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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
[ACTU] Festival NIFFF 2019
Édition 2018 : post179632251.html#p179632251
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NIFFF 2019, 19ème édition
La 19ème édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel s’est déroulée du 5 au 13 juillet 2019 dans la ville de Neuchâtel en Suisse.
Le festival a commencé le 5 avec la cérémonie d’ouverture où fut projeté LE DAIM en présence de Jean DUJARDIN et s’est achevé le 13 lors de la cérémonie de clôture, la remise des prix et la projection de VIVARIUM de Lorcan FINNEGAN avec Imogen POOTS et Jesse EISENBERG (mais en présence de personne).
La sélection internationale proposait un film de possession DANIEL ISN’T REAL, des retrouvailles familiales avec Elijah WOOD COME TO DADDY, un affrontement entre une médium et un sataniste EXTRA ORDINARY, un film de SF incompréhensible tiré d’un bouquin de Lem HIS MASTER’S VOICE, un film portnawak génial (mon préféré) JESUS SHOWS YOU THE WAY TO THE HIGHWAY, une dystopie flippante SONS OF DANEMARK, une histoire d’amour triste avec un monstre dedans SOMETHING ELSE, une machine à exhausser les désirs THE ROOM (le nouveau Christian VOLCKMAN !), un double maléfique dans THE HOLE IN THE GROUND, des sales gosses qui s’en prennent à leur belle-mère dans THE LODGE.
Il y avait aussi mais je ne les ai pas vus, un western futuriste brésilien BACURAU, une avaleuse d’objets dangereux (des sabres ?) SWALLOW et qui a été récompensé, un film onirique et féministe KNIVES AND SKIN, deux films déjà sortis en France LES PARTICULES et YVES (le nouveau film de Benoit FORGEARD après GAZ DE FRANCE) et REPERTOIRE DES VILLES DISPARUES dont je ne sais rien du tout.
Dans la catégorie Nouveau Cinéma d’Asie, il y avait le premier film romantique (!) de Takashi MIIKE FIRST LOVE, un polar malaisien un peu fauché FLY BY NIGHT, du japonais bien débile avec FLY ME TO THE SAITAMA, le dernier Zhang YIMOU peint à la main et à l’encre avec SHADOW, un film de possession soporifique thaïlandais RESIDE, le mélange comique absurde et action hard boiled à la japonaise avec THE FABLE, le polar coréen déjà vu THE GANGSTER, THE COP AND THE DEVIL, et enfin une chasse à l’homme cambodgienne THE PREY.
La catégorie film du 3ème type qui regroupe tous les films que le festival ne sait pas où mettre mais veut quand même nous montrer, proposait un film à sketchs 7 REASONS TO RUN AWAY (FROM SOCIETY), un film de monstre franco-marocain ACHOURA, du SM soporifique mais avec arrachage de dent à vif DOG DON’T WEAR PANTS, un règlement de comptes à la radio avec FEEDBACK, un super film de super-héros avec une super actrice de 10 ans FREAKS, un péplum qui se passe avant l’époque des péplums ROMULUS & REMUS: THE FIRST KING, un film de rédemption chez les skinheads SKIN, le dernier Harmory KORINE sur un hippie attardé mais riche et génial THE BEACH BUM, des enfants sauvés des camps d’extermination puis abandonnés avec WEREWOLF et une policière traumatisée face à une conspiration nationale X-THE EXPLOITED. Il y avait aussi mais je n’ai pas vu WE ARE LITTLE ZOMBIES dont j’ai entendu en dire du bien, SWOON dont je ne sais rien mais qualifié de « moulin rouge » suédois par le festival, un film français déjà sorti en France LES FAUVES et un film qui sur le papier ne me disait rien (deux gars qui marchent dans le désert…) mais qui sera primé ABOU LEILA.
La catégorie Ultra Movie qui regroupe tous les films ultra quelque chose proposait du gore psychédélique clignotant avec BLISS, des chasseurs de fantômes brésiliens face à un vrai fantôme avec EXTERMINADORES DO ALÉM CONTRA A LOIRA DO BANHEIRO, un teen-movie post-apo option girls power RIOT GIRLS, un survival au fond d’une piscine avec un crocodile dans THE POOL, une lutte à mort baby boomer versus millenium avec TONE DEAF, et de l’ultra violence russe avec WHY DON’T YOU JUST DIE ? Il y avait aussi mais je n’ai pas vu GIRLS WITH BALLS que l’on peut voir sur NETFLIX, du SUSHI TYPHOON avec RISE OF THE MACHINE GIRLS (et j’ai raté ça !), une comédie musicale barrée avec THE LEGEND OF THE STARDUST BROTHERS, et le film français de genre déjà sorti en salle mais resté trop peu de temps TOUS LES DIEUX DU CIEL.
Comme nous sommes en Suisse, le NIFFF a présenté dans la catégorie Amazing Switzerland trois films de genre suisses que je n’ai pas vus.
L’auteure Laurence SUHNER (figure de la bande dessinée helvétique) qui avait une carte blanche a proposé de voir ou revoir 3 films qui l’ont beaucoup influencé, ARRIVAL de Denis Villeneuve, DISTRICT 9 de NEILL BLOMKAMP et CONTACT de Robert ZEMECKIS.
L’Amérique du Sud a aussi sa catégorie avec 3 films. Je n’en ai vu qu’un, BREVE HISTORIA DEL PLANETA VERDE, et même s’il ne durait que 75 minutes il m’a paru interminable. Trois personnages, un homme, une femme et un transsexuel, qui promènent une poupée horrible (un extraterrestre en fait) dans une forêt, c’est plus que je ne puis supporter.
Le Danemark présentait 8 films, je parle de deux d’entre eux A HORRIBLE WOMAN et SONS OF DENMARK. Parmi les autres il y avait BRIDGEND (vu au NIFFF 2015 et que j’avais trouvé très chiant) et CUTTERHEAD (vu au NIFFF 2018, très bien), et THE GUILTY sorti en France.
Le NIFFF a voulu faire un gros focus sur un cinéma méconnu en proposant 10 films d’Afrique sub-saharienne. Je ne parlerai que du seul que j’ai vu FIVE FINGERS FOR MARSEILLES. J’en aurai bien vu d’autres, comme le film ougandais WHO KILLED CAPTAIN ALEX ? qui fleurait bon le nanard mais on ne peut pas tout voir.
Pour ceux qui voulaient aussi se cultiver il y avait 4 documentaires, un sur William FRIEDKIN FRIEDKIN UNCUT, un sur la genèse du film ALIEN avec MEMORY: THE ORIGINS OF ALIEN, un autre sur Douglas Trumbull TRUMBULL LAND, et enfin un documentaire qui réhabilite le film SHOWGIRLS de Paul Verhoeven YOU DON’T NOMI.
Ne pas oublier le festival des courts métrages de genre dans les catégorie Suisse, Asie et International (qui n’est ni asiatique ni suisse donc). Il y a vraiment des choses intéressantes mais j’ai retenu le court de Brandon CRONENBERG (fils de…) PLEASE SPEAK CONTINUOUSLY…, bien, le jeune homme a du potentiel, et un court en stop motion absolument fabuleux UNDER COVER de Michaela OLSEN.
Il faut ajouter que le NIFFF ne se passe pas seulement dans les 4 salles de cinéma (toujours pas climatisées !) mais aussi dans toute la ville au travers d’expositions, de conférences et un festival de films courts en réalité virtuelle. Rien que le programme du NIFFF extended est impressionnant, mais il est impossible de profiter de tout.
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NIFFF 2019, 19ème édition
La 19ème édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel s’est déroulée du 5 au 13 juillet 2019 dans la ville de Neuchâtel en Suisse.
Le festival a commencé le 5 avec la cérémonie d’ouverture où fut projeté LE DAIM en présence de Jean DUJARDIN et s’est achevé le 13 lors de la cérémonie de clôture, la remise des prix et la projection de VIVARIUM de Lorcan FINNEGAN avec Imogen POOTS et Jesse EISENBERG (mais en présence de personne).
La sélection internationale proposait un film de possession DANIEL ISN’T REAL, des retrouvailles familiales avec Elijah WOOD COME TO DADDY, un affrontement entre une médium et un sataniste EXTRA ORDINARY, un film de SF incompréhensible tiré d’un bouquin de Lem HIS MASTER’S VOICE, un film portnawak génial (mon préféré) JESUS SHOWS YOU THE WAY TO THE HIGHWAY, une dystopie flippante SONS OF DANEMARK, une histoire d’amour triste avec un monstre dedans SOMETHING ELSE, une machine à exhausser les désirs THE ROOM (le nouveau Christian VOLCKMAN !), un double maléfique dans THE HOLE IN THE GROUND, des sales gosses qui s’en prennent à leur belle-mère dans THE LODGE.
Il y avait aussi mais je ne les ai pas vus, un western futuriste brésilien BACURAU, une avaleuse d’objets dangereux (des sabres ?) SWALLOW et qui a été récompensé, un film onirique et féministe KNIVES AND SKIN, deux films déjà sortis en France LES PARTICULES et YVES (le nouveau film de Benoit FORGEARD après GAZ DE FRANCE) et REPERTOIRE DES VILLES DISPARUES dont je ne sais rien du tout.
Dans la catégorie Nouveau Cinéma d’Asie, il y avait le premier film romantique (!) de Takashi MIIKE FIRST LOVE, un polar malaisien un peu fauché FLY BY NIGHT, du japonais bien débile avec FLY ME TO THE SAITAMA, le dernier Zhang YIMOU peint à la main et à l’encre avec SHADOW, un film de possession soporifique thaïlandais RESIDE, le mélange comique absurde et action hard boiled à la japonaise avec THE FABLE, le polar coréen déjà vu THE GANGSTER, THE COP AND THE DEVIL, et enfin une chasse à l’homme cambodgienne THE PREY.
La catégorie film du 3ème type qui regroupe tous les films que le festival ne sait pas où mettre mais veut quand même nous montrer, proposait un film à sketchs 7 REASONS TO RUN AWAY (FROM SOCIETY), un film de monstre franco-marocain ACHOURA, du SM soporifique mais avec arrachage de dent à vif DOG DON’T WEAR PANTS, un règlement de comptes à la radio avec FEEDBACK, un super film de super-héros avec une super actrice de 10 ans FREAKS, un péplum qui se passe avant l’époque des péplums ROMULUS & REMUS: THE FIRST KING, un film de rédemption chez les skinheads SKIN, le dernier Harmory KORINE sur un hippie attardé mais riche et génial THE BEACH BUM, des enfants sauvés des camps d’extermination puis abandonnés avec WEREWOLF et une policière traumatisée face à une conspiration nationale X-THE EXPLOITED. Il y avait aussi mais je n’ai pas vu WE ARE LITTLE ZOMBIES dont j’ai entendu en dire du bien, SWOON dont je ne sais rien mais qualifié de « moulin rouge » suédois par le festival, un film français déjà sorti en France LES FAUVES et un film qui sur le papier ne me disait rien (deux gars qui marchent dans le désert…) mais qui sera primé ABOU LEILA.
La catégorie Ultra Movie qui regroupe tous les films ultra quelque chose proposait du gore psychédélique clignotant avec BLISS, des chasseurs de fantômes brésiliens face à un vrai fantôme avec EXTERMINADORES DO ALÉM CONTRA A LOIRA DO BANHEIRO, un teen-movie post-apo option girls power RIOT GIRLS, un survival au fond d’une piscine avec un crocodile dans THE POOL, une lutte à mort baby boomer versus millenium avec TONE DEAF, et de l’ultra violence russe avec WHY DON’T YOU JUST DIE ? Il y avait aussi mais je n’ai pas vu GIRLS WITH BALLS que l’on peut voir sur NETFLIX, du SUSHI TYPHOON avec RISE OF THE MACHINE GIRLS (et j’ai raté ça !), une comédie musicale barrée avec THE LEGEND OF THE STARDUST BROTHERS, et le film français de genre déjà sorti en salle mais resté trop peu de temps TOUS LES DIEUX DU CIEL.
Comme nous sommes en Suisse, le NIFFF a présenté dans la catégorie Amazing Switzerland trois films de genre suisses que je n’ai pas vus.
L’auteure Laurence SUHNER (figure de la bande dessinée helvétique) qui avait une carte blanche a proposé de voir ou revoir 3 films qui l’ont beaucoup influencé, ARRIVAL de Denis Villeneuve, DISTRICT 9 de NEILL BLOMKAMP et CONTACT de Robert ZEMECKIS.
L’Amérique du Sud a aussi sa catégorie avec 3 films. Je n’en ai vu qu’un, BREVE HISTORIA DEL PLANETA VERDE, et même s’il ne durait que 75 minutes il m’a paru interminable. Trois personnages, un homme, une femme et un transsexuel, qui promènent une poupée horrible (un extraterrestre en fait) dans une forêt, c’est plus que je ne puis supporter.
Le Danemark présentait 8 films, je parle de deux d’entre eux A HORRIBLE WOMAN et SONS OF DENMARK. Parmi les autres il y avait BRIDGEND (vu au NIFFF 2015 et que j’avais trouvé très chiant) et CUTTERHEAD (vu au NIFFF 2018, très bien), et THE GUILTY sorti en France.
Le NIFFF a voulu faire un gros focus sur un cinéma méconnu en proposant 10 films d’Afrique sub-saharienne. Je ne parlerai que du seul que j’ai vu FIVE FINGERS FOR MARSEILLES. J’en aurai bien vu d’autres, comme le film ougandais WHO KILLED CAPTAIN ALEX ? qui fleurait bon le nanard mais on ne peut pas tout voir.
Pour ceux qui voulaient aussi se cultiver il y avait 4 documentaires, un sur William FRIEDKIN FRIEDKIN UNCUT, un sur la genèse du film ALIEN avec MEMORY: THE ORIGINS OF ALIEN, un autre sur Douglas Trumbull TRUMBULL LAND, et enfin un documentaire qui réhabilite le film SHOWGIRLS de Paul Verhoeven YOU DON’T NOMI.
Ne pas oublier le festival des courts métrages de genre dans les catégorie Suisse, Asie et International (qui n’est ni asiatique ni suisse donc). Il y a vraiment des choses intéressantes mais j’ai retenu le court de Brandon CRONENBERG (fils de…) PLEASE SPEAK CONTINUOUSLY…, bien, le jeune homme a du potentiel, et un court en stop motion absolument fabuleux UNDER COVER de Michaela OLSEN.
Il faut ajouter que le NIFFF ne se passe pas seulement dans les 4 salles de cinéma (toujours pas climatisées !) mais aussi dans toute la ville au travers d’expositions, de conférences et un festival de films courts en réalité virtuelle. Rien que le programme du NIFFF extended est impressionnant, mais il est impossible de profiter de tout.
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THE BEACH BUM
THE BEACH BUM
Harmony KORINE – 2019 UK, USA, France, Suisse.
Moondog est un grand poète, à succès qui plus est, mais qui n’écrit plus grand-chose depuis longtemps et s’adonne avec beaucoup de bonheur aux joies non-stop de la drogue et du sexe. Vu que sa femme est richissime et qu’il vit à ses crochets, il n’y a pas d’urgence à se remettre au boulot. Sauf lorsque sa chance tourne et qu’il ne possède plus rien. Mais s’il termine dans un délai court son nouveau roman, alors ce sera de nouveau jackpot.
Conte de fées complétement amoral qui commet à la fin le pire péché aux US, bruler de l’argent. Ode aux clochards célestes (Kerouac ou Bukowski peut-être) mais riches, beaux et qui peuvent s’exploser la tête sans penser à rien d’autre qu’à leur propre plaisir, qui deviennent même des artistes officiels parce qu’ils sont juste super géniaux. Je n’arrive pas à voir autre chose que ce que j’ai vu, une barbarie hallucinée. Matthew McConaughey imite à la perfection le personnage de Jeff Bridges dans The big Lebowski, et on trouve aussi Snoop Dog qui est lui-même. Et toujours la très belle image de l’illustre chef op attitré de Gaspard NOE, Benoît Debie (Enter The Void, Love, CLIMAX, Les Frères Sister, Spring Breakers) mais qui semble être devenu aussi celui d’Harmony KORINE.
Harmony KORINE – 2019 UK, USA, France, Suisse.
Moondog est un grand poète, à succès qui plus est, mais qui n’écrit plus grand-chose depuis longtemps et s’adonne avec beaucoup de bonheur aux joies non-stop de la drogue et du sexe. Vu que sa femme est richissime et qu’il vit à ses crochets, il n’y a pas d’urgence à se remettre au boulot. Sauf lorsque sa chance tourne et qu’il ne possède plus rien. Mais s’il termine dans un délai court son nouveau roman, alors ce sera de nouveau jackpot.
Conte de fées complétement amoral qui commet à la fin le pire péché aux US, bruler de l’argent. Ode aux clochards célestes (Kerouac ou Bukowski peut-être) mais riches, beaux et qui peuvent s’exploser la tête sans penser à rien d’autre qu’à leur propre plaisir, qui deviennent même des artistes officiels parce qu’ils sont juste super géniaux. Je n’arrive pas à voir autre chose que ce que j’ai vu, une barbarie hallucinée. Matthew McConaughey imite à la perfection le personnage de Jeff Bridges dans The big Lebowski, et on trouve aussi Snoop Dog qui est lui-même. Et toujours la très belle image de l’illustre chef op attitré de Gaspard NOE, Benoît Debie (Enter The Void, Love, CLIMAX, Les Frères Sister, Spring Breakers) mais qui semble être devenu aussi celui d’Harmony KORINE.
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FEEDBACK
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Pedro C. Alonso – USA, Espagne 2019.
Un animateur radio populaire, alors qu’il vient à peine de prendre l’antenne, voit son studio pris d’assaut par 3 individus déterminés et violents qui vont le convaincre par un bon coup de masse sur la jambe qu’ils ne sont pas venus juste pour faire une déclaration d’intérêt général mais pour lui proposer le contenu de l’émission de la nuit. Et qu’il se rassure, il devrait battre ses propres records d’audience.
FEEDBACK est un huit clos bien nerveux dans un studio de radio où le stress de la situation est maintenu tout le long du film. Au fur et à mesure où les véritables intentions des assaillants vont se révéler, que l’animateur va comprendre en quoi cela le concerne, va s’engager une lutte à mort entre tous les protagonistes, chacun pour sa survie, et une escalade dans la violence. Autant d’actions entre quelques personnages et dans un endroit confiné est assez bluffant.
Pedro C. Alonso – USA, Espagne 2019.
Un animateur radio populaire, alors qu’il vient à peine de prendre l’antenne, voit son studio pris d’assaut par 3 individus déterminés et violents qui vont le convaincre par un bon coup de masse sur la jambe qu’ils ne sont pas venus juste pour faire une déclaration d’intérêt général mais pour lui proposer le contenu de l’émission de la nuit. Et qu’il se rassure, il devrait battre ses propres records d’audience.
FEEDBACK est un huit clos bien nerveux dans un studio de radio où le stress de la situation est maintenu tout le long du film. Au fur et à mesure où les véritables intentions des assaillants vont se révéler, que l’animateur va comprendre en quoi cela le concerne, va s’engager une lutte à mort entre tous les protagonistes, chacun pour sa survie, et une escalade dans la violence. Autant d’actions entre quelques personnages et dans un endroit confiné est assez bluffant.
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Extra Ordinary
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Mike AHERN, Enda LOUGHMAN – Irlande, Belgique 2019
Rose est une monitrice d’auto-école ayant des dons surnaturels qu’elle tient de son père. Mais suite à un malheureux accident lors de l’exorcisme d’une flaque d’eau possédée par l’esprit d’un chien où elle a envoyé son père dans les limbes, elle tient ses dons pour une malédiction et ne veut plus jamais les utiliser. Pourtant, il va bien falloir qu’elle reprenne du service quand une rock star ringarde se met à kidnapper des jeunes vierges pour les sacrifier à un démon.
EXTRA ORDINARY est une super comédie irlandaise, très rafraîchissante, avec des fantômes et un méchant sataniste. Pas étonnant qu’après avoir obtenu le Corbeau d’Agent au BIFFF 2019 il obtiendra ici au NIFFF le prix du public et la compétition internationale !
Mike AHERN, Enda LOUGHMAN – Irlande, Belgique 2019
Rose est une monitrice d’auto-école ayant des dons surnaturels qu’elle tient de son père. Mais suite à un malheureux accident lors de l’exorcisme d’une flaque d’eau possédée par l’esprit d’un chien où elle a envoyé son père dans les limbes, elle tient ses dons pour une malédiction et ne veut plus jamais les utiliser. Pourtant, il va bien falloir qu’elle reprenne du service quand une rock star ringarde se met à kidnapper des jeunes vierges pour les sacrifier à un démon.
EXTRA ORDINARY est une super comédie irlandaise, très rafraîchissante, avec des fantômes et un méchant sataniste. Pas étonnant qu’après avoir obtenu le Corbeau d’Agent au BIFFF 2019 il obtiendra ici au NIFFF le prix du public et la compétition internationale !
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The Pool
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Ping LUMPRAPLOENG – Thaïlande 2018
Même si on a prévenu Day que la piscine est définitivement fermée et qu’on va la vider, il veut en profiter encore un peu et fait une petite sieste sur un matelas gonflable au milieu de la piscine, sur qu’on le préviendra avant de vider. Et bien non, et quand il se réveille c’est trop tard, le niveau d’eau est bien en dessous des échelles. Et une fois au fond de cette piscine abandonnée à dessécher au soleil, un crocodile vient lui tenir compagnie.
La bonne idée de ce survival, est qu’en plus de se retrouver face à un crocodile au fond d’une piscine vide, c’est la malchance du héros qui tourne au running gag. Ce manque de bol chronique finit par désamorcer toute tension en comique de situation. Passé aussi au BIFFFF 2019 il a obtenu le prix de la critique. Il paraît que depuis ce film, la Thaïlande a rendu obligatoire dans les piscines une échelle qui aille jusqu’au fond.
Ping LUMPRAPLOENG – Thaïlande 2018
Même si on a prévenu Day que la piscine est définitivement fermée et qu’on va la vider, il veut en profiter encore un peu et fait une petite sieste sur un matelas gonflable au milieu de la piscine, sur qu’on le préviendra avant de vider. Et bien non, et quand il se réveille c’est trop tard, le niveau d’eau est bien en dessous des échelles. Et une fois au fond de cette piscine abandonnée à dessécher au soleil, un crocodile vient lui tenir compagnie.
La bonne idée de ce survival, est qu’en plus de se retrouver face à un crocodile au fond d’une piscine vide, c’est la malchance du héros qui tourne au running gag. Ce manque de bol chronique finit par désamorcer toute tension en comique de situation. Passé aussi au BIFFFF 2019 il a obtenu le prix de la critique. Il paraît que depuis ce film, la Thaïlande a rendu obligatoire dans les piscines une échelle qui aille jusqu’au fond.
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Fly By Night
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Zahir Omar – Malaisie 2018
Tailo et son gang ont une petite arnaque bien organisée, qui consiste à dépouiller des clients riches qui passent par leur taxi. Mais un coup de trop, organisé en douce par les moins futés du gang, va attirer sur eux la police et la mafia locale.
Petit polar malaisien de Zahir Omar à la facture ultra classique et à l’intrigue vue mille fois, mais qui tire son originalité de ses imperfections, ses scènes d’action cheap, quelques acteurs qui sur-jouent un peu, et un tout petit parfum de nanar (mais 3 fois rien).
Zahir Omar – Malaisie 2018
Tailo et son gang ont une petite arnaque bien organisée, qui consiste à dépouiller des clients riches qui passent par leur taxi. Mais un coup de trop, organisé en douce par les moins futés du gang, va attirer sur eux la police et la mafia locale.
Petit polar malaisien de Zahir Omar à la facture ultra classique et à l’intrigue vue mille fois, mais qui tire son originalité de ses imperfections, ses scènes d’action cheap, quelques acteurs qui sur-jouent un peu, et un tout petit parfum de nanar (mais 3 fois rien).
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Fly Me To The Saitama
Fly Me To The Saitama
Takeushi Hideki – Japon 2019
Saitama est non seulement la région de Tokyo la plus chaude, en température, mais aussi la plus méprisée. Ceux qui y naissaient étaient condamnés à une existence de sous-homme. On raconte qu’il fallait un visa spécial pour se rendre dans la métropole Tokyo et que les clandestins y étaient pourchassés. Mais le Front de Libération de Saitama va envoyer en sous-marin son meilleur homme dans la plus prestigieuse école de Tokyo.
Film à l’histoire grotesque et bien débile comme les japonais savent les faire, tiré d’un manga qui n’a même pas été fini tellement il était mauvais. Le réalisateur a dû en inventer les 2/3, ce qui d’après celui qui nous a présenté le film représente la part la plus débile du film. Un vrai film de festival. La production va même pousser le vice à faire jouer le fils du gouverneur de Tokyo par une fille, pour éviter que ce manga homosexuel masculin froisse la sensibilité du grand public. Ce qui ajoute un peu plus à la confusion du propos.
c'est beaux deux hommes qui s'aiment
Takeushi Hideki – Japon 2019
Saitama est non seulement la région de Tokyo la plus chaude, en température, mais aussi la plus méprisée. Ceux qui y naissaient étaient condamnés à une existence de sous-homme. On raconte qu’il fallait un visa spécial pour se rendre dans la métropole Tokyo et que les clandestins y étaient pourchassés. Mais le Front de Libération de Saitama va envoyer en sous-marin son meilleur homme dans la plus prestigieuse école de Tokyo.
Film à l’histoire grotesque et bien débile comme les japonais savent les faire, tiré d’un manga qui n’a même pas été fini tellement il était mauvais. Le réalisateur a dû en inventer les 2/3, ce qui d’après celui qui nous a présenté le film représente la part la plus débile du film. Un vrai film de festival. La production va même pousser le vice à faire jouer le fils du gouverneur de Tokyo par une fille, pour éviter que ce manga homosexuel masculin froisse la sensibilité du grand public. Ce qui ajoute un peu plus à la confusion du propos.
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Lame Ghostbusters Bloody Massacre
Lame Ghostbusters Bloody Massacre (Exterminadores do Além Contra a Loira do Banheiro)
Fabrício Bittar – Brésil 2018
Des chasseurs de fantômes qui vivotent en publiant sur YouTube leurs documentaires bidonnés, se voient un jour proposer la chasse de leur vie quand un proviseur de lycée les appelle à la rescousse parce que soi-disant un élève aurait convoqué un fantôme particulièrement féroce. Evidemment que les autorités n’y croient pas, mais comme les élèves sont très influençables, surtout à cause de ce qu’ils voient sur Internet, un petit exorcisme bidon devrait rassurer tout le monde. Mais nos chasseurs veulent faire les choses dans les règles, et demandent à passer au moins une nuit sur place.
Film au thème archi rebattu qui va tenter de surnager de la masse de films identiques par sa surenchère dans le gore et le pipi-caca. Oui, on va même jusqu’à voir un étron possédé et un fœtus qui se branle ! Tout reste très cliché jusque dans les sempiternels méta-dialogues sur les clichés des scénarios de films d’horreur. Est-ce que parler de clichés est un cliché ? Oui. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film est très réjouissant.
Fabrício Bittar – Brésil 2018
Des chasseurs de fantômes qui vivotent en publiant sur YouTube leurs documentaires bidonnés, se voient un jour proposer la chasse de leur vie quand un proviseur de lycée les appelle à la rescousse parce que soi-disant un élève aurait convoqué un fantôme particulièrement féroce. Evidemment que les autorités n’y croient pas, mais comme les élèves sont très influençables, surtout à cause de ce qu’ils voient sur Internet, un petit exorcisme bidon devrait rassurer tout le monde. Mais nos chasseurs veulent faire les choses dans les règles, et demandent à passer au moins une nuit sur place.
Film au thème archi rebattu qui va tenter de surnager de la masse de films identiques par sa surenchère dans le gore et le pipi-caca. Oui, on va même jusqu’à voir un étron possédé et un fœtus qui se branle ! Tout reste très cliché jusque dans les sempiternels méta-dialogues sur les clichés des scénarios de films d’horreur. Est-ce que parler de clichés est un cliché ? Oui. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film est très réjouissant.
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WEREWOLF
WEREWOLF (WILKOLAK)
Adrian Panek – Pologne, Allemagne, Pays-Bas 2018
Un groupe d’enfants libérés d’un camp d’extermination par l’armée rouge sont relocalisés dans un vieux manoir, mais livrés à eux-mêmes, sans eaux et sans nourriture au milieu d’une forêt infestés de chiens féroces retournés à l’état sauvage.
Werewolf est une fable très sensible sur la résilience, le retour à la vie et vaincre ses frayeurs après avoir vécu les pires atrocités. Bien que non professionnels, ces acteurs sont très convaincants, surtout qu’ils sont chacun à des âges divers, de l’enfance à l’adolescence, pour monter une microsociété en plein chaos où l’innocence n’est pas totalement perdue.
Adrian Panek – Pologne, Allemagne, Pays-Bas 2018
Un groupe d’enfants libérés d’un camp d’extermination par l’armée rouge sont relocalisés dans un vieux manoir, mais livrés à eux-mêmes, sans eaux et sans nourriture au milieu d’une forêt infestés de chiens féroces retournés à l’état sauvage.
Werewolf est une fable très sensible sur la résilience, le retour à la vie et vaincre ses frayeurs après avoir vécu les pires atrocités. Bien que non professionnels, ces acteurs sont très convaincants, surtout qu’ils sont chacun à des âges divers, de l’enfance à l’adolescence, pour monter une microsociété en plein chaos où l’innocence n’est pas totalement perdue.
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X - The Exploited
X - The Exploited (X - A rendszerbol törölve)
Karoly Ujj Mészaros – Hongrie 2018
Eva était l’une des meilleures enquêtrices de police jusqu’à ce jour fatidique où, enceinte et près d’accoucher, elle découvre dans son bureau son mari lui aussi policier qui vient de se tirer une balle dans la tête. Depuis, elle ne peut plus voir de scène de crime sans être prise de terrible crise d’angoisse qui lui font perdre connaissance. Placardisée et sous traitement, ses talents d’enquêtrice sont toujours aussi aiguisés et elle a beaucoup de mal à convaincre sa hiérarchie qu’une vague de suicides récents ne sont que des crimes déguisés, et pire, qu’ils semblent être liés.
Grosse attente pour moi car il s’agit du deuxième film de Karoly Ujj Mészaros après Daisy the Fox Lady (jamais sorti et introuvable en vidéo). Ce polard poisseux dans une société sinistre est absolument brillant, dans sa mise en scène, son interprétation, jusque dans sa BO (ah, les chœurs de jeunes filles qui annoncent la fin du monde). Certes, les plans aériens de ville montrés tête en bas sont dans tous les bons films annonçant l’arrivée du Mal, mais ça fonctionne et le prologue du film est absolument tétanisant. J’ai eu le plaisir de le voir deux fois et le plaisir est intact.
Karoly Ujj Mészaros – Hongrie 2018
Eva était l’une des meilleures enquêtrices de police jusqu’à ce jour fatidique où, enceinte et près d’accoucher, elle découvre dans son bureau son mari lui aussi policier qui vient de se tirer une balle dans la tête. Depuis, elle ne peut plus voir de scène de crime sans être prise de terrible crise d’angoisse qui lui font perdre connaissance. Placardisée et sous traitement, ses talents d’enquêtrice sont toujours aussi aiguisés et elle a beaucoup de mal à convaincre sa hiérarchie qu’une vague de suicides récents ne sont que des crimes déguisés, et pire, qu’ils semblent être liés.
Grosse attente pour moi car il s’agit du deuxième film de Karoly Ujj Mészaros après Daisy the Fox Lady (jamais sorti et introuvable en vidéo). Ce polard poisseux dans une société sinistre est absolument brillant, dans sa mise en scène, son interprétation, jusque dans sa BO (ah, les chœurs de jeunes filles qui annoncent la fin du monde). Certes, les plans aériens de ville montrés tête en bas sont dans tous les bons films annonçant l’arrivée du Mal, mais ça fonctionne et le prologue du film est absolument tétanisant. J’ai eu le plaisir de le voir deux fois et le plaisir est intact.
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First Love
First Love (Hatsukoi)
Miike Takashi – Japon, Royaume-Uni 2019
Un jeune boxeur marchant dans la rue va aider une jeune fille en détresse poursuivi par un type louche. Ce qu’il ne savait pas, c’est que le type louche était un flic pourri parti pour voler de la drogue à des yakusas et faire porter le chapeau aux triades chinoises. Du coup, le boxeur et la fille se retrouvent à prendre la fuite avec à leurs trousses les yakusas, les triades et les flics.
Takeshi Miike qui se lance dans la romance pour la première fois (après 104 films !). C’est une histoire d’amour, oui, mais avec des yakusas, des triades chinoises, des flics tokyoïtes ripoux, qui vont tous s’entretuer dans le plus pur style Miike, c’est-à-dire, gore, fun et hyper stylé. Même s’il ne nous surprend plus, on retrouve son amour du genre et ce désir de faire quelque chose de simple et jouissif pour nous, les fans.
Miike Takashi – Japon, Royaume-Uni 2019
Un jeune boxeur marchant dans la rue va aider une jeune fille en détresse poursuivi par un type louche. Ce qu’il ne savait pas, c’est que le type louche était un flic pourri parti pour voler de la drogue à des yakusas et faire porter le chapeau aux triades chinoises. Du coup, le boxeur et la fille se retrouvent à prendre la fuite avec à leurs trousses les yakusas, les triades et les flics.
Takeshi Miike qui se lance dans la romance pour la première fois (après 104 films !). C’est une histoire d’amour, oui, mais avec des yakusas, des triades chinoises, des flics tokyoïtes ripoux, qui vont tous s’entretuer dans le plus pur style Miike, c’est-à-dire, gore, fun et hyper stylé. Même s’il ne nous surprend plus, on retrouve son amour du genre et ce désir de faire quelque chose de simple et jouissif pour nous, les fans.
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Freaks
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Zach Lipovsky, Adam B. Stein – Canada, Etats-Unis 2018
Un père élève seul sa fille dans une planque de survivaliste, où la porte est barricadée, les fenêtres occultées et tout en la cachant d’un monde extérieur très dangereux, l’éduque du mieux qu’il peut pour qu’elle apprenne à un être une enfant « normale », pas un monstre.
C’est certes encore une variation sur le mythe des super-héros mais mieux vaut ne pas en dire trop pour se laisser embarquer par cette histoire prenante et fascinante et tomber sous le charme de l’actrice principale, la jeune (10 ans !) Lexy Kolker, qui est si convaincante qu’elle nous embarque dans ce huis-clos de grande envergure. Partis avec un budget de 0, les deux réalisateurs ont fini par convaincre grâce à leur scénario, en les suppliant, de plus en plus d’investisseurs et des acteurs tels que Bruce Dern, Emile Hirsh de participer, et heureusement ce film a fini par exister. Coup de cœur pour ce film qui a obtenu le ‘corbeau d’argent’ au BIFFF 2019 (mais rien ici à Neuchâtel).
Zach Lipovsky, Adam B. Stein – Canada, Etats-Unis 2018
Un père élève seul sa fille dans une planque de survivaliste, où la porte est barricadée, les fenêtres occultées et tout en la cachant d’un monde extérieur très dangereux, l’éduque du mieux qu’il peut pour qu’elle apprenne à un être une enfant « normale », pas un monstre.
C’est certes encore une variation sur le mythe des super-héros mais mieux vaut ne pas en dire trop pour se laisser embarquer par cette histoire prenante et fascinante et tomber sous le charme de l’actrice principale, la jeune (10 ans !) Lexy Kolker, qui est si convaincante qu’elle nous embarque dans ce huis-clos de grande envergure. Partis avec un budget de 0, les deux réalisateurs ont fini par convaincre grâce à leur scénario, en les suppliant, de plus en plus d’investisseurs et des acteurs tels que Bruce Dern, Emile Hirsh de participer, et heureusement ce film a fini par exister. Coup de cœur pour ce film qui a obtenu le ‘corbeau d’argent’ au BIFFF 2019 (mais rien ici à Neuchâtel).
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Reside
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Wisit Sasanatieng – Thaïlande 2018
Dans une vaste demeure isolée, à l’occasion d’un rituel shamanique destiné à attirer l’âme d’un défunt dans un hôte, des esprits revanchards qui trainaient dans le coin se sont invités par mégarde au rituel.
Reside est un film d’anti-exorcisme puisque dès les premières minutes nous sommes censés comprendre que les participants à ce rituel veulent faire entrer un esprit dans… quelque chose d’emmitouflé qui ressemble à un corps. C’est plutôt marrant quand les mauvais esprits passent de corps en corps, il y a un petit côté Evil Dead (l’original), mais c’est entre temps souvent soporifique. Lors de la présentation du film, Wisit Sasanatieng nous a été décrit comme un auteur maudit, parce que tous ses films bénéficient d’un excellent accueil dans les festivals et de bonnes critiques internationales mais se plantent tous gravement au box-office en Thaïlande. Je ne sais pas s’il va conjurer sa malédiction avec ce film.
Wisit Sasanatieng – Thaïlande 2018
Dans une vaste demeure isolée, à l’occasion d’un rituel shamanique destiné à attirer l’âme d’un défunt dans un hôte, des esprits revanchards qui trainaient dans le coin se sont invités par mégarde au rituel.
Reside est un film d’anti-exorcisme puisque dès les premières minutes nous sommes censés comprendre que les participants à ce rituel veulent faire entrer un esprit dans… quelque chose d’emmitouflé qui ressemble à un corps. C’est plutôt marrant quand les mauvais esprits passent de corps en corps, il y a un petit côté Evil Dead (l’original), mais c’est entre temps souvent soporifique. Lors de la présentation du film, Wisit Sasanatieng nous a été décrit comme un auteur maudit, parce que tous ses films bénéficient d’un excellent accueil dans les festivals et de bonnes critiques internationales mais se plantent tous gravement au box-office en Thaïlande. Je ne sais pas s’il va conjurer sa malédiction avec ce film.
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The Fable
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Kan Eguchi – Japon 2019
Un tueur à gage est à ce point efficace et rapide qu’il est devenu une espèce de légende urbaine, La fable. Après avoir perpétré en deux temps et quelques mouvements un massacre avec un body count à la John Wick, son boss lui ordonne de se mettre au vert à Osaka pendant un an, de mener une vie normale, et surtout, de ne tuer personne. Mais est-ce possible, dans un monde si cruel, et quand on ne sait même pas que les pastèques se mangent sans la peau ?
The Fable associe le thriller, le film de yakusas, la comédie avec les blagues à la con et la romance sucrée, tout ça bien mélangé et secoué dans tous les sens. Rien à dire de plus sinon que c’est très bien. C’est (encore) l’adaptation d’un maga, celui de Minami Katsuhisa.
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Un tueur à gage est à ce point efficace et rapide qu’il est devenu une espèce de légende urbaine, La fable. Après avoir perpétré en deux temps et quelques mouvements un massacre avec un body count à la John Wick, son boss lui ordonne de se mettre au vert à Osaka pendant un an, de mener une vie normale, et surtout, de ne tuer personne. Mais est-ce possible, dans un monde si cruel, et quand on ne sait même pas que les pastèques se mangent sans la peau ?
The Fable associe le thriller, le film de yakusas, la comédie avec les blagues à la con et la romance sucrée, tout ça bien mélangé et secoué dans tous les sens. Rien à dire de plus sinon que c’est très bien. C’est (encore) l’adaptation d’un maga, celui de Minami Katsuhisa.
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The Gangster, The Cop and The Devil
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Lee Won-tae – Corée, Etats-Unis 2019
Un tueur en série sévie dans Séoul et s’attaque par hasard à un chef de gang notoire, qui en réchappe. Se faire poignarder bêtement par le premier venu nuit gravement à sa crédibilité de gangster sans pitié. Il va pourchasser ce tueur mais devra faire équipe avec un flic hard-boiled qui est lui aussi à sa poursuite.
Encore un polar coréen, ils en existent depuis les années 50, impeccablement réalisé et interprété, ce qui expliquerait que le titre cherche à évoquer quelque chose dans notre subconscient pour attirer notre attention. Dès les premières minutes on sait qu’on est au bon endroit. Le flic hard-boil qu’on n’achète pas et qui fait sa descente dans le casino clandestin du boss du coin que couvre son patron, le boss du coin (Ma Dong-seok vu dans Dernier Train Pour Busan) qui passe à tabac un récalcitrant planqué dans un punching-ball, quant au Diable, on l’a déjà rencontré dès le générique avec sa bonne tête de psychopathe. Voilà, tout est bien là, ça va bastonner sévère. Du polar coréen quoi.
Lee Won-tae – Corée, Etats-Unis 2019
Un tueur en série sévie dans Séoul et s’attaque par hasard à un chef de gang notoire, qui en réchappe. Se faire poignarder bêtement par le premier venu nuit gravement à sa crédibilité de gangster sans pitié. Il va pourchasser ce tueur mais devra faire équipe avec un flic hard-boiled qui est lui aussi à sa poursuite.
Encore un polar coréen, ils en existent depuis les années 50, impeccablement réalisé et interprété, ce qui expliquerait que le titre cherche à évoquer quelque chose dans notre subconscient pour attirer notre attention. Dès les premières minutes on sait qu’on est au bon endroit. Le flic hard-boil qu’on n’achète pas et qui fait sa descente dans le casino clandestin du boss du coin que couvre son patron, le boss du coin (Ma Dong-seok vu dans Dernier Train Pour Busan) qui passe à tabac un récalcitrant planqué dans un punching-ball, quant au Diable, on l’a déjà rencontré dès le générique avec sa bonne tête de psychopathe. Voilà, tout est bien là, ça va bastonner sévère. Du polar coréen quoi.
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