indien29 a écrit:Ce que propose JL Ohl est différent, la méthode MMM a une caractéristique particulière, une moyenne spaciale dans un volume donnée a pour caractéristique de tenir compte de lambda, la MMM prend proportionnellement plus de champ direct que la fréquence est élevée, les tolérences, comparativement à uen mesure anéchoique augmentent en se rapprochant de 1kHz, zone ou la salle entre dans la mesure (dépendant de la Fc de Schroeder) ce n'est pas aussi parfait qu'une mesure anéchoique, mais c'est pas mal, pratique pour celui qui ne peut pas ou ne veut pas sortir ses enceintes pour les égaliser.
La technique MMM reste une moyenne spatiale, c'est ce que propose beaucoup d'égaliseurs automatique aujourd'hui avec un nombre de points de mesure plus ou moins important.
Comme avec la technique MMM, on peut choisir une zone pour la moyenne spatiale plus ou moins grande.
Mais le logiciel d'ohl ne se limite pas à cette moyenne spatiale, il y a également des mesures sur sinus glissant.
La part de direct avec la technique MMM reste dépendante du ratio direct/diffus à la position d'écoute.
Vu que l'on peut choisir sur certains systèmes d'égalisation la courbe cible, on peut très bien arriver à un résultat équivalent à celui d'un EQ manuelle.
Par exemple, limiter l'EQ dans une zone en établissant une courbe cible proche de celle mesurée avant correction.
Dans les 2 cas, la difficulté vient surtout de la mesure (connaitre ces limites d'applications) et de leurs interprétations pour établir ce qu'il faut corriger ou non.
La, le système automatique ne sait pas faire seul aujourd'hui (mais ça pourrait) car le logiciel devrait connaitre la réverbération, la directivité des enceintes, la courbe de réponse des enceintes sur plusieurs axes, la distance d'écoute .... C'est d'ailleurs un peu ce que fait le logiciel d'ohl ou l'on doit renseigner quelques informations.
Le problème réel est donc la simplification à l'extrême de phénomènes complexes.