où un film va directement entrer en résonnance avec un traumatisme de son enfance et faire s’effondrer sa propre censure. L’horreur est déjà là !
CENSOR est un brillant film « méta » sur les films d’horreur, leur fonction, leur implication dans une société hypocrite prompt à blâmer une culture populaire à ses yeux déviante pour s’exonérer de ses propres responsabilités. Il y a tout ça dans CENSOR mais c’est aussi un hommage à tous les films de genre de cette glorieuse époque des VHS dont certaines s’échangeaient sous le manteau. Le design emprunte beaucoup à l’esthétique des films de cette époque et l’incursion des films d’horreurs dans l’inconscient et la réalité d’Enid sont mélangés avec beaucoup de nuances.
Lors de son interview, la réalisatrice nous a expliqué que l’histoire lui est venu lorsqu’en réfléchissant sur le rôle de la censure à cette époque qui consistait à protéger la sensibilité du public d’images susceptibles de la heurter, ou pire d’être une mauvaise influence, elle s’est demandé si tous ceux qui devaient décider du sort de ces films étaient eux-mêmes immunisés.
Elle avait d’abord écrit le rôle pour un homme puis il lui a paru évident que le rôle principal devait être joué par une femme parce que la réaction d’une femme à des films d’horreurs mettant parfois en scène des agressions sexuelles permettait d’évacuer le propos sexuel qui n’était pas le sujet mais la recherche du mal enfoui en plus profond de son héroïne.
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Le film avec une apocalypse écologique
TIDES
Tim FEHLBAUM – Allemagne, Suisse 2021.
Après avoir pillé toutes les ressources de la Terre les humains les plus nantis sont partis coloniser la planète Kepler. Mais là-bas, les humains sont devenus stériles et en désespoir de cause ils se sont demandés s’il n’était pas temps de retourner sur Terre, en leur absence tout s’est peut-être miraculeusement arrangé, et alors peut-être aussi qu’ils redeviendront fertiles ! Ils ont d’abord envoyé une première mission qui a disparu. Maintenant ils en envoient une seconde, ULYSSE 2, qui va lamentablement s’écraser sur une plage à marée haute. Seule survivante, Louise BLAKE dont la fertilité, ou pas, est le dernier recours de l’humanité, découvrira la bonne nouvelle : Il y a bien des humains survivants qui se reproduisent et qui vivent très bien sans eux, même si retournés à l’ère des cueilleurs chasseurs. La mauvaise est qu’ils vivent très bien sans eux.
Film à la fibre écolo évidente, TIDES est un bon petit film d’aventure, concis et rapide à l’histoire complètement téléphonée. Et peut-être parce que j’ai trop souvent vu Iain Glen dans le rôle du traitre salopard et menteur qui meure à la fin (Cf. les 3 derniers RESIDENT EVIL) pour me dire au moment où je l’ai vu apparaître, là il ment, il va trahir tout le monde et à la fin il va mourir.
Tim FEHLBAUM – Allemagne, Suisse 2021.
Après avoir pillé toutes les ressources de la Terre les humains les plus nantis sont partis coloniser la planète Kepler. Mais là-bas, les humains sont devenus stériles et en désespoir de cause ils se sont demandés s’il n’était pas temps de retourner sur Terre, en leur absence tout s’est peut-être miraculeusement arrangé, et alors peut-être aussi qu’ils redeviendront fertiles ! Ils ont d’abord envoyé une première mission qui a disparu. Maintenant ils en envoient une seconde, ULYSSE 2, qui va lamentablement s’écraser sur une plage à marée haute. Seule survivante, Louise BLAKE dont la fertilité, ou pas, est le dernier recours de l’humanité, découvrira la bonne nouvelle : Il y a bien des humains survivants qui se reproduisent et qui vivent très bien sans eux, même si retournés à l’ère des cueilleurs chasseurs. La mauvaise est qu’ils vivent très bien sans eux.
Film à la fibre écolo évidente, TIDES est un bon petit film d’aventure, concis et rapide à l’histoire complètement téléphonée. Et peut-être parce que j’ai trop souvent vu Iain Glen dans le rôle du traitre salopard et menteur qui meure à la fin (Cf. les 3 derniers RESIDENT EVIL) pour me dire au moment où je l’ai vu apparaître, là il ment, il va trahir tout le monde et à la fin il va mourir.
C’est totalement prévisible mais efficace et c’est co-produit par Roland EMERICH, c’est dire si les enjeux climatiques sont pris au sérieux.Spoiler : cliquer pour lire
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Le film impossible à comprendre
MIDNIGHT IN A PERFECT WORLD
Dodo DAYAO – Philippines 2020.
A Manille, à partir de minuit, c’est le blackout complet, une nuit noire et sans lune. Des gens disparaissent. On accuse la police, on parle de vampires volants, d’aliens ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ? On se le demande.
Difficile de parler d’un film devant lequel on peine à garder les yeux ouverts. Images souvent sautillantes et totalement illisibles pour simuler un peu d’action, longs tunnels où il ne se passe absolument rien ou le peu qui se passe est étiré à l’infini (c’est à ce moment que les paupières deviennent lourdes), et cette impression que toute la confusion entretenue dans la narration tente vainement de rendre compliqué une histoire qui aurait été toute simple, si elle avait existé.
Dodo DAYAO – Philippines 2020.
A Manille, à partir de minuit, c’est le blackout complet, une nuit noire et sans lune. Des gens disparaissent. On accuse la police, on parle de vampires volants, d’aliens ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ? On se le demande.
Difficile de parler d’un film devant lequel on peine à garder les yeux ouverts. Images souvent sautillantes et totalement illisibles pour simuler un peu d’action, longs tunnels où il ne se passe absolument rien ou le peu qui se passe est étiré à l’infini (c’est à ce moment que les paupières deviennent lourdes), et cette impression que toute la confusion entretenue dans la narration tente vainement de rendre compliqué une histoire qui aurait été toute simple, si elle avait existé.
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Le film taïwanais qui tatane sévère
THE SCOUNDRELS
Hung TZU-HSUAN – Taïwan 2018.
Ray est trop impulsif. Champion de basket promis à un bel avenir, il déclenche au cours d’un match une bagarre avec un membre du public qu’il réduit en bouilli. Exclusion, dettes parce qu’il doit payer les frais médicaux, c’est la descente aux enfers. Maintenant il colle des tag GPS sur des voitures au profit d’un gang de voleurs de voitures mais pour se faire encore plus exploiter. Et puis il va croiser la route du « braqueur au ciré » qui va l’entrainer plus loin encore sur le chemin du crime, à l’insu de son plein gré.
THE SCOUNDRELS est un bon thriller taïwanais, généreux en bastons, aux chorégraphies soignées (il paraît qu’elles ont eu un prix pour ça), une interprétation impeccable, une histoire efficace qui ne s’étire pas à l’infini, on ne pleure pas pendant des plombes à la fin, c’est du brut, ça du tout bon.
Hung TZU-HSUAN – Taïwan 2018.
Ray est trop impulsif. Champion de basket promis à un bel avenir, il déclenche au cours d’un match une bagarre avec un membre du public qu’il réduit en bouilli. Exclusion, dettes parce qu’il doit payer les frais médicaux, c’est la descente aux enfers. Maintenant il colle des tag GPS sur des voitures au profit d’un gang de voleurs de voitures mais pour se faire encore plus exploiter. Et puis il va croiser la route du « braqueur au ciré » qui va l’entrainer plus loin encore sur le chemin du crime, à l’insu de son plein gré.
THE SCOUNDRELS est un bon thriller taïwanais, généreux en bastons, aux chorégraphies soignées (il paraît qu’elles ont eu un prix pour ça), une interprétation impeccable, une histoire efficace qui ne s’étire pas à l’infini, on ne pleure pas pendant des plombes à la fin, c’est du brut, ça du tout bon.
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Le film d'horreur folklorique
THE FEAST
Lee HAVEN JONES – UK 2021.
M et Mme le député organisent un petit diner dans leur grande et luxueuse maison. Mme a demandé qu’une fille du village, Cadi, vienne l’aider à préparer la table et servir les invités. Avec son air évaporé et ce regard de nouveau-né qu’elle porte sur les choses ou les gens, on pourrait penser que c’est juste une fille très simple. Ça devrait suffire pour mettre une nappe et des couverts et faire passer le plateau des petits fours à l’apéro. Même si elle se met à pleurer quand elle voit les deux gros lapins ramenés de la chasse par Monsieur et qu’elle laisse par ci par là des trainées de terre.
THE FEAST est entièrement parlé en gallois et appartient aux genres « horreur folklorique » et « éco-revanche ». Toute l’atmosphère d’étrangeté et de mystère repose sur le jeu de l’actrice Anne ELWY qui erre comme une jeune enfant jetée au milieu des crocodiles, le député sa femme et ses deux enfants formant une jolie famille dysfonctionnelle assoiffée d’argent et qui exploite sans retenu leur région dont certains lieux seraient sacrés. Le film commencera comme une satire sociale pour glisser par petites touches vers l’horreur et le gore en passant par la farce grotesque.
Lee HAVEN JONES – UK 2021.
M et Mme le député organisent un petit diner dans leur grande et luxueuse maison. Mme a demandé qu’une fille du village, Cadi, vienne l’aider à préparer la table et servir les invités. Avec son air évaporé et ce regard de nouveau-né qu’elle porte sur les choses ou les gens, on pourrait penser que c’est juste une fille très simple. Ça devrait suffire pour mettre une nappe et des couverts et faire passer le plateau des petits fours à l’apéro. Même si elle se met à pleurer quand elle voit les deux gros lapins ramenés de la chasse par Monsieur et qu’elle laisse par ci par là des trainées de terre.
THE FEAST est entièrement parlé en gallois et appartient aux genres « horreur folklorique » et « éco-revanche ». Toute l’atmosphère d’étrangeté et de mystère repose sur le jeu de l’actrice Anne ELWY qui erre comme une jeune enfant jetée au milieu des crocodiles, le député sa femme et ses deux enfants formant une jolie famille dysfonctionnelle assoiffée d’argent et qui exploite sans retenu leur région dont certains lieux seraient sacrés. Le film commencera comme une satire sociale pour glisser par petites touches vers l’horreur et le gore en passant par la farce grotesque.
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Le film avec des voitures à la Jacky
KING CAR (CARRO REI)
Renata Pinheiro – Brésil 2021.
Uno a un don particulier depuis l’enfance, il entend ce que lui disent les voitures. Plus grand il va vouloir se consacrer à l’écologie, au grand dam de son père, propriétaire d’une petite flotte de taxis qui aurait souhaité le voir prendre la relève, alors qu’il était né pour ça. Mais une nouvelle loi bannissant tous les véhicules de plus de 15 ans signifie l’arrêt des activités de son père qui en fait un malaise. Uno va alors se souvenir de son don et retourner auprès de son père pour l’aider et mettre sa vocation d’agronome éco-responsable entre parenthèses. Avec l’aide de son oncle propriétaire d’une casse et savant fou à ses heures ils vont restaurer toutes les voitures pour en faire des neuves en commençant par celle de son enfance, abandonnée à la suite d’un accident, qui sera la première restaurée et s’appellera CARRERA REI. Ce n’est plus très écolo et KING CAR voiture « consciente » a bien l’intention de rallier à sa cause toutes les voitures.
Fable plus écolo qu’il n’y paraît, KING CAR est un hommage aux tuning de voitures à la Jacky ! Tout est bricolé mais c’est ça qui lui donne tout son charme, même si l’histoire fait un peu déjà vu.
Renata Pinheiro – Brésil 2021.
Uno a un don particulier depuis l’enfance, il entend ce que lui disent les voitures. Plus grand il va vouloir se consacrer à l’écologie, au grand dam de son père, propriétaire d’une petite flotte de taxis qui aurait souhaité le voir prendre la relève, alors qu’il était né pour ça. Mais une nouvelle loi bannissant tous les véhicules de plus de 15 ans signifie l’arrêt des activités de son père qui en fait un malaise. Uno va alors se souvenir de son don et retourner auprès de son père pour l’aider et mettre sa vocation d’agronome éco-responsable entre parenthèses. Avec l’aide de son oncle propriétaire d’une casse et savant fou à ses heures ils vont restaurer toutes les voitures pour en faire des neuves en commençant par celle de son enfance, abandonnée à la suite d’un accident, qui sera la première restaurée et s’appellera CARRERA REI. Ce n’est plus très écolo et KING CAR voiture « consciente » a bien l’intention de rallier à sa cause toutes les voitures.
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Le film d'horreur fun
VICIOUS FUN
Cody Calahan – Canada 2020.
Joël est un critique de cinéma de genre pour un obscur fanzine sur les films d’horreur, amoureux de sa coloc et qui par simple curiosité va suivre son nouveau copain jusque dans un bar où il va se mettre à ce point minable qu’il va s’évanouir dans le placard à balais pour se réveiller au milieu de la nuit quand le bar est réservé… à un groupe de soutien entre tueurs en série de la pire espèce. S’il ne veut pas finir en amuse-bouche de la brochette de tueurs qu’il a devant lui il doit se fondre dans le groupe en s’inventant un beau CV. Pas compliqué à trouver pour un geek comme lui.
Comme son titre l’indique, c’est un film vraiment « fun », empruntant au burlesque type « slapstick movie » tout en étant gore, rigolo, où tout le monde cabotine outrageusement. En bonne parodie respectueuse des films d’horreurs le film étale toutes ses références. Il remportera le corbeau d’or et le prix du public au BIFFF 2021, c’est dire si c’était bien.
Cody Calahan – Canada 2020.
Joël est un critique de cinéma de genre pour un obscur fanzine sur les films d’horreur, amoureux de sa coloc et qui par simple curiosité va suivre son nouveau copain jusque dans un bar où il va se mettre à ce point minable qu’il va s’évanouir dans le placard à balais pour se réveiller au milieu de la nuit quand le bar est réservé… à un groupe de soutien entre tueurs en série de la pire espèce. S’il ne veut pas finir en amuse-bouche de la brochette de tueurs qu’il a devant lui il doit se fondre dans le groupe en s’inventant un beau CV. Pas compliqué à trouver pour un geek comme lui.
Comme son titre l’indique, c’est un film vraiment « fun », empruntant au burlesque type « slapstick movie » tout en étant gore, rigolo, où tout le monde cabotine outrageusement. En bonne parodie respectueuse des films d’horreurs le film étale toutes ses références. Il remportera le corbeau d’or et le prix du public au BIFFF 2021, c’est dire si c’était bien.
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Le film avec des paradoxes temporels
BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES (DROSTE NO HATE DE BOKURA)
Junta Yamaguchi – Japon 2021.
Le gérant d’un café qui vit juste au-dessus, découvre par hasard que l’écran de sa chambre, relié à celui de la salle de son café, diffuse ce qui se passe dans son café 2 minutes dans le futur. C’est d’ailleurs son autre lui-même du futur qui va le héler la toute première fois en lui indiquant que son médiator de guitare est sous le tapis. Il le sait parce que c’est lui-même qui lui a dit ! Et nous voilà embarqué dans un labyrinthe temporel où il faudra assumer les actions de toutes ses conséquences ! Principe du paradoxe temporel.
BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES est un film malin qui manipule parfaitement bien les paradoxes temporels par un découpage rigoureux et très dynamique. Les auteurs trouvent une nouvelle idée à chaque itération pour faire s’emboiter les réalités temporelles à l’infini par écran interposés, comme des miroirs face à face. On se laisse piéger dans ce labyrinthe temporel qu’on parvient à suivre sans (trop) se perdre.
Junta Yamaguchi – Japon 2021.
Le gérant d’un café qui vit juste au-dessus, découvre par hasard que l’écran de sa chambre, relié à celui de la salle de son café, diffuse ce qui se passe dans son café 2 minutes dans le futur. C’est d’ailleurs son autre lui-même du futur qui va le héler la toute première fois en lui indiquant que son médiator de guitare est sous le tapis. Il le sait parce que c’est lui-même qui lui a dit ! Et nous voilà embarqué dans un labyrinthe temporel où il faudra assumer les actions de toutes ses conséquences ! Principe du paradoxe temporel.
BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES est un film malin qui manipule parfaitement bien les paradoxes temporels par un découpage rigoureux et très dynamique. Les auteurs trouvent une nouvelle idée à chaque itération pour faire s’emboiter les réalités temporelles à l’infini par écran interposés, comme des miroirs face à face. On se laisse piéger dans ce labyrinthe temporel qu’on parvient à suivre sans (trop) se perdre.
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Le film de Mathieu TURI
MEANDRE
Mathieu Turi – France 2020
Une jeune femme qui marche sur une route déserte se voit proposer de faire un bout de route par un gars qui passait par là. Après quelques secondes d’hésitation devant un mec qui cochait toutes les cases du serial killer en chasse elle accepte de monter vu qu’elle n’avait rien de mieux à faire et son brave conducteur attendra qu’à la radio les infos parlent d’un dangereux criminel en fuite qui lui ressemble furieusement pour lui coller son poing dans la figure. Elle se réveille plus tard dans un cube en métal, en combinaison en Spandex et un curieux bracelet lumineux qui affiche un compte à rebours bien flippant. Après un très long moment à s’agiter en tous sens et à s’époumoner en vain, une porte s’ouvre et donne dans un tube.
MEANDRE est un mélange de CUBE qui se passerait dans un tube et de SAW mais en moins rigolo. Mathieu TURI nous avait déjà fait HOSTILE, le parfait (mauvais) film français de genre où on ne fait que le malin avec des images qui ne racontent rien. Au bout d’une heure à regarder une pauvre fille ramper dans un tube, j’ai abandonné (il était tard je me suis endormi). Ce doit être au moment où elle met 1h (en temps ressenti) à contourner un cadavre fait de gélatine gluante. La pauvre Gaia WESS meuble comme elle peut par des monologues français/anglais sans intérêt ce qui rend l’exercice encore moins crédible. J’ai fait le pari que ça serait aussi chiant jusqu’au bout. Mais peut-être me trompe-je… Paraît-il, avec un peu patience j’aurais vu des aliens. Mathieu TURI est pour moi l’archétype du réalisateur qui fait des plans qui durent et qui ne racontent rien et il prouve avec MEANDRE qu’il n’a rien perdu de son talent.
Mathieu Turi – France 2020
Une jeune femme qui marche sur une route déserte se voit proposer de faire un bout de route par un gars qui passait par là. Après quelques secondes d’hésitation devant un mec qui cochait toutes les cases du serial killer en chasse elle accepte de monter vu qu’elle n’avait rien de mieux à faire et son brave conducteur attendra qu’à la radio les infos parlent d’un dangereux criminel en fuite qui lui ressemble furieusement pour lui coller son poing dans la figure. Elle se réveille plus tard dans un cube en métal, en combinaison en Spandex et un curieux bracelet lumineux qui affiche un compte à rebours bien flippant. Après un très long moment à s’agiter en tous sens et à s’époumoner en vain, une porte s’ouvre et donne dans un tube.
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