MickeyCam a écrit:et on appelle ça "le son chaud"
toutes les pointes vers le haut sont des fréquences "inventées" par l'ampli
Michel...
Certains préfèrent le "son brûlant" à grands coups de H2
Pio2001 a écrit:Duarmod a écrit:Le fait que chaque individu ait une écoute qui lui est spécifique rend très complexe, voire impossible, la définition de critères objectifs généraux de qualité d'une reproduction sonore.
Il existe tout de même des mesures intégrales de la dégradation d'un appareil de reproduction : le test d'annulation. On soustrait la sortie à l'entrée. Très compliqué à faire. Quand il est réussi, il mesure la totalité de la distorsion, en conditions réelles. Si le résultat de la soustraction est de zéro, c'est que l'appareil était transparent pendant la mesure.
Le résultat s'exprime en décibels. Carver, lorqu'il cherchait à imiter un ampli à lampes avec un ampli à transistors, se donnait pour cible -70 dB d'annulation. Son principal problème était la tension des prises secteurs, qui décalait légèrement la tension de référence des amplis. Ca marchait à son hôtel où il passait la soirée à régler son prototype, et le lendamain dans l'auditorium, ça ne marchait plus, parce les prises secteurs de l'auditorium n'avaient pas la même tension que les prises secteurs de l'hôtel.
Ethan Winer a réussi -100 dB d'annulation, si je me rappelle bien du chiffre, aux deux extrémités d'un câble de modulation. Sa difficulté à lui était la position du câble. A peine ce dernier bougeait que le résultat n'était plus bon, car le bruit de fond variait selon que le câble se rapprochait ou s'éloignait des transfos des appareils situés autour.
Désolé pour les adulateurs des "yeux bleus" des Macintosh
le - 100 dB d'annulation devrait être la norme pour les amplis.