Dialhot a écrit:Sinvite45 Hard-on a écrit:Netflix a aussi divisé ses débits par deux en Inde, en Australie ou dans de nombreux pays d'Amérique Latine. Pas certain que ce soit sur injonction de l'Union Européenne, dans ces coins-là...
C'est pour ça qu'ils ne l'ont pas touché aux USA alors, parce qu'aucun de ces pays n'a d'autorité ici
Je n'ai absolument pas compris ce que tu veux dire par là.
cyx a écrit:Tu paies un service 16€ par mois, ok l'excuse du confinement est terminée, maintenant ça doit être ouverture des vannes.
A nouveau, je te conseille de vérifier exactement dans ton contrat le service pour lequel tu paies. Dialhot l'a parfaitement rappelé : vous n'avez aucune base concrète pour justifier une compensation financière.
ccguns a écrit:Exactement ! Si les autorités ont demandé de baisser les débits, c'était par crainte d'un blackout total. Après, c'est facile de dire après coup de dire que cela n'a servi à rien. Je pense que tout le monde était dans le flou le plus total ces derniers mois...
ccguns a écrit:Le problème, ce n'était pas que les serveurs de Netflix (AWS) puissent tenir le choc, mais l'infrastructure d'internet.
Les capacités totale des réseaux, leur % d'occupation et les besoins en cas de télétravail massif étaient connus, connues et calculables. Si d'un point de vue général, je suis d'accord pour dire que beaucoup de choses n'étaient pas anticipables, l'aspect superflu du bridage de ces plate-formes était calculable d'emblée. La décision a été prise sans aucun doute en partie politiquement (vaut mieux faire quelque chose qui ne sert à rien que risquer une mauvaise surprise), et en partie sans trop de doute non plus parce que personne n'a pris la peine de faire réellement le calcul. Le trafic Internet peut augmenter de 70%, certes, mais si le réseau peut encaisser sans broncher une hausse de 200%, quel est le besoin exact, d'autant que les acteurs augmentent régulièrement leurs capacités ?
D'autant plus, avec de plus en plus d'entreprises utilisant déjà des systèmes de serveurs centraux et d'accès à distance, que tu y accèdes de chez toi ou depuis le bureau ne change rien : c'est toujours le même accès à distance.
Qui plus est, il y a fort à parier que cela n'a absolument pas empêché les soucis de connexion de nombreux télé-travailleurs... qu'ils avaient déjà avant et sont liés à l'infrastructure et aux capacités des réseaux internes de leurs entreprises.
Enfin, on pourra rappeler que les revenus SVOD en France sont passés de 131m€ en 2016 à 802m€ en 2019, càd octuplés AVANT le coronavirus (249m€ en 2017, 455m€ en 2018). Vous avez entendu des gens s'inquiéter pour la bonne tenue du réseau ? Bah non. Il a là aussi encaissé sans broncher.
ccguns a écrit:Devant l'inconnu, il fallait agir, et même les "experts" n'étaient pas d'accord entre eux (comme les médecins
).
On peut aussi se dire qu'agir à tout prix n'est pas forcément une solution.