Plus d'argent que dans les 60s' et 70s' c'est vrai, mais pas plus que depuis les années 80, alors que la course aux technologies s'est fortement accélérée, ce qui a mis assez vite les petits constructeurs hors-jeu s'ils n'avaient pas un appui technique poussé (et coûteux).
Depuis quelques années la FIA a imposé beaucoup de contraintes pour freiner ou réduire les coûts, mais c'est pas encore ça, parce que la F1 est justement censée être le top du top sur le plan technique.
Par contre il y a un truc que je n'ai jamais compris: le fait d'attribuer les plus énormes sommes aux équipes de tête. C'est surtout le meilleur moyen de conforter quelques équipes dans une position marquée de domination. Pas du tout le type de règle à favoriser le suspens donc.
Quant aux
combinazione, ce n'est pas pour rien que ce terme vient d'Italie: malgré la légende glorieuse (et amnésique...), Ferrari et les autres ne sont pas privés de coups bas, de consignes de course, d'ordres anti-sportifs, d'évictions. Les pilotes eux-mêmes n'avaient parfois rien des preux chevaliers que l'on se plaît à dépeindre: Fangio n'a pas hésité à se défausser sur son écurie lorsque son coéquipier le mettait en danger, sans parler bien sûr des affrontements légendaires dans lesquels le fair-play passait en deuxième position (Piquet vs Prost
par exemple).
C'est vrai qu'il y avait une conception très "spéciale" de la sécurité: plusieurs morts par saison durant des décennies. Certains ont parlé de carnage(s).
Mais ce qui me frappe le plus lorsqu'on observe les résultats à l'arrivée, ce sont les écarts démentiels entre les concurrents, qui seraient aujourd'hui absolument désastreux dans le cadre de retransmissions en direct. Un exemple parmi beaucoup d'autres: en 1966 à Monaco, le deuxième finit certes à 40 secondes de J Stewart, mais Hill le 3ème est déjà à 1 tour et le 4ème à 5 tours!!... Bon, les 14 autres pilotes avaient abandonné!
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