Bon , pour faire une première synthèse des débats
:
" Les deux choses qui m'ont vraiment attiré dans le vinyle , c'est que c'était coûteux et peu pratique "
Je possède un ensemble vinyle tout Linn ( sauf la cellule ) et un Esoteric pour les cd/sacd .
Et beaucoup de disques des deux côtés .
Je vais essayer d'être objectif
.
CONTRE le vinyle :
Les 33T se dégradent implacablement , à chaque passage sur la platine , contrairement aux cd et sacd .
La lecture est à la merci de la moindre accumulation de poussière ou d'un poil de chat .
Mes cd de 1981 , eux , ont la fraicheur du premier jour , à l'écoute .
Je n'arrive pas à comprendre comment des démos dans des salons , sur des matos hors de prix , peuvent s'appuyer sur un format aussi fragile que le vinyle.
Le cd/sacd atteint à présent 80 minutes et plus , en continu , dans les éditions actuelles .
Avec le 33T , au bout de 20/25 minutes , il faut se précipiter pour tourner le disque : quand on écoute un opéra de Wagner , c'est gonflant !
L'accès aux plages est , par ailleurs très difficile sur un vinyle : prière de se munir d'une lampe de poche
...
La restitution de l'orgue et d'un grand piano de concert et d'un oratorio ou opéra et d'une symphonie m'a toujours semblé bien supérieure en cd/sacd : c'est propre , net , ferme , solide .
Les 33 T proposés actuellement dans les bacs ne valent à peu près rien : ce sont des copies des cd ( d'ailleurs inférieures ! ) , des versions lourdement mastérisées numériquement et compressées : j'ai pu le vérifier .
Les rééditions audiophiles en jazz et classique sont beaucoup trop chères .
Conséquence : il faut écouter son stock personnel constitué dans les années 60 et 70 .
Ou acheter des vinyles en lots à petit prix : taux de déchet pour disques " épuisés " : 50 % ( constat personnel )
On voit fleurir et prospérer une myriade de fabricants audiophiles , à la pérennité incertaine , dont les tarifs des platines , bras et cellules sont ridiculement élevés .
Le coût d'une cellule mc de haute qualité et de son remplacement en échange standard est loin d'être négligeable , si le vinyle est la source principale .
POUR le vinyle :
Sur un système platine/bras/cellule de haut niveau et bien réglé et avec une très bonne section phono ( intégrée ou extérieure ) et avec de bons disques bien gravés et bien pressés et en bon état général :
le bruit de fond : il n'y en a pas , tout simplement , à partir des disques commercialisés dans les années 60
la musique est restituée avec une vie intense et une chaleur et un côté charnel et une intensité proprement physique
la différence entre le lait cru et le lait pasteurisé ?