DTSman a écrit:Notons surtout un choix de chipset suffisamment pérenne pour permettre des mises à jour software de plus en plus complexe. Le nombre de calculs temps réels que doivent demander les process DTM est sûrement colossal.
En fait tout est relatif et lié à la nature des algorithmes et la logique hardware.
JVC a eu l'idée judicieuse de prendre de l'avance en utilisant un FPGA a mon avis conséquent.
L'avantage du FPGA est d'être totalement programmable et reprogrammable. C'est ce qui sert à créer les prototype de DSP, SoC etc.
Un DTM "bien écrit" demandera certes de la puissance mais pas autant qu'on peut le penser.
Si on prend l'exemple Lumagen, le seul processeur FPGA (certes mastoc) du processeur est en charge de tout DTM inclus.
Cela veut dire qu'à partir d'une optimisation mathématique on peut disposer de ressource suffisante surtout en restant dans un contexte logique vis à vis du hardware de la machine. Par exemple rester sur un pipeline 12 bits avec finalité au pilote des DILA en 10 bits. Clamer et travailler en 16 bits dans un contexte résidentiel ne sert strictement à rien sauf soutenir une stratégie du + mieux que les autres.
Vu qu'il y a déjà des DTM dans des TV, on se rend compte de l'utilité et aussi que ce n'est pas techniquement si dramatique à intégrer.
En parallèle, le Dolby Vision et le HDR10+ sont des DTM mais qui ne nécessitent pas d'analyse de trame ou de scène, puisqu'ils sont balisés par les métadonnées du programme.
Avec les avancées constantes du DTM de JVC et dans le contexte technologique actuel, si le FPGA dispose encore d'entrées (sachant qu'une réécriture en vu d'optimisée est potentiellement possible), on peut imaginer que cette base technologique sera transposée sur d'éventuels nouveaux modèles (laser ?) et quelle pourra évoluer encore.
Je pense que JVC se pose les bonnes questions en vidéoprojection et tend vers une finalité qui permettra de se dispenser de processeurs externes.
La concurrence suivra ... vu qu'elle suit déjà mais à sa sauce.