padcost a écrit:Igor Kirkwood a écrit:J'ai toujours pensé que la valeur de restitution d'une enceinte ne vaut quasiment que par la qualité du local d'écoute.
Alors oui pour une "écoute " incluant le local .
Ben non, à mon avis. Le local n'est "l'enceinte de l'enceinte" qu'en partie seulement. Comme il l'est de la voix, unique et par-là reconnaissable, d'une personne donnant une conférence p.ex...
La valeur de restitution d'une enceinte (et celle d'un appareil en général), c'est la valeur de l'enceinte elle-même (ou de l'appareil), Igor, pas celle du local.
Bien sûr qu'une bonne acoustique vaut bien mieux qu'une mauvaise acoustique, et que le résultat global sera bien meilleur dans une bonne acoustique, mais celle-ci ne transformera pas un bourrin en pur sang. En outre, dans le cas d'une écoute de proximité, le rôle "perturbateur" de l'acoustique est moindre, je m'en rend compte tous les jours (j'écoute beaucoup en proximité, pas par choix, mais par contrainte de place et de voisinage -pas besion de pousser le volume pour obtenir un niveau sonore relativement élevé en écoute de proximité- ce n'est pas en écoute domestique, ce qu'il y a de plus confortable ni de plus "véridique" -sur un orchestre symphonique, par exemple, je préférerais avoir plus de recul).
Je ne suis décidément pas d'accord avec toi quand tu mets l'accent de façon aussi systématique (à mon avis) sur l'acoustique, car le son est modifié par l'acoustique mais n'est pas produit par elle. Les bons studios ont une acoustique traitée, de qualité, et c'est évidemment indispensable pour un travail professionnel de qualité. Il n'empêche que le choix de l'enceinte se fait in fine sur son caractère propre et sur les goûts et préférences subjectives de l'ingé son, pas sur celui de l'acoustique.
De même, la meilleure enceinte ne rattrapera pas les défauts d'une mauvaise source, elle les rendra même plus évidents. Certes, avec les sources numériques, les différences entre sources sont plus subtiles qu'à l'époque du vinyle, mais quand même, ce principe demeure. On écoute un tout, pas un élément, et l'élément aval (y compris la pièce d'écoute) n'améliorera jamais l'élément amont.