(The) Man who Killed Hitler and then the Bigfoot
Provenance : Allemagne // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Capelight Pictures // Date de sortie : 14 juin 2019
Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 1000 nits
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Allemand DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Allemand
Vrai drame sur la vieillesse et fausse série B à concept « what the fuck » (le titre et la trame n'étant qu'un prétexte), The Man who Killed Hitler and then the Bigfoot dresse le portrait d'un homme déchu prisonnier du poids de ses actes. D'une richesse scénaristique étonnante et plutôt adroit lors des passages attendus (l'assassinat d'Hitler et la traque du Bigfoot), ce film mélancolique volontiers intimiste est en outre porté par un Sam Elliott absolument parfait dans la peau de ce vétéran fatigué. Imparfait parfois (des longueurs et une mise en scène un peu brouillonne par moments) mais d'une honnêteté sans faille, ce film d'équilibriste s'avère être une grosse surprise.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)
Authentiques, les images délivrées par ce transfert UHD HDR10 sont peu éblouissantes techniquement (des noirs peu profonds) mais restituent les choix esthétiques de l’œuvre qui peuvent différer (la texture et les couleurs) d'une époque à l'autre (les années 80 et la Seconde Guerre mondiale). Pourvu d'une meilleure netteté (cf. les gros plans sur le visage marqué de Calvin Barr) et d'une augmentation significative des contrastes, il tire aussi profit d'un grain plus finement rendu, de couleurs plus riches (notamment les verts et les rouges) et de sources lumineuses plus brillantes (surtout la lumière du jour). À-côté, le Blu-ray manque de panache.
(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X)
Des voix nettes, une ouverture multicanale d'une grande largeur, des ambiances atmosphériques et des effets pyrotechniques (des missiles anti-aériens et des coups de feu) bien diffusés sur la scène arrière, et un score dramatique très dynamique en plus d'être remarquable (Joe Kraemer a été particulièrement inspiré).
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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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