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(The) Man who Killed Hitler and then the Bigfoot

Message » 12 Sep 2019 14:28


(The) Man who Killed Hitler and then the Bigfoot

Provenance : Allemagne // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Capelight Pictures // Date de sortie : 14 juin 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 1000 nits

Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Allemand DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Allemand

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Vrai drame sur la vieillesse et fausse série B à concept « what the fuck » (le titre et la trame n'étant qu'un prétexte), The Man who Killed Hitler and then the Bigfoot dresse le portrait d'un homme déchu prisonnier du poids de ses actes. D'une richesse scénaristique étonnante et plutôt adroit lors des passages attendus (l'assassinat d'Hitler et la traque du Bigfoot), ce film mélancolique volontiers intimiste est en outre porté par un Sam Elliott absolument parfait dans la peau de ce vétéran fatigué. Imparfait parfois (des longueurs et une mise en scène un peu brouillonne par moments) mais d'une honnêteté sans faille, ce film d'équilibriste s'avère être une grosse surprise.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Authentiques, les images délivrées par ce transfert UHD HDR10 sont peu éblouissantes techniquement (des noirs peu profonds) mais restituent les choix esthétiques de l’œuvre qui peuvent différer (la texture et les couleurs) d'une époque à l'autre (les années 80 et la Seconde Guerre mondiale). Pourvu d'une meilleure netteté (cf. les gros plans sur le visage marqué de Calvin Barr) et d'une augmentation significative des contrastes, il tire aussi profit d'un grain plus finement rendu, de couleurs plus riches (notamment les verts et les rouges) et de sources lumineuses plus brillantes (surtout la lumière du jour). À-côté, le Blu-ray manque de panache.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X)

Des voix nettes, une ouverture multicanale d'une grande largeur, des ambiances atmosphériques et des effets pyrotechniques (des missiles anti-aériens et des coups de feu) bien diffusés sur la scène arrière, et un score dramatique très dynamique en plus d'être remarquable (Joe Kraemer a été particulièrement inspiré).

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Us

Message » 19 Sep 2019 16:39


Us

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Universal Pictures // Date de sortie : 24 juillet 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Mené par une distribution hors pair (Lupita Nyong'o est formidable), ce thriller d'épouvante ludique (une bonne dose d'humour) et féroce où la tension ne cesse de grandir, dissimule en son sein un slasher politico-social bien senti avec comme thème de fond la dualité. Véritable satire du système américain, ce cauchemar éveillé au scénario détonnant, à la mise en scène sinueuse, au rythme soutenu et aux scènes d'horreur mémorables, est une immense réussite dans son genre.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Avec sa dimension filmique certaine alors que le grain est laissé de côté (magnifique travail sur la photographie de Mike Gioulakis), ce 4K Ultra HD est carrément sublime. Encore plus aiguisées qu'en HD (tout est plus détaillé ici), ces images précises et ultra-raffinées profitent pleinement des bienfaits de la technologie Dolby Vision. Plus chaudes et vibrantes (cf. les primaires), elles cultivent des contrastes plus tranchants (des noirs bien plus denses) et des sources lumineuses plus soutenues (le soleil, le feu de cheminée, les tubes fluorescents et j'en passe), afin que l'on puisse se délecter des jeux d'ombre et de lumière dont le métrage abonde. Plus organique, stable et profond, ce transfert UHD impressionne du début à la fin.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

Tous les canaux sont à la « fête » pour nous plonger progressivement dans un monde d'angoisse. Riche en ambiances atmosphériques et détails sonores plus ou moins glaçants, ce mixage plus subtil qu'il en a l'air est nanti de basses agressives et manifeste une hausse brutale de la dynamique lorsque la violence se déchaîne à l'écran. Moins massive, la VF s'en tire tout de même avec les honneurs (la spatialisation reste au top) malgré la perte des enceintes verticales (les sons de la nature, certains déplacements de deux des membres de la famille maléfique, le moteur d'un bateau, des éclaboussures de sang, etc.).

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Brightburn - L'enfant du mal

Message » 23 Sep 2019 17:44


Brightburn - L'enfant du mal

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Sony Pictures // Date de sortie : 20 août 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 4000 nits

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français (VFQ) DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants

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Même s'il ne va jamais plus loin que son formidable concept (et si Superman avait choisi le côté obscur ?), la faute à un script fainéant (les ficelles sont prévisibles et les personnages à peine esquissés), Brightburn - L'enfant du mal est un film de super-vilain cruel et nihiliste où les scènes chocs abondent. En somme, une crise de la puberté jouissivement gore et diaboliquement insolite.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Plus précises qu'en HD (les gros plans et les environnements) même si toujours légèrement adoucies, les images numériques (souvent nocturnes) de cette série B horrifique profitent surtout de la subtilité du WCG et de la puissance du HDR. Les couleurs sont mieux saturées avec des tons de chair plus nuancés et quelques primaires explosives (cf. les rouges vifs), les contrastes sont nettement améliorés avec des blancs plus purs et des noirs plus impressionnants encore, et les sources lumineuses (plus particulièrement la lumière du jour) s'exposent avec une brillance qui frappe la rétine.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

Aussi silencieux (les passages dialogués) que bruyant (l'apparition des pouvoirs et les multiples tueries), ce mixage Dolby Atmos assure le spectacle. Pourvu d'une scène sonore enveloppante et d'une dynamique au taquet, il balaye les enceintes avec des ambiances atmosphériques immersives et des effets de violence douloureux parfaitement spatialisés, et secoue méchamment avec un canal LFE (aux fréquences parfois très basses) toujours prêt à en découdre. Malgré la perte du plan vertical (très actif lors du climax où l'ado de l'apocalypse fouette les airs avec sa super-vitesse), la VF n'en reste pas moins démoniaque.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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(Les) Animaux fantastiques: Les Crimes de Grindelwald

Message » 24 Sep 2019 8:51


(Les) Animaux fantastiques: Les Crimes de Grindelwald

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Warner Bros. // Date de sortie : 25 mars 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 4K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1)
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Malgré un rythme poussif et un scénario confus (mais non moins intéressant avec de nombreuses sous-couches) qui prépare un peu trop le terrain pour la suite, Les Crimes de Grindelwald est un film à grand spectacle visuellement époustouflant (les effets spéciaux sont magiques) et dramatiquement fort aux thématiques bien plus sombres et adultes que par le passé. Et puis, quel plaisir de se replonger dans l'imagerie Potterienne.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

D'une précision réellement incroyable (captation 6.5K et DI 4K), les images de ce magnifique transfert UHD Dolby Vision profitent d'une définition ultra-solide, d'un piqué ciselé à mort (la version HD est nettement moins texturée), de couleurs sophistiquées bien plus riches (cf. la saturation des primaires), de contrastes plus saisissants encore (gestion des noirs améliorée) et de sources lumineuses beaucoup plus éblouissantes (l'éclat des sorts, la luminosité du jour, les reflets sur les dorures, la chaleur des flammes). Face à ce feu d'artifice visuel, le Blu-ray ne peut lutter.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et la VF)

Raffinées et immersives, ces pistes sonores Dolby Atmos souffrent néanmoins d'une dynamique trop prudente et de basses timides (le syndrome Disney). Heureusement, l'espace sonore est très ouvert avec une spatialisation riche en ambiances d'arrière-plan et/ou effets de toutes sortes (la scène de hauteur prend régulièrement ses aises). Qui plus est, le score lyrique de James Newton Howard est particulièrement enveloppant et les dialogues toujours clairs. Moins engageant que prévu, ce mixage reste tout de même très satisfaisant.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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John Rambo

Message » 27 Sep 2019 9:01


John Rambo

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Lionsgate Films // Date de sortie : 03 septembre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1)
Sous-titres : Anglais, Anglais pour malentendants

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Extrêmement violent (les corps sont déchiquetés, le sang coule à flot et chaque nouvelle mort est un festival graphique) et parsemé de scènes d'action d'une barbarie ahurissante, John Rambo est l'occasion pour Stallone (émouvant et juste) de faire prendre conscience à son héros (plus impressionnant et charismatique que jamais) de sa nature profonde. D'une hargne sans précédent dans la saga, ce 4e opus peut se targuer d'être le plus réussi après Rambo. La renaissance d'un mythe !

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Joliment organiques (bonne gestion du grain), pourvues d'un taux de contraste plus élevé (même si certains noirs sont encore un peu légers) et profitant d'une palette colorimétrique plus profonde (le bleu nuit et l'orange pêche), les images plus sombres (mais toujours lisibles malgré l'obscurité ambiante de nombreuses séquences) de ce transfert UHD Dolby Vision aux sources lumineuses plus réalistes (les reflets du soleil sur l'eau et les éclairages du camp), ne profitent étonnamment pas de la résolution accrue du format. Au contraire, le Blu-ray présente une précision plus pointue (un peu boostée artificiellement parfois) là où le 4K Ultra HD est plus doux. Hormis dans les hautes luminances, les détails sont donc globalement moins francs ici. Dans ce domaine-là, c'est une déception.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos)

Une mise à niveau Dolby Atmos titanesque. D'une efficacité redoutable (la dynamique est démente, la spatialisation soignée et les basses sensationnelles), elle engage en permanence toutes les enceintes horizontales (l'activité surround est juste fantastique) sans omettre d'utiliser régulièrement les canaux de hauteur (les annonces télévisuelles, la pluie, les explosions, la chute de débris, les projections d'eau, la faune et la flore de la jungle).

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Daybreakers

Message » 27 Sep 2019 9:58


Daybreakers

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Lionsgate Films // Date de sortie : 10 septembre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.35 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1)
Sous-titres : Anglais, Anglais pour malentendants

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Mis en scène par des artisans visiblement amoureux du genre, Daybreakers est un film fantastique rythmé, gore et inventif qui n'est pas sans rappeler les séries B des années 90. L'univers présenté est très riche (un futur contrôlé par les suceurs de sang), le mythe des vampires est revisité avec sincérité et grande originalité (les dégénérés), le scénario est dense, les interprétations sont de qualité, les SFX sont convaincants et les scènes d'action aussi percutantes que sanglantes (le final notamment) sont maîtrisées. Et même s'il est malheureusement trop court pour développer le tout convenablement, les amateurs du genre et les fans de « vrais » vampires devraient s'y retrouver.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Fortement stylisées, les images désaturées de l’œuvre profitent pleinement du WCG et du HDR. Les noirs sont d'une profondeur abyssale, les contrastes sont plus soutenus, la palette colorimétrique aux teintes encore plus froides est rigoureusement retranscrite, et les sources lumineuses s'exposent avec plus de vie (la lumière du jour, les éclairages intérieurs, les flammes, les gyrophares). Mais si le léger grain est aujourd'hui plus homogène, les détails sont moins poussés que sur le Blu-ray (!), ce qui a pour conséquence de « vieillir » l'aspect de la (belle) photographie.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos)

Misant autant sur les effets/ambiances spatialisés avec générosité (l'activité surround est excellente) que sur les dialogues toujours audibles, ce mixage Dolby Atmos immersif et énergique (la dynamique a du punch et les basses sont omniprésentes) offre qui plus est une activité verticale loin d'être anodine (des coups de feu, des explosions, des chauve-souris et des voix).

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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John Wick Parabellum

Message » 27 Sep 2019 17:33


John Wick Parabellum

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Metropolitan Vidéo // Date de sortie : 23 septembre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 7.1
Sous-titres : Français, Français pour malentendants

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Ce n'est pas avec ce 3e volet que le Baba Yaga en costard va prendre sa retraite, bien au contraire même. Toujours aussi jubilatoire, ce film d'action qui n'a de cesse de redessiner les codes du genre n'est rien de moins qu'une chasse à l'homme de plus de deux heures (la saturation n'est parfois pas bien loin), qui enchaîne les morceaux de bravoure dantesques mis en scène avec ce qu'il faut d'imagination et de classe. Le problème dans ce tour de grand huit fort en sensations fortes, c'est que le scénario (décérébré) n'est plus qu'un prétexte complet pour suivre l'immortel John Wick dézinguer à tour de bras la planète entière (ou presque). Sur le plan dramatique, c'est peu dire que d'affirmer que les deux premiers opus en avaient plus à proposer.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Un transfert UHD Dolby Vision prodigieux où la résolution accrue et l'ajout des technologies WCG/HDR permettent à la photographie « néon-stylisée » de l’œuvre de briller de mille feux. Les niveaux de détails sont superbement rehaussés (les vêtements, les décors), les couleurs sont magnifiquement renforcés (surtout les bleus, les rouges et les oranges), les contrastes ont été soigneusement ajustés (les ombres profitent d'une meilleure visibilité) et les sources lumineuses sont extraordinairement boostées (cf. les reflets dans les rues détrempées).

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)

Pleine d'énergie, la VO Dolby Atmos possède une plage dynamique extrêmement large et délivre une spatialisation démesurée (l'environnement urbain est ultra-vivant et les altercations armées usent d'effets pyrotechniques tonitruants qui se « baladent » d'une enceinte à l'autre), un score fidèlement retranscrit, des basses musclées et des dialogues toujours clairs. Plus brouillonne et dotée de voix un peu faiblardes, la VF défouraille tout de même méchamment bien.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Shadow

Message » 28 Sep 2019 9:39


Shadow

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Well Go USA // Date de sortie : 13 août 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 4K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0 à 9000 nits

Bande-son : Mandarin Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Chinois traditionnel, Chinois simplifié, Anglais

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Cette adaptation fictive d'un pan des « Trois Royaumes » est un wu xia pian mélancolique aussi intimiste (les intrigues de Cour et les échanges politiques) qu'épique (les combats sont à couper le souffle) à la mise en scène somptueuse, qui arbore des personnages troubles bien épais et déploie une esthétique ombrageuse (inspirée de la peinture Xieyi) d'une élégance folle. Reposant sur l’équilibre entre le yin et le yang (la photographie en faux noir et blanc, l'opposition entre les deux Royaumes, la réussite et l'échec, les faux-semblants, la vie et la mort), cette fresque théâtrale en costumes (la tragédie shakespearienne n'est jamais très loin) est un retour par la grande porte pour Zhang Yimou.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Un ravissement de tous les instants qui renvoie à la calligraphie chinoise. À la frontière du monochrome, la palette graphique à dominante blanche et noire (le yin et le yang) voit son impact démultiplié en UHD HDR10. Les quelques éclats de couleurs comme les tons chairs, le rouge sang et l'ambiance terreuse (presque sépia ici) de l'attaque de la ville de Jingzhou sont plus nuancés, l'échelle de gris est autrement plus précise, les contrastes sont largement plus tranchants (des blancs plus purs et des noirs plus profonds) et les sources lumineuses se révèlent plus réalistes (la réflexion sur les flaques d'eau). Nettement améliorés aussi, les détails et la profondeur de champ profitent pleinement de la résolution accrue du support. Proprement incroyables, les images délivrées par ce 4K Ultra HD sont justes hypnotiques.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos)

Subtil et guerrier, ce mixage Dolby Atmos à la dynamique fiévreuse profite d'une spatialisation fantastique. Les ambiances de Palais, les sons environnementaux, les effets martiaux et le score féroce à la cithare n'ont donc de cesse d'engager l'ensemble des enceintes (les canaux surround n'ont aucun répit). La scène aérienne rayonne en quasi-permanence (la pluie torrentielle, le souffle du vent, les échos dans la caverne, la technique du parapluie, etc.), les basses sont particulièrement puissantes et les dialogues apparaissent distinctement.

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Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
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Pokémon: Détective Pikachu

Message » 29 Sep 2019 12:18


Pokémon: Détective Pikachu

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Warner Bros. // Date de sortie : 11 septembre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 4000 nits

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Cette adaptation solide du jeu vidéo éponyme qui parvient à rendre crédible les Pokémon en live action, est une comédie d'aventure en mode polar dont la mise en scène banale et la narration tout public (les facilités abondent) sont largement contrebalancées par la crédibilité de l'univers dépeint, le soin apporté aux nombreux effets spéciaux et le cynisme d'un Pikachu accro à la caféine. Un bon divertissement familial.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Captées en pellicule Kodak 35mm pour que les multiples créatures se fondent parfaitement aux environnements (notamment à Ryme City), ces images texturées et éclairées avec style (ambiance néo-noir un peu à la Blade Runner) sont bien affinées par ce transfert UHD HDR10. Le grain argentique s'expose avec plus de finesse, les plans sont dans l'ensemble plus nets avec des détails accrus (la peau et la fourrure des Pokémon, les vêtements, les arrière-plans), les couleurs chatoyantes profitent de teintes plus foncées (le jaune de Pikachu), nuancées (les oranges et les gris), riches (les rouges) et saturées (les bleus), les contrastes déjà saisissants du Blu-ray sont encore plus frappants ici avec des blancs plus clairs et des noirs mieux découpés (les fonds sombres sont clairement plus riches), et les sources lumineuses se montrent de manière plus intense (la lumière du jour, les néons, les enseignes publicitaires, les reflets, les pouvoirs des Pokémon). Mais format large anamorphosé oblige (des objectifs anamorphiques ont été utilisés lors du tournage), ne vous attendez pas forcément à des images toujours bien piquées. En effet, la définition varie régulièrement et de nombreux plans sont très doux avec parfois des flous de mise au point.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et la VF)

Ample et immersif, ce mixage Dolby Atmos ne manque assurément pas de panache (VO à privilégier pour profiter de la performance vocale de Ryan Reynolds). Et si les canaux de hauteur contribuent principalement à élever l'action (la présence de Mewtwo, la propagation du gaz « R »), c'est bien les canaux latéraux et arrière qui sont les plus assidûment exploités (les ambiances citadines ou rurales) après une scène frontale en tout point fantastique (dynamique imposante, ouverture maximale et dialogues bien ancrés). Autre point marquant, les basses ne sont jamais timorées pour soi-disant « satisfaire » le jeune public (cf. l'apparition des Torterra géants).

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Simetierre (2019)

Message » 30 Sep 2019 16:52


Simetierre (2019)

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Paramount Pictures // Date de sortie : 21 août 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants

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Cette nouvelle visite au cimetière qui réinterprète le classique de Stephen King (et son intrigue singulière) en déviant de son modèle pour mieux surprendre, est un drame familial à la noirceur absolue où l'horreur pure va germer du quotidien. Certes prévisible mais d'une facture « old school » soignée, ce cauchemar éveillé fidèle aux thématiques de son auteur n'est peut-être pas aussi dérangeant que son modèle mais reste une œuvre fantastique sans concession aux fulgurances visuelles bien vues.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Si l'augmentation de la netteté reste minime (meilleure clarté des environnements) et que les bords du cadre ne sont pas moins doux (pour ne pas dire parfois flous), ce transfert UHD Dolby Vision va plus loin que son homologue HD (déjà bien défini) grâce à l'apport du WCG et du HDR. La palette colorimétrique qui assombrie un peu les teintes profite d'un étalonnage plus chaud et de beaucoup plus de dégradés (les verts et les rouges), les contrastes sont globalement bien améliorés (les nombreuses scènes nocturnes et/ou en basse lumière mettent à profit des noirs plus solides) et les différents éclairages plus ou moins surréalistes (les rayons du Soleil, la brume, les lampes intérieurs, les reflets de la Lune) sont plus soutenus.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

Peuplé de sons suggestifs impressionnants (comme les ambiances de la forêt), ce mixage d'une grande clarté et d'une redoutable efficacité mêle le calme à l'intensité au travers d'une spatialisation très efficace. La dynamique s'envole dès qu'elle le peut (cf. le passage du premier camion Orinco), les basses bénéficient d'une profondeur palpable (rien que les frappes sur le tambour lors du cortège funéraire sont physiques), la scène arrière participe pleinement à l'heure de l'horreur, les canaux verticaux offrent un soutien récurrent à la bande-son (la faune et la flore, les bruits inquiétants émanant de l'étage), le score profite d'une bonne présence multicanale et les dialogues s'illustrent clairement sur la voie centrale. Moins immersive et plus chétive, la VF lossy n'est pas aussi impactante.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Aladdin (2019)

Message » 01 Oct 2019 9:27


Aladdin (2019)

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Disney // Date de sortie : 27 septembre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.39 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 4000 nits

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Fidèle au classique de 1992 même si elle y insuffle une bonne dose de modernité (le traitement de la fougueuse princesse Jasmine), cette comédie musicale drôle et enlevée en prises de vues réelles est un très bon divertissement familial à la mise en scène énergique, au rythme soutenu, aux chansons enrichies (et il y en a des nouvelles), à l'ambiance festive, aux décors/costumes exotiques majestueux, aux effets spéciaux remarquables et (surtout) aux personnages bien campés (Will Smith pose son flow sur un Génie d'exception). Ouvertement influencée par le cinéma bollywoodien, cette production pharaonique dans un Orient de légende est un beau rêve (bleu) made in Disney.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Tout en nuance et subtilité, clairement la marque de fabrique du studio sur support 4K Ultra HD, ce transfert UHD HDR10 irréprochable solidifie le rendu déjà extraordinaire du magnifique Blu-ray (et donc la somptueuse photographie d'Alan Stewart). Les améliorations apportées aux textures (les pores de la peau, les différents tissus) permettent d'ajouter un voile de netteté supplémentaire aux images (cf. la clarté des décors), la fermeté additionnelle accordée à la palette colorimétrique assombrie quelque peu les teintes (trop claires en HD) pour leur donner un aspect plus réaliste, et l'ajout du HDR tempère à raison la luminosité générale (les plans sont mieux contrastés) tout en rendant les sources lumineuses plus brillantes (les levers du soleil, les dorures, l'aura qui flotte autour du Génie, les éclairages du Palais, etc.). Tout simplement sublime.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

Si elle nécessite d'augmenter le volume pour éviter qu'elle ne soit trop silencieuse, cette bande-son étonnamment ample et puissante pour une production Disney récente, hormis une petite retenue du côté des basses (mais bien moins que d'habitude), est vraiment engageante. Les passages musicaux disposent d'une présence importante, la spatialisation d'une finesse incroyable est un maelstrom quasi-ininterrompu d'effets magiques et d'ambiances arabisantes, l'intégration des surrounds et de la scène de hauteur (exclusive à la VO avec entre autres des feux d'artifice, des débris, le tapis volant et la voix du Génie) est harmonieuse, et les dialogues sont parfaitement exsudés par la centrale (un peu en retrait sur la VF). L'immersion acoustique est totale.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Shazam!

Message » 04 Oct 2019 11:08


Shazam!

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Warner Bros. // Date de sortie : 07 août 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Même si la mise en scène est impersonnelle, le manichéisme ambiant routinier et les effets spéciaux un peu approximatifs parfois, cette comédie d'action familiale bourrée d'humour et de gags irrévérencieux n'en reste pas moins un divertissement léger qui apporte un vent de fraîcheur au genre.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Malgré un bruit occasionnel et la présence d’un brin de colour banding (lors d’une poignée de plans), ce transfert UHD Dolby Vision bénéficie d’une définition sans faille, de détails remarquables (les arrière-plans lors des plans larges), d’une palette de couleurs plus robuste (cf. les primaires), de contrastes renforcés et de sources lumineuses beaucoup plus brillantes (les effets magiques, l’emblème sur le costume de Shazam, les éclairages à la fête foraine).

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et la VF)

Des pistes Dolby Atmos réjouissantes qui abondent d’effets/ambiances (les enceintes surround sont pleines de vie) et ne manquent vraiment pas d’ampleur (la dynamique est au taquet). Généreuses et enveloppantes, elles n’hésitent jamais à exploiter la scène aérienne (des éclairs, l’effondrement d’un plafond, la projection d’un camion, etc.) pour nous immerger pleinement dans l’action.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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Haute Sécurité

Message » 04 Oct 2019 11:56


Haute Sécurité

Provenance : France // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Studiocanal // Date de sortie : 02 octobre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 1.85 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 4K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français DTS-HD MA 2.0
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

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Même s'il abonde de clichés, ce drame carcéral des 80's correctement emballé injecte une bonne dose d'action à sa tension dramatique. Codifiée mais emplie de testostérones, cette modeste série B est un honnête divertissement qui respecte largement sa part du contrat.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Entièrement nettoyé (les quelques poussières du master HD sont de l’histoire ancienne), ce transfert UHD Dolby Vision issu d’un DI 4K est globalement une belle réussite. Hormis une granulosité un peu trop variable (la scène d’ouverture présente du DNR lorsque certains arrière-plans sont très granuleux) et des plans au rendu encore doux (dû certainement à la captation d’origine), les images présentées ici profitent d’une clarté nouvelle, d’une définition poussée, de détails plus fins (le piqué a fait un bond en avant), de couleurs ajustées pour une photographie un peu plus froide aux primaires plus expressives (cf. la peinture rouge de la Mustang), de contrastes renforcés (des noirs plus riches) et de sources lumineuses plus intenses (la lumière du jour, l’éclairage de la prison).

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X pour la VO et la VF)

Frontal avant tout, le présent mixage 5.1 délivre des voix claires et des ambiances carcérales (élargies à l’arrière) assez immersives. Proposée en DTS-HD MA 2.0 stéréo, la VF est bien évidemment moins ouverte. Dans les deux cas, nous sommes loin des canons actuels.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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(Le) Fantôme de l'Opéra (2004)

Message » 06 Oct 2019 11:09


(Le) Fantôme de l'Opéra (2004)

Provenance : Japon // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : GAGA Communications // Date de sortie : 10 mars 2017

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.47 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : Ignorée

Bande-son : Anglais LPCM 5.1, Anglais Dolby TrueHD 5.1, Japonais Dolby TrueHD 2.0
Sous-titres : Anglais, Japonais

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Follement kitsch et grandiloquente, cette comédie musicale flamboyante adaptée du spectacle de Broadway est portée par un élan romanesque certain où décorum sublime et musique émouvante (les dialogues sont chantés) se partagent l'affiche durant près de 140 minutes monstrueusement mémorables. Mais si les seconds rôles (Minnie Driver en tête) et la jeune Emily Rossum (tout en sensibilité) ont la flamme, le reste du casting est peu convaincant (Patrick Wilson manque de carrure dans la peau du fougueux Raoul).

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Une fois n'est pas coutume, je n'ai acheté que le disque 4K Ultra HD et non l'édition complète qui est hors de prix. De ce fait, je ne vais pouvoir m'atteler au jeu des comparaisons même si certains défauts et/ou limitations m'ont clairement sauté aux yeux. Si les couleurs sont riches et profondes (les parures et autres dorures sont somptueuses), j'ai par contre été étonné par la douceur des images (même s'il y a de nombreux détails) alors que les visuels restent luxuriants. À n'en point douter, il s'agit là d'un simple upscal du transfert HD où les technologies WCG et HDR ont été appliquées avec plus ou moins de réussite. En effet, si les sources lumineuses sont globalement resplendissantes (notamment dans le grand hall de l'opéra où les reflets sur les surfaces en marbre sont fantastiques), les tons chair sont parfois étranges (bizarrement jaunes lors du bal masqué) et certains éclairages carrément fake tellement ils se détachent du reste du plan. Quant aux contrastes, ils sont dans la grande majorité des cas superbes (hormis une poignée de plans) et mettent donc en valeur les souterrains sombres et humides des lieux.

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement Dolby Surround)

De retour en HD après son passage rapide sur support HD-DVD (un mixage Dolby Digital 5.1 sur le Blu-ray), la bande-son présentée ici est solide. La dynamique s'envole lors des passages chantés et lors des scènes mouvementées, les séquences musicales sont particulièrement amples avec des voix qui sonnent remarquablement bien (cf. le thème du Fantôme), la scène surround ajoute régulièrement une dimension supplémentaire à l'espace acoustique (surtout lors de l'apogée finale) et les basses grondent avec une profondeur toujours appropriée. Côté artistique par contre j'ai regretté l'absence de VF ! Pourquoi me direz-vous ? Parce que les doubleurs (lors des chansons) y sont plus talentueux que les acteurs (surtout concernant Gerard Butler).

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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(Le) Labyrinthe de Pan

Message » 12 Oct 2019 11:21


(Le) Labyrinthe de Pan

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Warner Bros. // Date de sortie : 1er octobre 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 1.85 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : Ignorée

Bande-son : Espagnol DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Anglais, Anglais pour malentendants

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Ancrée dans une réalité historique bien triste (l'Espagne franquiste) et peuplée de montres humains (Vidal, l'incarnation du fascisme) ou imaginaires (comme le Faune et l'Homme Pâle), cette variation d'Alice au pays des merveilles est un conte de fées pour adultes aussi envoûtant que fascinant où le merveilleux l'emporte sur le totalitarisme non sans verser des larmes et du sang. D'une beauté rare (la mise en scène est d'une élégance folle) et d'une profondeur scénaristique peu ordinaire, cette œuvre fantastique majeure est un film hybride (entre fable horrifique et drame historique) où il fait bon se perdre dans le labyrinthe.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Exploitant le même master 2K tiré du négatif original 35 mm que son homologue HD paru chez Criterion en 2016 (que je ne possède pas) sans les modifications de couleurs approuvées par Guillermo del Toro, ce transfert UHD HDR10 déçoit quelque peu. Car si la résolution plus élevée du format permet à cette présentation 2160p de gagner en netteté, l'utilisation d'un réducteur de bruit (certes moins excessif que sur le Blu-ray New Line Cinema de 2007) fait perdre des détails aux images tout en modifiant d'un plan à l'autre la belle texture argentique de l’œuvre (globalement préservée malgré tout). De même, si les contrastes sont aujourd'hui plus marqués et permettent aux scènes sombre d'être plus raffinées, il est regrettable qu'une poignée de noirs s'affichent avec un manque de profondeur flagrant. La compression n'est par contre plus un problème, la palette colorimétrique aux teintes ocres et dorées profitent d'une meilleure saturation, et les sources lumineuses brillent d'un éclat nouveau (la lumière du jour est resplendissante).

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X)

Malgré l'absence de la piste « alternative » 7.1 pourtant présente sur les deux précédents Blu-ray (!), ce mixage 5.1 remastérisé à partir du support original reste remarquablement immersif. La spatialisation est parfaitement orchestrée avec un champ sonore très élargi, la partition fantasmatique de Javier Navarrete est aussi claire qu'enveloppante, la scène arrière est incroyablement active, les basses sortent du bois dès que l'action le permet, et la dynamique est intensément forte.

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