Glazik a écrit:Pas envie d'approfondir vos débats, j'ai l'impression que vous n'êtes pas d'accord sur des aspects qui finalement ne sont pas si importants pour le résultat d'écoute (par rapport à d'autre critères), et que c'est peut-être plus un problème de langage.
En fait, s'est juste une grande confusion, Etmo n'as pas compris de quoi il est question ici tout simplement, ça ne facilite pas le débat
Pas si important pour le résultat d'écoute ? Cela me parait bien difficile de juger de quoi que ce soit sans connaitre l'ampleur du problème, comme pour tout type de "critères", linéarité de la réponse, phase/Dg, amortissement, distorsion harmonique/IMD, réponse en puissance, ect, ect, ect.... et je passe outre tout les problèmes de salle. Chaque type de problème va avoir un seuil au dela duquel rien ne sera audible a l'écoute, et c'est exactement pareil pour l'audibilité du pré-echos, mais pour le savoir il suffit tout simplement de tester, l'as tu déjà fait ? Pour te faire gagner du temps je te conseil des sine burst autour de la fréquence de raccord, perso j'ai une assez bonne idée de son audibilité
Glazik a écrit:Par contre, plus important pour les impressions et les conditions d'écoute, c'est cette affirmation très discutable sur les 50/50 entre le champs direct et le champs diffus, soit installer l'auditeur à la distance critique. D'où vient cette affirmation ? Je n'en sais rien, mais une chose est certaine, c'est que l'impact de la situation de l'auditeur est très différent suivant les dimensions et l'acoustique de la pièce d'écoute. Si on se trouve dans une acoustique assez réverbérante, et de taille modeste, ce que beaucoup de nos contemporains connaissent, le rapport champs direct/ champs diffus (CD/CD) doit être supérieur à 0,5 car la fusion entre les deux due à la rapidité du champs diffus impacte lourdement les timbres, sans que l'oreille puisse corriger quoi que ce soit (même celle des audiophiles, y compris ceux qui fabriquent des câbles avec du gain). Autrement dit, ce que vous entendrez n'est pas ce que diffusent les enceintes, mais un couple indissociable de la somme champs direct/champs diffus.
Dans une plus grande salle, on pourra différencier plus facilement ce qui est du champs direct et ce qui est du champs diffus. La situation à la distance critique peut-être un bon choix, mais pas forcément, cela dépendra de la qualité du champs diffus. Ecouter du jazz dans une salle de 50m2 avec un RT60 moyen de 0,5s à la distance critique peut être potentiellement très agréable. Ecouter AC/DC dans une cathédrale dans les mêmes conditions a peu de chances d'être convaincant.
Bref, il me parait prudent de ne pas prendre pour argent content ce qui est répété à l'envi dans la littérature audiophile sans précaution.
Le positionnement a la distance critique est seulement un constat fait par un grand panel d'acousticiens et depuis de nombreuses années, ça ne sort pas d'un chapeau magique... mais sait tu définir toi même la distance critique en salle avec un exemple concret ? Tu dit qu'il faut prendre des précautions mais j'ai l'impression que tu ne mesure pas vraiment le résultat en pratique, sorti des bouquins justement, j'ai l'impression que tu n'as pas saisi non plus quel paramètre fait varier cette proportion de champs direct/réverbéré quand tu donnes l'exemple de la cathédrale, je pense que tu confond certaines choses, as ton avis, pourquoi une écoute de AC/DC dans une cathédrale a la distance critique ne sera pas convaincante ? C'est lié a la distance critique ? non...
Je n'ai pas compris ce que tu veux vraiment dire quand tu parles aussi de la rapidité du champs diffus ? Tu est entrain de dire que le champs diffus arrive trop rapidement et qu'il y'a effet de fusion due a la limite du temps d'intégration temporel de notre système auditif qui ne saura plus distinguer le champs direct ? Si c'est cela ce n'est pas le champs diffus qui est réellement en cause, enfin ce n'est pas le bon terme, d'ailleurs dans nos salons le champs acoustique n'est que peu diffus, par contre se sont les Early decay/réflexions précoces qui vont poser des problèmes mais cela n'a que peu de choses a voir avec la distance critique, il ne faut pas mélanger les 2.
Le fait de se placer plus proches des enceintes pour avoir un rapport direct diffus plus élevé facilitera les problèmes des réflexion précoces, mais il faudra également écarter les enceintes de toute parois également, mais as tu une véritable idée de la distance critique dans un salon qui a un Rt élevé avec des enceintes a radiation directes ? être a la distance critique dans ses conditions n'est déjà pas simple. Et si je te dit en plus que le rapport champs direct/diffus varie en fonction de la fréquence... tu arrive a savoir a 20cm ou se situe la distance critique dans un salon ? Ce n'est pas si simple que l'on crois.
Tu trouvera une discutions très intéressante ici :
acoustique-correction-active-et-logiciels-de-mesure/distance-critique-quelles-mesures-t30090240.htmlDonc au final, le ratio 50/50 et la distance critique n'est qu'une indication, ni plus ni moins, et pouvoir s'approcher d'un ratio de 50/50 c'est déjà pas mal, obtenir plus de champs direct n'est pas a la portée de tout le monde dans ces conditions de salle non traitée et réverbérante, et on comprend aussi pourquoi on essaye de contrôler la directivité d'une enceinte afin de ne pas avoir trop de différence de ratio en fonction de la fréquence.
Le ratio qui n'est qu'une indication lui peu aussi varier selon les préférences musicales, sur de la musique classique a tempo lent, un ratio avec plus de diffus peux être préférable et au contraire un ratio de 60/40 et inversement sur de la musique électronique a tempo rapide.
En ce qui concerne l'effet de "fusion", il doit surtout être contrôlée par la gestion des Early decay et c'est bien pour cela que dans les contrôles room on trouve des géométries de salle et de traitements particuliers.
As tu une idée d'ailleurs sur le temps d'intégration temporelle de notre système auditif ?