Tout à fait Roland.
Le séquentiel dit infini n'est accessible qu'en mode dynamique ... le laser se coupe ... on triche donc car cela ne se produit que lorsque la scène stimule à 0IRE, donc jamais fonctionnel.
Le ANSI de 1000:1 des gros DLP est un avantage évident vs 400-500 pour le SXRD et 200-300 pour les DiLA.
Mais plus important encore est le tracking de contraste partant du séquentiel (0% de blanc) vers le ANSI (50%) en passant par des mires ADL permettant une bonne analyse. Car en fait les images que l'on regarde sont en général dans la tranche des ADL 10-30% (si je ne dis pas de conneries).
On se rend alors compte que les DiLA partent d'un fort contraste qui s'effondre et se fait rapidement dépasser.
Les SXRD d'en sortent un peu mieux.
Les gros DLP partent de bien moins haut mais dépassent tout le reste très rapidement et incontestablement dans les valeurs fonctionnelles.
Comme toi les écran pro microLED ou CrystalLED me posent le problème de l'audio.
Il y a des solutions par champ réfléchi : enceintes spécifiques au plafond dirigées vers l'écran, réflexion vers l'audience.
On comprend rapidement les problèmes et limites.
Quant bien même cette application arriverait à un résultat convenable en salle ciné, quid de la complexité de mettre ceci en oeuvre chez un particulier et de manière fonctionnelle.
On pourrait aussi imaginer un système propriétaire avec des tweeters en périphérie et un système type remapping afin de repositionner les sources sonores FR, c et FL.
Ce qui semble être une solution adoptée sur le premier microLED grand publique de 110". Mais quid de la qualité des tweeters et de l'algo de remapping.
De mon point de vue pour que ça marche nickel il faudrait commencer par disposer des HP woofer et médium au bons emplacements, quid de la directivité qui le permet. Idem côté atténuation. Donc 3 sources sonores limités aux graves et aux médiums. Puis ajouter des tweeters AMT qui descendent bas qui serviront au remapping. Si on part sur la logique Trinnov il faut multiplier les points d'encrage, donc les tweeters. Adopter une logique propriétaire et suffisamment documentée pour positionner et remapper le tout correctement.
Et ça ne marchera que sur un sweet spot réduit, donc valable chez le particulier et encore, avec peu de rangées de sièges (une seule en fait) et resserrer (3 positions au mieux donc).
+ un prix qui risque de faire peur !
Sans même se poser la question du son, l'encombrement.
Si en pro on utilise des dalles qui s'assemblent, le particulier a accès à des produits d'un seul tenant.
Une grande TV, à supposé qu'on refasse des produits immenses, ce fameux 110" étant un petit retour aux monstres qui ont existé et qui reviennent sous des formes très spécifiques et ultra ultra HDG. Le rêve de l'image de 2,5-3m de base implique une TV quasiment impossible à déplacer. Il faut déjà arriver à acheminer la bête dans un salon. Gérer le poids ... alors oui les TV sont de plus en plus légères. Mais cela implique des dalles moins bien refroidies (la dissipation thermique passive ça ajoute du poids) et de plus en plus fragile à manipuler. + quid du carton a garder au moins le temps de la garantie
Alors qu'un projo c'est un carton carré et un écran démontable ...
Je ne suis pas un aficionado des UST, mais le succès de ce système sur le marché asiatique tend à dire que la grande image passera encore longtemps par un projo.