J'ai pris un pêtocask…

[ssebs]

Initiative très sympa, alors je mets mon grain de sel

Mario Batkovic j'avais découvert son album il y a quelques mois, c'est très particulier et intéressant, il crée des atmosphères dans lesquelles on peut se laisser voyager.
Pour le morceau que je préfère de l'album, le clip utilise un effet de kaléidoscope, je trouve que ça va très bien avec les motifs qu'il tresse patiemment...
Ca avec mon Amiron sur les oreilles, quel pied! L'enregistrement est de bonne qualité


------------------------

Mais bon, mon pêtocask à moi d'aujourd'hui sera le partage d'un album publié par Hyperion, mais rassurez-vous ce n'est pas du piano
Il s'agit d'une triple brochette de Magnificats:

qui reste dans la famille

J'aime bien l'interpréation, et le son est très bon (acheté en 96/24). Certes, la prise de son n'est sans doute pas puriste, c'est à mon avis du multi-micros (et pas juste un couple) car les voix sont très détaillées, en prise proche. Mais je trouve que l'intégration avec les instrumentistes est bien mixée, et du coup au casque on peut vraiment savourer les qualités des voix.
Et vu que le Magnificat de JS est une pièce que j'affectionne particulièrement
Auparavant, c'était une version dirigée par Michel Corboz qui restait ma préférée, mais je regrettait qu'il s'agissait d'un enregistrement techniquement moyen, et là je suis comblé avec cet album qui combine les deux: interprétation et rendu sonore qui me plaisent.

Vous pouvez écouter des extraits sur le site officiel:
https://www.hyperion-records.co.uk/dc.asp?dc=D_CDA68157

Pour ce qui est de mon matériel: bin je radotte, mais pour le casque c'est l'Amiron Home qui est celui le plus haut de gamme que j'ai.
Branché sur un Fiio X7 II "au pire", et sinon en fixe Dac teac ud-503, et source Jriver sous win10 (je viens de monter une config dans un boitier htpc).
Sur chacune de ces 2 configs, j'ai une égalisation. Je me suis basé sur des courbes trouvées sur le web (j'ai pas le matériel pour mesures casque), et affinage à l'oreille. A la base l'Amiron est déjà bien, mais en corrigeant pour le rendre plus neutre, c'est encore un gros cran en dessus, et en particulier avec ce genre d'album le réalisme des voix fait un sacré bond en avant

[ajr]

Bonsoir,

Il y avait une - danza de la mozo donosa - (extrait des Danza argentinas op.2) d'Alberto Ginestera au programme du concert Road 66 de Shani Diluka qui s'est terminé il y a quelques minutes, avec un C-P-E Bach et - Clair de lune - de Debussy en bis*.

Etant donné la qualité du son du suave Blüthner en acajou préparé par Jacques Coquelin. La comparaison risque d'être redoutable pour CD et casques.


Bonne soirée.

* chaque pièce était présentée par un texte de Jack Kerouac lu par la pianiste.

[ssebs]

Ah, c'est particulier le son de certains Blüthner, une belle signature! J'avais une fois testé un dans une église, l'entretien était pas top, mais très sympa
Sur un forum de pianistes, nul doute qu'un Blüthner serait classé "pêtodoigts"

[tovarich007]

A propos de pianos de concert, je me suis toujours demandé pourquoi les Steinwway sont devenus omniprésents ou presque dans les concerts, classiques notamment. Ce n'était pas le cas il y a encore 20/30 ans. Désormais , on voit encore de temps en temps un Fazioli, un Bösendorfer, un Yamaha (devenu d'ailleurs propriétaire de Bösendorfer), un Bechtein, un Blüthner encore bien plus rarement, mais ces marques sont réduites à la portion congrue alors que leurs pianos ne sont pas forcément moins bons que les Steinway.

Je ne mets pas en question l'excellente qualité d'un Steinway bien entretenu et accordé, mais je trouve cela dommage. Pourquoi la domination de cette marque ? Haskil ou d'autres ont-ils des éléments de réponse ?

[dub]

D'un autre côté, c'est pas toujours le cas. Regarde Napoléon: il attendait Grouchy et ce fut Blüthner……

Oui, je sais: je sors!

[renecito]

Uniformisation !

[renecito]

Mon pêtocask de la deuxième semaine de ce nouveau fil - Sorti en 2017.
Genre:Poème Symphonique / Chants Lyriques Symphoniques
titre/compositeur/interprètes:Elgar: Falstaff - Orchestral Songs - Grania & Diarmid - Andrew Davis (Chef), BBC Philharmonic (Orchestre), Roderick Williams (Baryton)
date, label, référence, format:03/11/2017 - Chandos - CD / fichier highres 24/96
liens:https://www.qobuz.com/fr-fr/album/elgar-falstaff-orchestral-songs-grania-diarmid-roderick-williams-bbc-philharmonic-sir-andrew-davis-/0095115518823
Disponible en fichier, c'est la solution que j'ai choisi. Ecouté sur mes électrostatiques. L'oeuvre principale de cette publication est un poème symphonique comparable en qualité à ceux de Richard Strauss et certainement l'un des chefs-d'oeuvre de ce compositeur négligé en France. L'illustration sonore d'un personnage Shakespearien est faite avec une grande finesse musicale et une orchestration éblouissante. La qualité de l'interprétation couplée à un enregistrement de référence ont conquis les critiques. Le reste du programme est du même niveau et nous fait découvrir un Edward Elgar plus universel que "nationaliste".

[cleriensis]

sauvegardé dans mes favoris... je m'en vais écouter ça tout à l'heure pendant mon trajet vers Nantes..

Les Steinway sont des pianos assez "neutres" dans le sens où ils sonnent dans un équilibre et une homogénéité sur l'ensemble de leur étendue. Ils n'ont pas les typicités d'un Bösendorfer ou d'un Bechstein, ou encore d'un Pleyel ( j'ai enregistré les sonates Violon/piano de Chosta sur un Pleyel, le dernier produit par la marque ).. le Pleyel par exemple montre une relative hétérogénéité sur son étendue complète, un bas un peu sourd et bien dense, un médium un peu voilé et un aigu assez lumineux, là où un Steinway sonnera "bien" partout, sans accident.. Les Steinway ont aussi une sonorité assez ouverte qui allié à une grande puissance sonore seront favorables pour passer un orchestre lors d'un concerto. Les fazioli que j'ai enregistrés sonnaient en général plus clinquants, à l'inverse les Bösendorfers très denses, très charpentés ( assez magnifiques en fait... j'ai un penchant pour les Bösendorfers dans une configuration concerto ). Donc oui pour l'uniformisation, mais ce qui explique que cette uniformisation se soit faite autour de Steinway c'est à mon avis pour les caractéristiques de très grande homogénéité de ces pianos et leur côté sans surprise, même d'un modèle à l'autre, sans doute aussi parce que la production Steinway est la moins "artisanale" et donc stabilise très fortement sa fabrication. Cela rassure les pianistes qui, ne l'oublions pas, changent en permanence d'instrument... si on demandait cela à un violoniste il ferait la grimace !

[Rayphi]

Mon pêtocask de la deuxième semaine de ce nouveau fil - Sorti en 2017.
Genre:Poème Symphonique / Chants Lyriques Symphoniques
titre/compositeur/interprètes:Elgar: Falstaff - Orchestral Songs - Grania & Diarmid - Andrew Davis (Chef), BBC Philharmonic (Orchestre), Roderick Williams (Baryton)
date, label, référence, format:03/11/2017 - Chandos - CD / fichier highres 24/96
liens:https://www.qobuz.com/fr-fr/album/elgar-falstaff-orchestral-songs-grania-diarmid-roderick-williams-bbc-philharmonic-sir-andrew-davis-/0095115518823
Disponible en fichier, c'est la solution que j'ai choisi. Ecouté sur mes électrostatiques. L'oeuvre principale de cette publication est un poème symphonique comparable en qualité à ceux de Richard Strauss et certainement l'un des chefs-d'oeuvre de ce compositeur négligé en France. L'illustration sonore d'un personnage Shakespearien est faite avec une grande finesse musicale et une orchestration éblouissante. La qualité de l'interprétation couplée à un enregistrement de référence ont conquis les critiques. Le reste du programme est du même niveau et nous fait découvrir un Edward Elgar plus universel que "nationaliste".

@renecito, merci! excellent pêtocask

[tovarich007]

sauvegardé dans mes favoris... je m'en vais écouter ça tout à l'heure pendant mon trajet vers Nantes..

Les Steinway sont des pianos assez "neutres" dans le sens où ils sonnent dans un équilibre et une homogénéité sur l'ensemble de leur éte- ndue. Ils n'ont pas les typicités d'un Bösendorfer ou d'un Bechstein, ou encore d'un Pleyel ( j'ai enregistré les sonates Violon/piano de Chosta sur un Pleyel, le dernier produit par la marque ).. le Pleyel par exemple montre une relative hétérogénéité sur son étendue complète, un bas un peu sourd et bien dense, un médium un peu voilé et un aigu assez lumineux, là où un Steinway sonnera "bien" partout, sans accident.. Les Steinway ont aussi une sonorité assez ouverte qui allié à une grande puissance sonore seront favorables pour passer un orchestre lors d'un concerto. Les fazioli que j'ai enregistrés sonnaient en général plus clinquants, à l'inverse les Bösendorfers très denses, très charpentés ( assez magnifiques en fait... j'ai un penchant pour les Bösendorfers dans une configuration concerto ). Donc oui pour l'uniformisation, mais ce qui explique que cette uniformisation se soit faite autour de Steinway c'est à mon avis pour les caractéristiques de très grande homogénéité de ces pianos et leur côté sans surprise, même d'un modèle à l'autre, sans doute aussi parce que la production Steinway est la moins "artisanale" et donc stabilise très fortement sa fabrication. Cela rassure les pianistes qui, ne l'oublions pas, changent en permanence d'instrument... si on demandait cela à un violoniste il ferait la grimace !

Analyse très instructive. J'ai moi aussi un petit penchant pour le côté un peu plus chaleureux et "chantant" des Bösendorfers comparé aux Steinway.

En revanche, j'ai un enregistrement de pièces de Debussy par Alessandra Ammarra -pas mal d'ailleurs, comme interprétation et comme enregistrement (sur Piano Classics)- jouées sur un Fazioli et je ne trouve pas ça du tout clinquant.

Je plussoie sur la grande qualité technique et musicale du disque de sonates de Beethoven jouées par Jonathan Biss. Aussi bien l’interprétation que l'enregistrement sont des modèles de clarté, lisibilité et sobriété. Pas de pathos, pas de brillance ni de langueur "romantique", juste la musique... Que dire d'autre, quand on écoute quelque chose qui frise la perfection ?

[dub]

Mon pêtocask de la semaine n’est pas venu de là où je l’attendais (une symphonie n°1 de Dutilleux par l’Orchestre Symphonique de Lille) — mais d’un disque acheté un peu au hasard, et d’occasion (comme presque tous) : un ami m’ayant “dit que”, je me suis “dit que”… (Et pourtant, j'aurais dû écouter ça plutôt, quand j'avais entendu, il y a deux ans, une émission consacré à Escaich sur France Culture, qui diffusait de larges extraits de ce disque). Donc c’est un album intitulé Baroque Song et consacré à des œuvres de Thierry Escaich, paru chez Sony Classical (n°88985430192) en 2017 (également disponible en fichiers HR chez qobuz). On y trouve, comme l’indique le titre: Baroque Song pour Orchestre (2007), le Concerto pour Clarinette et Orchestre (2012), Erinnerung (2009) et la Suite symphonique de l’Opéra Claude (2014).

Genre: musique symphonique contemporaine / Musique Française d’Aujourd’hui
Titre/Compositeur/Interprètes: Baroque Song de Thierry Escaich, Paul Meyer (clarinette), Orchestre de l’Opéra National de Lyon dirigé, en cette occasion, par Alexandre Bloch
Date, Label, Référence, Format: CD d’avril 2017 Sony Classical (n°88985430192) — fichier HR 24/48

J’avais pris le temps, pour lundi passé, de dématérialiser plusieurs CD (dont Dutilleux) histoire de les emporter sur ma chaîne de poche (iBasso DX50+AKG N40) et de les écouter dans le train (je sais: des intras, c’est pas un casque, mais quand même). Bien m’en a pris. Pour ce que j’y connais, la prise de son est très bonne et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon ainsi que le soliste, Paul Meyer, sont en (très) grande forme: superbe clarinette (moi qui ne cours pas après), cuivres, timbales, orgue, cordes, célesta (etc.!), et des couleurs, des contrastes très saisissants (il faut écouter le mouvement “machinerie humaine” de la Suite de Claude!). Dès la première piste, j’ai été saisi par l’urgence méditative (des atmosphères “nocturnes” se retrouvent régulièrement) et la fébrilité contemplative (la “Bacchanale de la mort” qui clôt le disque, avec ses cuivres et percussions détonants contrastant avec les cordes), sentiments que je conserve tout au long de l’album, y compris après plusieurs écoutes: les mélodies (car c’en sont) saisissent l’esprit entièrement et l’occupent pleinement. Avec, de plus, l’impression d’entendre une œuvre évidente et, pour ainsi dire, déjà entendue (alors que non, je ne connais pas les pièces de Bach en question dans la première pièce, ni l’Opéra “Claude”), déjà classique et devenue coutumière dans sa singularité. Et les pièces suivantes sont de même qualité, toutes relativement récentes, et on y plonge comme dans un univers métaphysique (l’attente de la mort, le souvenir,) à la fois original et bigarré. La lecture des propos de Thierry Escaich, qui est toujours intéressant, dans l’excellent livret, ainsi que la présentation de ses œuvres font un supplément (écrit petit mais) appréciable. De quoi s’initier à la musique contemporaine par la grande porte — et compléter sa discothèque dans ce rayon qui n’est pas forcément le plus visité de tous (d’ailleurs, je vais poursuivre mon exploration des œuvres de John Corigliano et de Havergal Brian).
Je pense d’ailleurs que je vais doubler l’achat du CD par celui des fichiers HR, car, comme je l’ai écouté trois fois dans le train, et autant ensuite avec d’autres casques (HD800 et Odin: car, vers la fin du “rêve”, il faudra un casque qui descende beaucoup) sur mon petit système habituel, je devrais en avoir l’usage… Et aussi écouter d'autres disques de Thierry Escaich …

Cdlt

[Rayphi]

Thierry Escaich et Richard Galliano ont fait "Aria" à conseiller aussi.
Merci pour Baroque Song, dub.

[dub]

Oui, c'est un CD sorti chez Jade Tree vers 2017 qui est resté plutôt confidentiel je crois — mais celui-là, je l'ai: très bon disque!

[Vynz100]

Mon pêtocask de la semaine est un disque acheté depuis déjà quelques temps sur Qobuz.



Genre: Chanson / Indé

titre/compositeur/interprètes: Le Cri des Fourmis par IAROSS

date, label, référence, format: 31 mars 2017; Label : Label Folie ; Format FLAC 16/44

liens, divers: http://lemusicodrome.com/iaross-le-cris ... rmis-2017/
Ecouté sur: ChromeCast Audio (ROON) + Ampli/DAC Pioneer U-05S + Sennheiser HD6XX

Un album que j'affectionne depuis sa sortie il y a désormais deux ans, que j'écoutais beaucoup et que j'avais laissé "tomber" (trop de trucs à écouter, et une seule vie!). Un style à la croisée des chemins entre chanson, indé et rock avec du violoncelle, de la batterie, des guitares et une pointe de jazz... des paroles écorchées mais pas trop, une voix posée, une poésie touchante, une musique bien gérée et plutôt bien enregistrée, un de mes albums de l'année 2017.

L'autre soir, en corrigeant des copies, je me suis remis l'album que je n'avais pas encore écouté sur le HD6XX (qui est vraiment un casque plaisant sur lequel tout passe, notamment en symétrique). Bref, je me l'envoie un peu distraitement... au bout de quelques instants j'arrête mes corrections, je ne peux pas me concentrer sur les deux à la fois. Plutôt bon signe! La présence des instruments et de la voix est troublante, engageante. Une écoute à partager sans aucun doute, avec notamment ce morceau qui pour moi confine au sublime: https://soundcloud.com/iaross/on-va-bruler ... Bonnes écoutes!

[dub]

Coché dans mes favoris!