Pour vous faciliter l'accès au contenu du présent topic, sont ici répertoriés tous les 4K Ultra HD que notre ami chkops a testé. Bien évidemment, le présent glossaire sera mis à jour après chaque publication.
► Système de notation :
Il s'échelonne de 0 à 10. Avec une note de 0 c'est consternant, de 5 c'est moyen et de 10 c'est excellent (chef-d'œuvre pour l’œuvre). Le reste du barème permet d'affiner l'échelle d'évaluation. Avec une appréciation de 3 par exemple c'est pas terrible, de 6 c'est assez bon et de 8 c'est très bon.
► Index par ordre alphabétique : (34 titres)
#
• 1917 [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
A
• Ad Astra [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• (L') Appel de la forêt [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Atomic Blonde [Dolby Vision / VO DTS:X]
B
• Bad Boys for Life [IMAX Enhanced / HDR10 / VO DTS:X]
• Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
C
• Crash [HDR10]
D
• Doctor Sleep [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
E
• (L') Enfer des zombies [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
F
•
G
•
H
• (Le) Hobbit: Un voyage inattendu [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• (Le) Hobbit: La désolation de Smaug [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• (Le) Hobbit: La Bataille des Cinq Armées [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
I
•
J
• Joker [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
K
•
L
•
M
• Maléfique: Le Pouvoir du Mal [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• (Le) Mans 66 [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Monster Hunter [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Mulan (2020) [HDR10 / VO Dolby Atmos]
N
• (Les) Nouveaux Mutants [HDR10 / VO Dolby Atmos]
O
•
P
• Parasite [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Peninsula [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
Q
•
R
• Retour à Zombieland [IMAX Enhanced / HDR10 / VO DTS:X]
• Retour vers le futur [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• Retour vers le futur 2 [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• Retour vers le futur 3 [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• Rogue One: A Star Wars Story [HDR10 / VO Dolby Atmos]
S
• (Le) Seigneur des anneaux: La Communauté de l'anneau [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• (Le) Seigneur des anneaux: Les Deux Tours [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• (Le) Seigneur des anneaux: Le Retour du Roi [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
• Solo: A Star Wars Story [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Star Wars, épisode I: La Menace fantôme [HDR10 / VO Dolby Atmos]
• Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker [HDR10 / VO Dolby Atmos]
T
• Tenet [HDR10]
• Terminator: Dark Fate [Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
U
•
V
• (Le) Voyage du Dr Dolittle [HDR10+ / Dolby Vision / VO Dolby Atmos]
W
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X
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Y
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Z
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Les tests 4K Ultra HD de chkops
- le loup celeste
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Rogue One: A Star Wars Story
chkops a écrit:Rogue One: A Star Wars Story (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VF Dolby Digital Plus 7.1)
Qualité de l’œuvre : 5/10
Premier spin-off de Star Wars sorti après le cata.. euh pardon, le canonique épisode VII, ce métrage instaure, sans ménagement aucun pour les fans, la vision « disneyenne » de cet univers mythique pourtant bien ancré. Hélas, cette « relecture » du vol des plans de l'étoile de la mort n'est pas des plus heureuses. Un casting de choix (F. Whitaker, M. Mikkelsen et D. Yen) pour une écriture déplorable concernant les personnages qu'ils incarnent. La protagoniste principale n'est pas non plus en « reste » puisque son personnage est un modèle d'expressivité et son jeu un modèle d'implication (comprenez l'inverse, hein) et passons sur le droïde impérial reprogrammé qui ferait passer le robot en carton de Nintendo Lab pour Jim Carrey. Mais ce qui a fini par m'achever est le personnage de Donnie Yen qui clame ad nauseam son accointance avec la Force (au secours, Ip Man !).
Une histoire façon « opération de la dernière chance » qui n'a rien de palpitant et, qui plus est, jalonnée d'invraisemblances et de fautes de goût sur lesquelles le fan de la première heure que je suis ne peut passer outre. Je n'en citerai que deux, une directement liée au personnage autour duquel s'est construit le mythe et l'autre concernant l'anéantissement du spatioport de Jedha... la première, sur le vaisseau rebelle lorsque Dark Vador utilise la Force (en lieu et place d'un mouvement ample et à la limite du flegmatisme, comme il l'a toujours fait dans La Trilogie, on a droit à une contorsion épileptique des doigts et du poignet.. sacrilège !!). La seconde, le crust tsunami (dans lequel périt pitoyablement Saw Gerrera) causé par le rayon de l'étoile de la mort est un gros foutage de gueule (ok, on est dans un film SF et les libertés prises avec les lois de la physique sont nombreuses)... mais bon, passons sur la vitesse de progression du « tsunami de croûte » et attardons-nous sur le souffle dévastateur qui, normalement, doit le précéder et tout désintégrer à des kilomètres à la ronde... bah, en guise de « souffle dévastateur » on a droit à une gentille brise qui vient caresser le visage de nos héros en les enjoignant à quitter les lieux au plus vite car la vague de terre et de roche fait tout ce qu'elle peut pour leur donner le temps de se retirer (sic).
Je sais que beaucoup ont aimé ce film... mais bon, les goûts et les sabres laser ne s'éteignent pas !
Qualité de l'image : 9/10
Une image magnifique qui fait honneur à l'univers dont elle est issue. Plans somptueux et montage dans la droite lignée des opus fondateurs nous rappellent tout du long que l'esprit Star Wars est bien là (techniquement, du moins). Couleurs chaleureuses, contraste solide et profondeur de champ appréciable donnent vie aux lieux visités et aux affrontement très bien mis en scène (la séquence de la destruction du spatioport est, à défaut d'être réaliste, particulièrement impressionnante). Mais ce qui frappe le plus c'est cette insolente clarté qui, à l'inverse de Solo, laisse le spectateur se délecter des moindres détails, des moindres nuances de cette somptueuse image à la photographie définitivement « StarWarsienne »... une plastique réussie et hautement séduisante !
Qualité du son : 7/10
Comme tout mixage Disney qui se respecte, il faut bien entendu monter le volume de plusieurs crans pour profiter de la piste Atmos qui s'avère satisfaisante dans l'ensemble mais qui cependant manque un peu de présence (surtout dans les graves) dans les séquences les plus énervées. Outre la lisibilité des dialogues jamais prise en défaut, les effets 3D sont bien là (mention spéciale pour les tirs de blaster qui fusent de toutes parts) et tirent parti d'une bonne spatialisation mais restent, ainsi que les déflagrations, un tantinet timides eu égard au rendu que l'on est en droit d'attendre de ce genre de scène.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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(Le) Voyage du Dr Dolittle
chkops a écrit:Le Voyage du Dr Dolittle (4K Ultra HD - US - HDR10 + / Dolby Vision - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital Plus 7.1)
Qualité de l’œuvre : 4/10
Quelle déception ! Même s'il n'est pas évident de passer après les métrages portés par Rex Harrison (1967) et Eddie Murphy (1998) (plutôt moyens), je m'attendais au moins à quelque chose de plaisant et, surtout, de regardable... hélas, il n'en fut rien.
Narration sans intérêt, mise en scène bordélique et un Robert Downey Jr. (pourtant excellent dans Sherlock Holmes) loin de donner le meilleur de lui-même (comme si le fait d'avoir abandonné son armure d'acier bardée de technologie l'avait profondément amoindri)... même la relation (censée être au cœur de l'histoire) qu'il entretient avec ses animaux peine à convaincre. Que dire aussi de ce voyage (qui se voulait épique) plié en une escale (chez papy Banderas qui aurait préféré continuer à pioncer) et un terminus plus qu'anecdotique !?.. bah rien, hormis que pour ne pas gâcher le plaisir des enfants, je me suis forcé à rester sur le navire jusqu'à la fin du voyage.
Qualité de l'image : 8.5/10
Clarté, couleurs vibrantes, profondeur de champ et format royal (1.85) sont gâchés par des prises de vue « douteuses » qui ne collent ni avec la narration (bien qu'anecdotique) ni avec les séquences d'action (à la limite du ridicule)... comme si le réalisateur ne voulait pas qu'on en voit trop (ce que, dans un sens, je peux aisément comprendre).
Ce transfert 4K reste néanmoins solide et offre un niveau de détail fort appréciable et un piqué redoutable, le tout avec un rendu très cinéma... du beau travail d'autant plus que le film a été capté en 8K.
Qualité du son : 7/10
Enfants obligent (enfin, la petite surtout ), c'est la VFQ DD+ 7.1 qui était à l'honneur. Le mixage est très honnête, la spatialisation est bonne et les surrounds bien présents. Cependant, une relative timidité dans les graves est à déplorer dans les scènes d'action... bien que ces dernières soient aussi à déplorer. Les dialogues, quant à eux, sont limpides et audibles en toutes circonstances.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
chkops a écrit:Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (4K Ultra HD - US - HDR10 + / Dolby Vision - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 3.5/10
On serait tenté de dire que ce film part dans tous les sens si ce n'est qu'il n'en a aucun. Au dessus du désastreux Suicide Squad (ce n'est guère difficile), ce métrage prouve encore une fois qu'à une ou deux exceptions près, DC a bien du mal à trouver sa voie au cinéma.
Porté par une Margot Robbie pleine « d'entrain » et un Ewan McGregor tout juste correct (lorsqu'il ne porte pas son masque), ce métrage ne raconte rien, ne repose sur rien et n'immerge en rien le spectateur qui, au bout d'une heure cinquante, a l'impression d'avoir été le dindon d'une farce « Deadpoolesque » à la sauce femen dans laquelle ces singulières représentantes de la gent féminine distribuent des mandales, ad nauseam, aux méchants représentants du sexe opposé... une véritable purge.
Qualité de l'image : 8.5/10
Un transfert d'excellente facture qui nous gratifie d'un rendu solide aux couleurs vibrantes magnifiées par un HDR (Dolby Vision, en l'occurrence) savamment employé. Contraste, précision et profondeur de champ ne sont pas en reste et confèrent aux scènes d'action (fort répétitives, au demeurant) un impact appréciable.
Qualité du son : 7/10
Le mixage « made in Disney » fait des émules et ça se sent. Pour une écoute acceptable, il faut monter le volume de 4 ou 5 crans par rapport à la normale. Ceci fait, la piste Atmos délivre un rendu somme toute honorable où les canaux (y compris verticaux) sont bien exploités et procurent cette enveloppe et cette spatialisation que l'on est en droit d'attendre d'un mixage qui arbore le logo « Dolby Atmos ». Deuxième ombre au tableau, des dialogues parfois en retrait (surtout lors des séquences énervées) mais rien de vraiment rédhibitoire en soi.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Maléfique: Le Pouvoir du Mal
chkops a écrit:Maléfique: Le Pouvoir du Mal (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VFF Dolby Digital Plus 7.1 / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 7/10
Assurément moins poétique et moins nostalgique que le premier volet, cet opus réussit tout de même à capter l'attention du spectateur et à le divertir durant les presque deux heures de visionnage. On pourra critiquer la banalité du scenario qui, en fait, n'est qu'un prétexte pour replonger le spectateur dans le monde féerique de la Lande et du royaume des hommes, mais la narration, certes naïve, reste agréable et fidèle au style du studio. Et puis, pourquoi bouder le plaisir de passer encore 1h50 en compagnie de la très jolie Angelina... euh... Jolie !
Qualité de l'image : 8.5/10
Après la magistrale claque visuelle du Roi Lion (2019), il semble évident que Disney a placé la barre très (trop ?) haut et l'on est en droit de se dire que se rapprocher d'un tel niveau d'excellence n'est pas chose aisée... néanmoins, ce métrage n'a pas trop à rougir face à sa majesté le Roi de la jungle. Pour ce monde imaginaire peuplé de fées et autres créatures magiques, le transfert évite l'écueil des couleurs flashy et de l'aspect artificiel. Le rendu des couleurs est très justement saturé et savamment nuancé pour un résultat des plus naturels et des plus agréables à l’œil. La maîtrise dans la restitution des scènes les plus sombres est un exercice auquel Disney est rompu, les noirs sont denses et détaillés dans le même temps et les séquences lumineuses jouissent du même traitement, pêchues et dynamiques à souhait, elles sont un pur régal pour la rétine... d'autant plus que la très bonne profondeur de champ assure une immersion totale dans ce monde fantastique et haut en couleur.
Qualité du son : 7.5/10
Visionné en VFF DD+ 7.1, je dois dire que, même si le studio a toujours du mal à se départir de sa fâcheuse habitude, il y a du mieux. Habitué à monter le volume (jusqu'à plus de 50, parfois !!) sur les précédents métrages estampillés Disney, je me suis contenté, ici, d'un « petit » 30. Compression dynamique revue à la baisse, basses beaucoup moins timorées et ampleur de la scène sonore enfin digne de ce genre de production... mais encore en deçà de ce que l'on trouve chez les autres studios... reste plus qu'à tester la VO Atmos.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Zappiti One SE 4K HDR
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Terminator: Dark Fate
chkops a écrit:Terminator: Dark Fate (4K Ultra HD - US - HDR10 / Dolby Vision - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 5/10
On prend les mêmes (ou presque) et on recomm... euh pardon, on continue. Comment situer ce volet dans la chronologie tourmentée de la saga ? Bah, la réponse n'est pas évidente... surtout que les concepteurs de cette œuvre ont eux-mêmes du mal à lui donner un tant soit peu de cohérence.
Pour éviter tout spoil, je me contenterai de dire que ce métrage pompe allégrement la « substance » du deuxième opus en oubliant, au passage, toute l'ingéniosité et la fraicheur qui caractérisaient la suite du film culte de J. Cameron... situations vues et revues, scénario à la platitude affligeante, répliques cultes reprises à tort et à travers sans le moindre impact, trame inexistante, clichés à outrance... bref, je m'arrête là car, vous l'aurez compris, ce film est artistiquement déplorable !
Qualité de l'image : 8.5/10
Ils fallait bien sauver les meubles et... ils l'ont fait. En guise de consolation, on pourra apprécier un transfert impeccable. L'image, très cinéma, jouit d'un rendu organique qui s'inscrit dans la droite lignée des deux opus fondateurs. Les couleurs riches et justes (le rendu des tons chair est criant de vérité), le piqué savamment mesuré et la profondeur de champ assurent une immersion et un confort visuel de tous les instants. Une maitrise technique sans faille donc mais qui a cependant du mal à faire passer la pilule.
Qualité du son : 9/10
Du lourd, du très lourd même ! Le mixage Dolby Atmos est énorme, et ce, tout au long des 2h08 de cette production. Et c'est, bien entendu, dans les scènes d'action que l'on prend toute la mesure de cette piste audio aussi percutante qu'explosive. Les effets surround et verticaux sont légion et le spectateur est littéralement submergé par les déflagrations et les projectiles qui fusent de toutes parts. Les dialogues sont impeccablement mis en avant (même dans les séquences les plus énervées). L'équilibre et la précision de la scène sonore ne sont ainsi jamais pris en défaut, tout y est parfaitement intégré et exploité... un vrai travail d'orfèvre !
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Retour à Zombieland
chkops a écrit:Retour à Zombieland (4K Ultra HD - US - IMAX Enhanced - HDR10 - VO DTS:X / VFF Dolby Digital 5.1 / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 6/10
Plus (ou moins) soudée que jamais, notre famille (recomposée) préférée reprend du service pour nous offrir ce qu'elle sait faire le mieux... dézinguer du zombie en se chambrant à tout-va. La formule n'a pas changé (d'aucuns diront que c'est tant mieux) mais les zombies, eux, ont évolué... du mort-vivant « ultra-niais » qui court après un papillon, à la machine à croquer la chair fraiche quasi invincible, en passant par le revenant furtif qui fond sur sa proie quand elle s'y attend le moins, nos joyeux drilles poursuivent tant bien que mal leur road trip en faisant du « fumage de zombies » le nouveau sport national.
WTF et déjantée à souhait, cette suite respecte les jalons posés par le premier volet et n'apporte, au final, aucune nouveauté... si ce n'est l'adoption d'un nouveau membre, campé par Zoey Deutch, qui nous offre une prestation très réussie de la « blonde lobotomisée », ainsi que la rencontre (anecdotique) du pendant demeuré de Tallahassee (Woody Harrelson) et de Colombus (Jesse Eisenberg).
Qualité de l'image : 8.5/10
Limpide et vibrante, l'image de ce transfert nous offre un rendu des plus qualitatifs. Le piqué et la clarté élevée épaulés par une excellente profondeur colorimétrique donnent un cachet certain à cette production. Les tons riches et profonds procurent à l'ensemble une vivacité et un naturel fort appréciables. Comparé à la version FHD (que je n'ai pas visionnée), ce transfert doit, bien entendu, apporter ce gros plus en détail et en profondeur qui fait défaut au SDR.
Bref, un sans-faute pour cette image aussi impressionnante qu'immersive.
Qualité du son : 9/10
Envahissante (dans le bon sens) et incroyablement dynamique, la piste anglaise DTS:X (qui a certainement dû être optimisée pour le IMAX Enhanced... merci Okami ) offre un rendu monstrueux !
On a cette impression ou plutôt cette certitude que tous les effets ont été amplifiés... l'impact des coups de feu, les râles glauques des zombies ou encore la clarté des dialogues. Tout a été mixé avec cette volonté de percuter et de faire tressaillir le spectateur, et ce, sans (trop) verser dans la démesure. Toujours est-il que le poids et la précision de cette piste audio tonitruante pourra mettre les tympans, les plus sensibles, à rude épreuve ! Et si, par le plus grand des hasards, votre lieu de visionnage se trouve à proximité d'un cimetière... je ne saurais trop vous conseiller de réfléchir à deux fois avant de monter le volume de votre installation (à moins que vous n'ayez quelques shotguns et autres fusils mitrailleurs à portée de main ).
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Zappiti One SE 4K HDR
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Doctor Sleep
chkops a écrit:Doctor Sleep (4K Ultra HD - US - HDR10+ / Dolby Vision - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 8/10
Ce métrage se veut être la suite directe de l'adaptation culte du roman (non moins culte) de Stephen King (Shining). Le scénario, coécrit par Stephen King et Mike Flanagan le réalisateur, nous plonge dans la vie hautement tourmentée de Danny Torrance (l'excellent Ewan McGregor) qui, après avoir échappé in extremis à l'emprise maléfique et meurtrière de l'hôtel Overlook alors qu'il n'était qu'un enfant, se voit rattrapé par son effroyable passé.
Alliant avec brio les ficelles de l'épouvante/horreur à l'aspect dramatique du destin du protagoniste principal, la narration, même si elle est sujette à quelques longueurs, captive et enferme le spectateur dans cette atmosphère horrifico-psychologique pesante et dérangeante (marque de fabrique des deux romans) mais Ô combien jouissive de cette adaptation.
Seule ombre au tableau, une incohérence flagrante par rapport au premier opus que je tairai afin d'éviter tout spoil.
Qualité de l'image : 8.5/10
Solide et parfaitement maitrisé, ce transfert nous livre un rendu organique typé 100% cinéma. Ici, point de contour découpé au bistouri ni de rendu 3D, l'image est juste et naturelle et s'adapte parfaitement aux différentes situations en modulant, au besoin, la profondeur de champ, la saturation des couleurs et aussi le piqué. Et c'est d'autant plus appréciable que l'intensité des noirs ainsi que la lisibilité des scènes sombres (et elles sont nombreuses) ne sont jamais prises en défaut.
Autre point qui mérite d'être souligné, l'utilisation du HDR (Dolby Vision, dans le cas présent) est très singulière dans ce film... en cela qu'il reste « assez discret » durant les 2h32 de visionnage et se « déploie » selon l'intensité lumineuse et narrative du métrage... ce parti-pris surprenant donne néanmoins un cachet incroyable à l'ensemble et procure une expérience visuelle hautement qualitative.
Qualité du son : 9/10
Effroyablement efficace, le mixage Dolby Atmos nous noie littéralement dans l'ambiance pesante et horrifique de l’œuvre. Tous les canaux sont utilisés afin de maintenir le spectateur dans un état de stress et de malaise constant qui est, pour ainsi dire, le fil conducteur de ce métrage. L'enveloppe est totale et les effets surround et verticaux sont savamment distillés et contribuent à une immersion encore plus angoissante dans cet univers sombre et oppressant (mention spéciale pour les battements de cœur en fond de scène sonore et les descentes en fréquence délicieusement bourdonnantes).
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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Joker
chkops a écrit:Joker (4K Ultra HD - US - HDR10 / Dolby Vision - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 9/10
Brillamment intronisé par l'excellent Jack Nicholson dans le premier Batman de Tim Burton, solidement assis par le regretté et non moins excellent Heath Ledger dans le Dark Knight de Nolan, le Joker nous revient plus psychotique que jamais dans ce « stand-alone » porté par un Joaquin Phoenix magistral.
Une narration exemplaire qui embarque, en cours de route, le spectateur dans une descente aux enfers orchestrée avec brio par un Todd Phillips au meilleur de sa forme. Ce métrage où tous les personnages secondaires sont des « faire-valoir » (il ne pouvait en être autrement dans cette genèse d'un anti-héros de cette trempe) nous plonge progressivement (mais inexorablement) dans les méandres de la folie singulière et meurtrière d'Arthur Fleck (aka le Joker) où la frontière entre délire et réalité semble ne jamais exister... un pur chef-d'œuvre !
Qualité de l'image : 8.5/10
Entièrement finalisé en 4K (rare pour être souligné), ce transfert est à l'image ce que l'acteur principal est à l'œuvre, à savoir un véritable joyau !
Tantôt chaudes, tantôt froides et presque toujours désaturées, les couleurs donnent un ton diaboliquement juste à l'atmosphère étouffante et dérangeante de l'emblématique métropole berceau du Joker et de son ennemi de toujours, l'homme chauve-souris. Le niveau de détail, incroyablement élevé, est exalté par un HDR (Dolby Vision) qui, à l'instar de la perception altérée du protagoniste principal, gomme entièrement la frontière existante entre le spectateur et l'univers torturé du film... conférant ainsi une immersion absolue tout au long des deux heures de visionnage.
S'ajoute à cela un contraste plus qu'appréciable, une insolente profondeur des noirs, une captation brillamment maitrisée (la profondeur de champ varie significativement selon les scènes) et, last but not least, le « format royal » 1.85 cher à notre ami Franck L. d'halluciner.fr.
Qualité du son : 8.5/10
Une piste Dolby Atmos dans la droite lignée de l'aspect artistique de l'œuvre... le mixage est, ni plus ni moins, à l'entier service de la narration. Dialogues admirablement mis en avant et portés par une utilisation judicieuse de tous les canaux. Les descentes en fréquence (subtiles, la plupart du temps) nous plongent, au gré de la narration, tel un grand huit dans des piqués vertigineux qui renforcent ce sentiment de malaise pourtant omniprésent.
Bref, plus qu'une enveloppe, la scène sonore est une étreinte délicieusement oppressante à laquelle on ne peut se soustraire et qui parachève avec maestria l'impact phénoménal de cette œuvre !
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
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Ad Astra
chkops a écrit:AD Astra (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VFQ DTS 5.1)
Qualité de l’œuvre : 6.5/10
Entre introspection et images somptueuses (le sens de la photo force le respect), ce métrage m'a laissé un arrière goût assez fade... là où un Interstellar (au final pourtant complétement raté, à mon sens) réussissait à nous happer durant les presque 3h de visionnage, Ad Astra nous embarque dans une quête qui se veut intérieure et spatiale à la fois sans jamais vraiment faire « décoller » le spectateur de son fauteuil ni réellement l'impliquer dans les errances philosophiques du protagoniste principal. Loin, très loin d'un 2001, l'Odyssée de l'espace, ce film n'est sauvé que par l'excellence de sa technique qui, à n'en point douter, ravira les amateurs de belles images et de mixage sonore de haut vol.
Qualité de l'image : 8.5/10
Une image organique qui confère à cette œuvre un rendu 100% cinéma cher aux amoureux des salles obscures. Selon les séquences, le grain s'invite de manière plus ou moins prononcée mais sans jamais être invasif. L'excellente photographie offre des moments du pure contemplation. Les « prises de vues » dans l'espace sont une réussite totale (la séquence près de Neptune est ébouriffante de beauté). L'excellent niveau de contraste octroie au vide interplanétaire une profondeur quasi insondable et cette sensation d'insignifiance qui s'empare du spectateur lorsqu'il se remet à l'échelle de cet immense environnement à la beauté aussi saisissante qu'intimidante.
L'utilisation judicieuse du HDR démontre encore une fois à quel point cette technologie peut transcender le rendu visuel d'une œuvre. La scène de l'antenne spatiale, au début du film, et celles confinées des modules spatiaux et de la salle d'évaluation, par exemple, sont là pour rappeler avec bonheur la réelle plus-value d'une image bénéficiant d'une haute plage dynamique.
Qualité du son : 9/10
Un mixage Atmos grandiose et immersif qui, tout au long du métrage, s'adapte à chaque séquence, chaque situation, avec une précision et un réalisme incroyables. Du rendu, dénué de réverbération, de la salle acoustique d'évaluation du « héros », aux déflagrations, littéralement renversantes, de la mise à feu des réacteurs des engins spatiaux, on est abasourdi par la maîtrise et la « finesse » de cette piste audio. Tous les canaux sont mis à contribution pour plonger le spectateur au cœur de la narration (somme toute, assez convenue), avec des effets verticaux et surround sidérants de réalisme... la séquence de l'antenne, encore, et la plongée bouclier au bras (sic) dans la ceinture de Neptune.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Zappiti One SE 4K HDR
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
- le loup celeste
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(Le) Mans 66
chkops a écrit:Le Mans 66 (Ford v Ferrari) (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital 5.1)
Qualité de l’œuvre : 8/10
Combat épique entre deux géants de l'automobile (Ford et Ferrari) à la philosophie radicalement différente, ce film s'articule surtout autour de cette lutte intestine au sein de la « Ford Company » dont les enjeux et les rivalités dépassent largement le cadre du « circuit ».
Porté par le brillant tandem Bale/Damon, ce métrage relate tout un pan de l'histoire du constructeur américain qui parvint, en 1966, à rafler les trois premières places à la mythique épreuve des 24h du Mans. Le traitement est certes très « Hollywoodien » mais ne gâche en rien le pur régal que constituent les 2h32 de cette œuvre.
Attachez donc votre ceinture, tenez fermement le volant et préparez-vous à négocier, de jour comme de nuit, les virages de cette piste légendaire à bord de la non moins légendaire Ford GT40 et, une fois lancé à près de 340 Km/h sur la ligne droite des Hunaudières, n'oubliez pas de ménager vos freins... ils ont cette fâcheuse propension à surchauffer.
Qualité de l'image : 8.5/10
Un transfert 4K de haut vol qui magnifie l'excellente reconstruction « sixties » des décors. La profondeur des couleurs et le niveau de détail confèrent aux bolides de l'époque un réalisme et une authenticité rares. La lisibilité, quant à elle, offre, surtout dans les séquences nocturnes, des moments époustouflants dans lesquels le spectateur vit la course plus qu'il ne la regarde (les scènes des portions détrempées du circuit, en vue cockpit, sont juste somptueuses). S'ajoute à cela un contraste en béton et un grain numérique parfaitement maitrisé qui donnent à l'image un cachet singulier et la hissent au rang des plus belles images jamais captées à ce jour.
Qualité du son : 9/10
Un mixage Atmos phénoménal ! Qui, comme diraient nos amis Anglo-Saxons, est juste là où il doit être... une enveloppe et une spatialisation monstrueuses qui feront vrombir euh pardon, vibrer votre canapé et les murs de votre pièce. Les effets verticaux (cf. la pluie battante) sont parmi les plus réalistes et immersifs qu'il m'ait été donné d'entendre. Les arrières et les latéraux, quant à eux, sont loin d'être en reste et procurent des sensations de pure folie... le son particulier des dépassements est juste décoiffant ! À l'instar des « bonnes » projections arrières en 3D, on a cette impression d'être physiquement frôlé par le bolide qui fend l'air à gauche ou à droite de la position dans laquelle on se trouve!.. assurément l'un des meilleurs mixages Atmos actuels. Et qui, à l'image de cette épreuve mythique, restera dans les annales.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Zappiti Pro 4K HDR Audiocom Cinema Edition
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
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Parasite
chkops a écrit:Parasite (4K Ultra HD - FR - HDR10 - VO Dolby Atmos / VF DTS-HD Master Audio 5.1)
Qualité de l’œuvre : 10/10
Film d'auteur dans lequel se mélangent les genres, cette œuvre remarquable jouit d'un scénario à l'efficacité et à la fluidité redoutables. Les personnages y sont posés et développés avec brio et la trame (qui n'a pourtant rien d'original en soi) happe le spectateur dès les premières minutes. L'interprétation des acteurs est d'une justesse rare et c'est avec délectation que l'on suit cette histoire qui s'emballe dangereusement au fil des événements.
Intelligente (pour ne pas dire rusée), l'écriture est un modèle du genre et le talentueux réalisateur déploie avec virtuosité toute sa maitrise et son savoir faire... un pur chef-d'œuvre !
Qualité de l'image : 10/10
Sublime est le vocable qui vient à l'esprit face à cette image (en 4K natif) qui est un modèle de clarté, de précision et de justesse colorimétrique. Pour le genre, la profondeur de champ est à la limite de l'indécence et les plans de la somptueuse demeure des Park sont magnifiques et vertigineux à la fois. Les noirs et les sources de lumière caressent le nerf optique dans le sens de l'influx (nerveux ), les couleurs sont aussi chaleureuses que chatoyantes, et les textures comme les teintes sont d'une vibrance à donner la chair de poule !.. assurément, une image over the top !
Qualité du son : 10/10 (VO Dolby Atmos) - 7/10 (VF DTS-HD MA 5.1 )
Pour le genre, l'énergie, la nervosité et la spatialisation de ce mixage Atmos laissent pantois ! Mais pas de méprise, ici, tout est dans la mesure. Percutants mais finement distillés, les effets 3D sont un régal pour les écoutilles et les séquences « mouillées » (pluie battante, inondation...) feront naître l'envie d'ouvrir le parapluie et de retrousser le pantalon. Eu égard au genre, encore une fois, l'immersivité de la piste sonore est tout bonnement sidérante... les graves, distillées avec parcimonie, se manifestent là et quand il le faut pour donner ampleur et profondeur aux séquences qui en ont besoin, conférant ainsi à l'enveloppe sonore un coté absolu et envoutant.
La VF en DTS-HD MA 5.1 n'est pas en reste mais ne peut rivaliser en sensation et en naturel avec la VO Atmos et, en raison des intonations et de la dynamique propres à la langue coréenne, la VF gomme une partie non négligeable de la personnalité des personnages incarnés.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
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Solo: A Star Wars Story
chkops a écrit:Solo: A Star Wars Story (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VF Dolby Digital Plus 7.1)
Qualité de l’œuvre : 8/10
S'il est un spin-off de Star Wars que l'on attendait de pied ferme, c'est bien celui-ci. Une origin story du plus célèbre et du plus romantique contrebandier de la galaxie qui se situe entre les canoniques épisodes III et IV où l'Empire, fraichement moulu, s'est auto-investi de la noble et louable mission d'instaurer égalité et prospérité dans la Galaxie.
Un jeune Han plutôt convaincant (même s'il n'a pas la prestance de son illustre ainé), un Chewbacca fidèle à lui-même et un Lando Calrissian un tantinet cabotin mènent ce métrage à bon port et procurent un réel plaisir durant les 2h15 de visionnage.
Petite ombre au tableau... même si c'est de l'Empire qu'il reçoit le baptême, on aurait cependant aimé en savoir un peu plus sur les véritables origines de notre vaurien préféré. Mais bon, eu égard à l'agréable moment qu'il nous fait passer, on pardonnera ce petit « oubli ».
Qualité de l'image : 5/10
Et non, le ramage ne se rapporte pas au plumage (ou plutôt l'inverse, dans le cas présent). Et pour cause, un parti pris technico-artistique qui, à mon sens, ne colle pas du tout à ce genre de production... image très peu contrastée, couleurs outrageusement désaturées et profondeur de champ inexistante font perdre à cette œuvre une bonne partie de sa superbe.
Cette image plate comme une crêpe et très peu expressive ne laisse aucune chance à l'HDR de mettre en valeur son apport... et c'est d'autant plus flagrant et regrettable que la séquence du braquage du train dans le canyon glacé de Vandor est loin de livrer son potentiel avec une pareille photographie.
Alors oui, ce film a pour toile de fond la contrebande mais ce n'est pas pour autant Les Contrebandiers de Moonfleet ni Whisky à Gogo et, à ce titre, il se devait de respecter un minimum le cahier des charges « StarWarsien » en matière de rendu visuel.
Qualité du son : 6.5/10
Syndrome Disney oblige, la piste Atmos nécessite que l'on monte en volume pour bénéficier d'un rendu et d'une enveloppe acceptables. Ceci fait, on peut correctement profiter des effets 3D des nombreuses séquences énervées du métrage. Cela dit, ces effets restent relativement timides (surtout comparés aux mixages Atmos des studios concurrents) mais ont le mérite d'exister et d'être placés avec justesse. Les graves sont distillées avec parcimonie mais, en quelques occasions, offrent de bons et profonds moments (cf. la scène du braquage du train).
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode THX Cinéma)
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000
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Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker
chkops a écrit:Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VFQ Dolby Digital Plus 7.1)
Qualité de l’œuvre : 6/10
Force est de reconnaître que ce volet est une conclusion plus que décevante de cette saga mythique qui, au fil des décennies, s'est instaurée en véritable religion. Passons sur « l'ignoble » huitième volet pour revenir à l'épisode VII qui, au final, s'avère être le plus « réussi » de cette nouvelle trilogie et dans lequel J.J. Abrams était, tant bien que mal, parvenu à poser quelques jalons malheureusement balayés par la suite (hormis le concept somme toute intéressant de la dyade de Force).
Que dire de ce métrage qui n'est qu'une succession d'incohérences et de situations pour le moins invraisemblables... pour éviter le spoil, je ne dirai rien si ce n'est que le style frénétique du réalisateur ne fait vraiment pas bon ménage avec l'univers de la saga. Et qu'en tant que fan de la première heure, je préfère en rester là sous peine de basculer définitivement du coté obscur.
Qualité de l'image : 9/10
Un excellent rendu typé cinéma où le réalisateur reprend assez fidèlement les prises de vues et le montage particulier des opus fondateurs. Une image solide donc où le contraste et la profondeur de champ subliment les séquences clés du film (cf. le désert interdit, l'étoile de la mort échouée dans une mer déchaînée et la forteresse Sith d'Exagol). Le grain et la saturation subtile des couleurs confèrent à l'ensemble cet aspect organique (signature des volets IV, V et VI) qui fait honneur à l'univers de la saga (les tons chairs sont criants de vérité).
Qualité du son : 7/10 (VO Dolby Atmos) - 8/10 (VFQ Dolby Digital Plus 7.1)
On ne s'étonne hélas plus, Disney oblige, il faut sacrément monter en volume pour bénéficier d'une écoute « potable » en VO Atmos. Et pour reprendre encore une fois (mais à contre sens) l'expression de nos amis testeurs Anglo-Saxons... la piste sonore n'est pas là où elle devrait être !
Une fois le volume monté donc (et pas qu'un peu !) on peut profiter d'une enveloppe et d'une spatialisation acceptables. Les effets 3D sont tout de même perceptibles et assez nombreux, et les basses présentes mais manquants de profondeur confortent ce sentiment de « pas assez » qui s'empare du spectateur dès le début du film... dis tonton Walt, quand est-ce que tu vas arrêter de faire le zouave avec le mixage audio de tes productions !?
(MAJ en date du 14/06/2020 – Mon confrère et ami le loup celeste, qui a visionné le film avec sa Sennheiser Ambeo Soundbar, m’a signifié que la piste Atmos était moins timorée que ce que j’avais pu expérimenter sur ma défunte Ambeo… qui devait donc certainement commencer à montrer des signes de faiblesse. Ayant donc fait un nouvel essai avec une autre barre de son, la LG SL8Y, il s’avère en effet que le mixage Atmos est beaucoup moins catastrophique que je ne le croyais, même si toujours en dessous de la VF DD+ 7.1. La note remonte donc à 7)
La VFQ DD+ 7.1 est, quant à elle, légèrement moins « spatiale » que son homologue en Atmos mais offre un impact et une lisibilité largement supérieurs et, par là même, une immersion accrue... en particulier, dans les scènes les plus énervées où dialogues et « ronronnements » des sabres laser sont beaucoup plus mis en avant.
Bref, étant moi-même un fervent adepte de VO, c'est non sans amertume que je conseille vivement le visionnage en VF.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
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Source : Zappiti Pro 4K HDR Audiocom Cinema Edition
Enceintes : Sennheiser Ambeo (MAJ - LG SL8Y), SVS PB-1000
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Bad Boys for Life
chkops a écrit:Bad Boys for Life
4K Ultra HD - Édition US - Sony
Format 2.39 - DI 2K - HDR10 - Anglais DTS:X - Français (VFQ) Dolby Digital 5.1 - IMAX EnhancedNote artistique : 3 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9
ŒUVRE
17 longues années séparent ce métrage du second opus et on est tenté de se demander si le temps a eu un effet bonificateur sur la franchise. La réponse est malheureusement négative. Nos deux compères nous reviennent plus âgés mais pas forcément pour le meilleur. Scénario quasi inexistant mais néanmoins invraisemblable, dialogues dignes d'un sitcom de bas étage, vannes à la bêtise et à la lourdeur affligeantes... bref, le tableau n'est guère reluisant et on en vient à se demander si les deux nouveaux réalisateurs (Adil El Arbi et Bilall Fallah) se sont sentis investis de la mission de faire pire que Michael Bay. Dans le fond (si tant est qu'il y en ait un), cela n'a aucune espèce d'importance car on est face à une production taillée sur mesure pour un Will qui, plus que jamais, fait du Smith et accapare l'écran pendant les deux heures de suppli.. euh pardon, de visionnage.
IMAGE
Un transfert solide qui offre une superbe image dans laquelle la lisibilité et la vibrance des couleurs forcent le respect (cf. l'impressionnant rendu des éclairages aux néons dans les artères de Miami). Impressionnantes aussi, la profondeur des scènes les plus sombres ainsi que la clarté globale de l'image et les tonalités chair qui sont restituées avec une rare fidélité. Bref, une présentation 4K HDR10 qui démontre encore une fois l'apport considérable et le formidable potentiel de ce format.
SON
Un mixage DTS:X monstrueux qui, vous l'aurez compris, ne fait pas dans la dentelle. Tous les canaux sont mis au service de l'action explosive et non stop du métrage et, même avec la "modeste" LG SL8Y (qui remplace momentanément mon Ambeo), la scène sonore est un modèle d'enveloppe et d'immersion. Les effets 3D (balles qui fusent, détonations, fracas des collisions, etc.) jouissent d'une vigueur et d'un impact tout bonnement ébouriffants et même à volume "raisonnable", les voisins ne manqueront pas de vous le confirmer... à garder à l'esprit si l'on a pas spécialement envie de faire une p'tite visite au commissariat du coin.
CONCLUSION
Les fans de la franchise peuvent foncer tête baissée. Les autres devront décider si l'aspect technique peut, à lui seul, justifier la dépense.
Matériel de test (Config. HP : 3.1.2)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000
Source : Panasonic DP-UB9000
Enceintes : LG SL8Y
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