oui c'est la distance critique mais c'est assez complexe en vrais, on peut donner des ordre de grandeur, des intervalles, pour être vers les 50/50.
Le truc le plus commun que tu peux voir et qui n'est pas optimal c'est écouter des enceintes qui irradient à 120° (tweeter radiation direct ou JBL M2) à 5/6m sans aucun traitement avec le mur latéral a 1m de l'enceinte, là tu es largement en dehors de la distance critique et tu sais que la salle va te renvoyer des aigu à mort.
Le diagramme de directivité du HP c'est tout le temps le même, c'est hors salle souvent à 3m, normé, loin de toute surface en champ libre ou chambre anéchoïque, etc... le reste c'est la salle et on rentre dans de l'acoustique de salle.
il ne faut pas mélanger mise au point d'une enceinte et acoustique de salle, la directivité ne se corrige pas non plus, elle appartient à l'enceinte, apres tu rentre dans la notion d'énergie reçus à ta position d'écoute (qui doit être proche de la distance critique) donc de directivité de l'enceinte mais aussi voir surtout, de l'acoustique de la pièce.
edit : j'ai refais cette phrase car la 1er version était un peu foireuse ^^ :
L'intégrateur acousticien va choisir la bonne enceinte/radiation en fonction de la salle et de la distance d'écoute puis faire l'acoustique qui va bien pour avoir la quantité d'énergie désirée à la position d'écoute idéal qu'il aura choisi en tenant compte de la distance critique.
Bachibousouk a écrit:La distance critique d’une source directionnelle est donnée par dc=√(AQ/50).
Où A est l’absorption équivalente de Sabine ou bien la constante de salle ( Eyring) et Q est le facteur de directivité de la source. Le 50 est plus exactement 16 pi.
Le facteur de directivité Q se modélise assez bien pour un piston plan encastré, c'est-à-dire un boomer-médium bafflé ou mieux encastré dans un plan réfléchissant.
Par contre, l’absorption équivalente de Sabine ou la constante de salle, nécessite pour être déterminée rigoureusement, comme déjà évoquer, l’hypothèse du champ diffus. Dans de petits locaux amortis, la décroissance énergétique est rapide et le champ diffus n’a pas le temps de s’établir. Ainsi, une mesure de la durée de réverbération ne mesure pas la décroissance du champ diffus, mais plutôt la décroissance des réflexions précoces et des modes. JPL l’évoque souvent.
D’ordinaire, dans des locaux domestiques non dédiés ayant un TR de l’ordre de 0,5 s ou plus, la dispersion des temps de réverbération observée indique que la fréquence de Schroeder apparaît grossièrement à partir de 400 Hz.
À noter que la relation dc=√(AQ/50) n’est strictement valable que si le point de réception est situé dans l’axe du HP.
Sinon, il faut rajouter à la formule de la distance critique, la fonction de directivité. D’autre part, dans le cas d’enceinte encastrée dans un mur absorbant, la directivité des HP est également fonction de l’admittance du matériau poreux, de mémoire un facteur en 1/(1+béta) doit venir s’associer à la fonction de directivité du HP. Un problème intéressant sur lequel je ne me suis encore jamais penché.