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Modérateurs: Modération Forum Haute-Fidélité, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités
Tout ce qui touche au Vinyle.
Vinyle et musique classique
Plutôt que la dégradation du support ce sont les transferts magnétiques au sein de la bande qui me font douter ... J'ai lu il y a quelques années déjà que pour sauver les anciennes bandes magnétiques elles étaient numérisées
- glouglou2436
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- Inscription Forum: 18 Mar 2016 8:09
- Localisation: Cagnes sur mer
glouglou2436 a écrit:Plutôt que la dégradation du support ce sont les transferts magnétiques au sein de la bande qui me font douter ... J'ai lu il y a quelques années déjà que pour sauver les anciennes bandes magnétiques elles étaient numérisées
Le pire c'est la dégradation d'un type de bande particulier dont le support se séparait de la couche formée du liant et des particules ferriques.
Pour l'immense majorité des bandes professionnelles la conservation est bonne. Le problème majeur c'est ce qu'on appelle le pré-échos qui est la copie tour par tour de ce qui est sur la bande... et s'entend particulièrement dans les silences ou les pianissimos. Par chance, ce problème n'affecte finalement pas trop les bandes conservées comme il se doit.
La numérisation quand elle a été faite sur bande magnétique - et oui ! - pose les mêmes problèmes de conservation... agrravés par le fait que la qualité intrinsèque des bandes magnétiques ne s'est pas améliorée avec les années... et par le fait que les lecteurs pour les lire sont obsolètes et beaucoup plus difficiles à réparer. Pour sauver ses bandes numériques, Decca a ainsi été contraint de reconstruire un enregistreur à tête hélicoïdale en partant de plusieurs modèles pour lire ces bandes numériques et les cloner sur des supports plus pérennes que la bande magnétique des cassettes Umatic ou autres...
En fait, le numérique est beaucoup plus fragile... car une bande analogique reste lisible sauf évidemment si elle a trempé dans l'eau ou a brûlée ou tombe réellement en poussière. Mais c'est rare. En revanche, le numérique mal conservé est illisible et fait des bruits divers et variés.
Les bandes analogiques stockées dans un entrepôt ad hoc - certains petits éditeurs les mettaient dans les frigos des fourreurs ! - résistent très très bien. Encore une fois, il suffit d'écouter les récentes rééditions des éditeurs que j'ai signalées pour entendre enfin ces bandes sonner comme jamais elles n'ont sonné reportées sur les microsillons...
- haskil
- Messages: 61984
- Inscription Forum: 06 Déc 2001 2:00
- Localisation: Haute Normandie et Brésil
Bonjour,
le pré-écho se produit surtout avec les bandes très fines
avec les bandes pros bien plus épaisses, c'est plus rare
Michel...
le pré-écho se produit surtout avec les bandes très fines
avec les bandes pros bien plus épaisses, c'est plus rare
Michel...
- MickeyCam
- Messages: 6332
- Inscription Forum: 30 Oct 2008 23:17
- Localisation: Antibes, Alpes Maritimes
Sur ce sujet spécifique de la conservation des bandes, le visionnage du DVD "Karajan : The Second Life" est très instructif, puisqu'on visite virtuellement les archives de la firme Deutsche Grammophon où elles sont stockées, dans des conditions draconiennes, et ne sont sorties, avec toutes les précautions nécessaires, que pour une nouvelle remastérisation.
Je note par ailleurs qu'en matière de musique classique, le CD a permis des rééditions d'enregistrements historiques d'une qualité sonore très supérieure à toutes les rééditions de ces mêmes documents en LP, sans même parler du prix très avantageux pour le mélomane des coffrets de rééditions actuelles, à thésauriser -les prix augmentent très vite en la matière, du fait de rééditions en quantité limitée : coffrets Gilels ou Karajan/HMV 2008 par exemple, épuisés désormais et dont le prix neuf doit avoir au moins triplé ou quadruplé-. Un seul exemple parmi de nombreux autres, la version "haut de gamme" LP EMI-Toshiba, très chère au moment de sa sortie, de l'intégrale des symphonies de Beethoven par Karajan/Philharmonia (1951-55) est nettement moins bonne que la dernière remastérisation CD EMI-Warner, accessible à prix modique.
Je note par ailleurs qu'en matière de musique classique, le CD a permis des rééditions d'enregistrements historiques d'une qualité sonore très supérieure à toutes les rééditions de ces mêmes documents en LP, sans même parler du prix très avantageux pour le mélomane des coffrets de rééditions actuelles, à thésauriser -les prix augmentent très vite en la matière, du fait de rééditions en quantité limitée : coffrets Gilels ou Karajan/HMV 2008 par exemple, épuisés désormais et dont le prix neuf doit avoir au moins triplé ou quadruplé-. Un seul exemple parmi de nombreux autres, la version "haut de gamme" LP EMI-Toshiba, très chère au moment de sa sortie, de l'intégrale des symphonies de Beethoven par Karajan/Philharmonia (1951-55) est nettement moins bonne que la dernière remastérisation CD EMI-Warner, accessible à prix modique.
- Diablotin67
- Messages: 18
- Inscription Forum: 02 Mar 2015 18:07
- Localisation: Strasbourg
Justement j'ai acheté il y quelques mois un coffret de 70 CD "The complete original jacket collection" reprenant les enregistrements de VLadimir Horowitz entre 1928 et 1987. Chaque CD est protégé par une jaquette reprenant à l'identique le recto-verso des jaquettes d'origine. J'ai vu que ce coffret de 2008 se revendait plusieurs centaines d'euros sur le marché de l'occasion ... je l'ai trouvé pour 50€. J'ai numérisé le tout en FLAC ... Un artiste, 60 ans de carrière, 70 CD et 10.5 giga-octets dans un smartphone ou sur un NAS ...
Je ne sais pas si cette réédition de 2008 a été l'occasion de remastériser ce qui pouvait l'être mais ici le microsillon et le CD se rencontrent.
Il faudrait que je trouve sur une brocante quelques uns des microsillons repris ici histoire de comparer ...
Je ne sais pas si cette réédition de 2008 a été l'occasion de remastériser ce qui pouvait l'être mais ici le microsillon et le CD se rencontrent.
Il faudrait que je trouve sur une brocante quelques uns des microsillons repris ici histoire de comparer ...
- glouglou2436
- Messages: 419
- Inscription Forum: 18 Mar 2016 8:09
- Localisation: Cagnes sur mer
Diablotin67 a écrit:• Le marché du classique représente entre 5 et 6% des ventes depuis une dizaine d'années. Le pic des ventes avait été atteint dans la seconde moitié des années 80, autour de 15%, suite à l'apparition du CD et au renouvellement de leur discothèque par les mélomanes -ce qui est mon cas : j'ai revendu pour une bouchée de pain tous mes LP -±2000- à l'époque pour reconstituer ma discothèque en CD, et je ne l'ai jamais regretté -et pourtant, j'avais une excellente platine LP, un excellent bras et une excellente cellule-.
• Je conçois qu'on puisse être attaché à l'objet LP pour plein de raisons, dont une certaine forme de nostalgie chez les mélomanes qui ont débuté leur discothèque au temps du LP -ce qui fut mon cas-. Mais évoquer des raisons "soniques" ou de confort me semble personnellement assez peu pertinent : en 33T, écouter une oeuvre comme l'Eroica de Beethoven ou la Fantastique de Berlioz, par exemple et pour ne citer que ces deux oeuvres, conduisant à changer de face en plein milieu d'un mouvement, ce qui n'est pas du dernier pratique ! C'est encore pire pour ce qui concerne les opéras : impossible d'écouter un acte dans sa continuité, sans compter la détérioration du son en fin de face -problèmes de géométrie insoluble- et la détérioration du support à chaque écoute, de toute façon inévitable -ce qui conduisait les mélomanes les plus fortunés à investir, en plu, dans un magnétophone à bandes coûteux...-.
• Les progrès réalisés en matière de prise de son me semblent tout de même assez patents, y compris en musique de chambre : transparence accrue, meilleur étagement des plans sonores, dynamique très supérieure, qualité des timbres... Mais, comme au temps du LP, les très bonnes prises de son ne sont pas si fréquentes, même si le niveau global de qualité s'est largement élevé !
Je suis d'accord avec ce que tu as écris.
En tant que chanteur Amateur au registre particulier, ce qui me gênait le plus dans les LP vinyle, c'était le bruit de fond dû au contact physique avec le frottement de la pointe et le support.
Je le relève dans les pièces anciennes lorsque je chante à côté d'un orgue portatif (la soufflerie).
Ce silence qui rempli la musique est plein de sens musical, qui hélas manquait, lors de la reproduction de l'enregistrement sur ce support.
Je préfère de loin le travail artisanal des fondus qui reprennent les bandes d'enregistrement à 2-pistes enregistrées à 15ips (38cm/s) et les moulinent pour avoir un fichier en dsd 256 ou 128.
J'ai étonné des preneurs de son avec un enregistrement de 1958 traité de la sorte. Ils pensaient que l'enregistrement n'avait que quelques années seulement (2 à 3).
Je pense que cet élan est commercial par le fait d'avoir à susciter l'envie plus que le besoin.
La configuration dans mon profil
Hifi : PCH A500, ONKYO PR-SC5009, NAKAMICHI 682ZX, AIWA AMR 200 DAB+ & Nubert NuPro A200 , HC : Panasonic DMP-400, Hisense 55U7KQ, SidneyAR12 (Hypex700),, BLON B20+ Hidisz AP80 + iBasso.Chanteur : ContreTénor
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gbaya - Membre HCFR
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- Localisation: Quimper
Bertrand7878 a écrit:Pour les bonnes gravures anciennes, que l'on peut trouver en général en bon état, le vinyle est largement compétitif. le report sur CD s'accompagne en général d'une perte de qualité, le gain en dynamique est nul, parce qu'il dépend d'un master conçu et travaillé pour le vinyle. Pour les enregistrements numériques du début des années 80, ce peut être l'inverse, la version CD sera possiblement supérieure.
La perte de qualité est dûe à un transfert réalisé avec les pieds.
Ces éditeurs ont fait le service minimum en ne tenant pas compte des corrections qui sont apportées pour le transfert de la bande originale sur le support vinyle.
Ces corrections sont cadrées par la méthode d'égalisation RIAA
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gbaya - Membre HCFR
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gbaya a écrit:Bertrand7878 a écrit:Pour les bonnes gravures anciennes, que l'on peut trouver en général en bon état, le vinyle est largement compétitif. le report sur CD s'accompagne en général d'une perte de qualité, le gain en dynamique est nul, parce qu'il dépend d'un master conçu et travaillé pour le vinyle. Pour les enregistrements numériques du début des années 80, ce peut être l'inverse, la version CD sera possiblement supérieure.
La perte de qualité est dûe à un transfert réalisé avec les pieds.
Ces éditeurs ont fait le service minimum en ne tenant pas compte des corrections qui sont apportées pour le transfert de la bande originale sur le support vinyle.
Ces corrections sont cadrées par la méthode d'égalisation RIAA
Que veux-tu dire? Que les transferts vers les CD a été fait avec la correction RIAA ... Je n'y crois pas une seconde!
- glouglou2436
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