van.alstine a écrit:Et ???
Je me demandais quand la question allait arriver...
Tout d'abord le cadre. Arrivé un peu tard (19:30) nous avons été accueilli par l'épouse du constructeur, qui nous a dirigé dans la salle où se faisait la démonstration: une salle d'un peu plus de 40m2, assez ouverte sans traitement accoustique spécifique mais aux murs épais (c'est une ancienne maison) et une fine moquette au sol.
La position d'écoute était à ~4m
Nous avons démarré avec le système qui rencontre le plus de succès (le thème 4 pour les habitués):
- Enceintes Jean Maurer 370E
- Intégré Lectron JH31
- Lecteur Cambridge Audio 640C
- Wynton Marsalis: the magic hour
Piste 1:La scène n'a pas très large mais la voix de Dianne Reeves est bien présente et se développe bien dans l'espace et le grave est timide avec un petit effet zoom de temps en temps.
Piste 5: la trompette est riche mais manque d'extension dans l'aigu (le petit coté "cuivré"). Pour le reste on est dans la même veine.
- Donizetti: L'elisir d'amore (DG 4290744-2)
CD 2 piste 11: La voix de Luciano est superbe de définition comme d'énergie (j'ai trouvé ce qu'elles aiment).
- Stephane Huchard: Tribal traquenard
Piste 2: on retrouve cette définition du médium sur le saxophone mais avec avec un peu de lourdeur dans le bas médium sur la batterie, la dynamique est bonne mais pas explosive
A ce moment là, Jean Maurer propose d'écouter un "Miles Davis: Live a Montreux" pour ensuite passer sur le thème 6:
- Enceintes Jean Maurer 370E
- Préampli Nagra PL-L
- Amplis Nagra VPA
- Lecteur Musical Fidelity A5-CD
Le passage de l'un à l'autre permet de découvrir une scène plus stable, plus large, un grave plus assis et une palette dans le bas-médium plus contrastée
Ensuite toujours sur ce 2ième système on repasse sur mes disques:
- Patricia Barber: Companion
piste 8:
Le grave est encore un peu court. Le médium est encore une fois très riche
- Mahler, Symphonie n°1 (HCX3957118: merci Michelba
)
La scène prend de l'ampleur et grave se rélève enfin sur les tambours avec de l'énergie et sans trainage
Donc si je devais résumer je dirais un medium riche avec beaucoup de textures (il y a vraiment de quoi faire), une scène pas très large avec une certaine profondeur, un grave voulu rapide au prix d'une certaine réserve et un aigu qui file assez haut mais qui pourrait être un peu plus varié à mon goût.
Les défauts que je cite, sont surtout sensibles sur la musique moderne donc un amateur de musique classique et en particulier de symphonique devrait largement s'y retrouver.
Mis à part cela, il faut signaler, l'extrème discrétion et gentillesse de Jean Maurer pendant ce moment (nous sommes resté discuter largement après les 21h fatidiques)