Aqntbghd a écrit:<Hors sujet>
Sylvio50> Je suis dégouté car j'avais fait quelques approximations de tête par flemme de sortir le papier et le crayon et je me disais que ça devrait fondre mais par flemme j'ai pas formalisé... au final tu formalises et tu marques le point. bravo, respect

</Hors sujet>
Bon pour revenir à nos moutons, la vraie question c'est : est-ce que la bobine peut supporter 50°c sans se déformer et frotter ? (superbe détournement de conversation après avoir perdu un point)

Un 1/2 point alors
La bobine chaufferai dans l'exemple, c'est à dire à l'air libre, en en prenant la formule à :
θ
éq = θ
0+ [(4.ρ.i²) / (k.π².d^3)]
soit θ
éq = 47°C @ 1, 25 A à l'air libre et sans spire ou.............................................
à 510°C @ 5,3 A
Mais, ça ne tient pas compte de l'échange thermique entre bobine et support de bobine, d'où justement l'importance du support de la bobine à haute T°C. Monacor sur un de ces HP à réussie à bobiner en intérieur et en extérieur, pour mieux dissiper par exemple.
Donc finalement, cette formule n'est pas bonne mais on sais déjà que la T°C sera largement inférieur à 500 °C vu que l'air est un très mauvais conducteur thermique. Et vu qu'il y a forcément échange entre bobine et support de bobine...
Aqntbghd a écrit:Bon pour revenir à nos moutons, la vraie question c'est : est-ce que la bobine peut supporter 50°c sans se déformer et frotter ? (superbe détournement de conversation après avoir perdu un point)

Le coef de dilatation T°C du cuivre est de α
d =17,2 x 10-6
Le rapport de diamètre bobine à t
1 = 20°C et à t
2 = 200°C par exemple est de 1, 0031. La bobine passerai de 51 mm @ 20°C => 51, 16 mm @ 200°C => 51, 32 mm @ 380°C etc... Les fabricants laissent toujours une marge dans l'entrefer pour ne pas que ça frotte justement sans compter l'effet de gauchissement du spider avec la T°C et avec l'âge.
P.S.: Mais de toute façon, les support de bobine à haute température sont fait pour supporter que 250°C Maxi en général. A cette température déjà, il y a déjà de la compression dynamique dû à l'augmentation de la résistance Re qui augmente. Elle augmente de 50% à +140°C (160°C avec température ambiante de 20°C) ou de 100% à +280°C
P.S. 2: Finalement, j'ai optimisé la formule de la T°C de la bobine en fonction de la puissance électrique (P
e), du volume totale de la bobine (V
b) ou de la masse de la bobine (M
b), et de la résistance électrique (R
e), pour voir ce que ça donnait, ça donne finalement:
θ
éq = θ
0 + P
e * α ;
avec α = ρ
e^(1/4) / [ 2 . k . π^(1/2) . R
e^(1/4) . (M
b/d)^(3/4) ]
avec V
b => M
b/d dans lequel d : masse volumique cuivre => 8960 kg/m3
ρ
e : résistivité cuivre => 1,67x10-8 Ω.m
k : coefficient d'échange thermique entre cuivre et air uniquement => 7,47
De cette manière, le coefficient α est un coefficient. Plus il est grand, plus à puissance constante, la T°C augmente.
Plus R
e est grand et plus la masse (M
b) ou le volume bobine (V
b) est grande, et plus la T°C est basse pour une même puissance.
Avec R
e = 3, 2 Ω et Mb = 20 g, α = 5, 56 soit 20°C + 500°C à 90W. (valable pour une seule couche et sans support)...même si dans la réalité, sa ne marche que pour une faible plage de T°C vu que ρ
e et R
e croîent avec la T°C.
ReP.S.: Avec le HP JBL GTI 15, on obtiendrai quasiment la même T°C à 400 W/bobine en comptant 100 g de bobine chacune et 5,9 Ω unitaire.